Revue de presse Vietnam / Octobre 2022
Sélectionnée par Francis Gendreau Un regard sur le Vietnam et l’Environnement exposé en France 03/10/2022 https://fr.vietnamplus.vn "Le Vietnam et l'environnement" est l’intitulé d’une exposition tenue du 1er au 4 octobre dans la ville d'Accueil, en banlieue de Paris. Paris (VNA)
Sélectionnée par Francis Gendreau
Un regard sur le Vietnam et l’Environnement exposé en France
03/10/2022
« Le Vietnam et l’environnement » est l’intitulé d’une exposition tenue du 1er au 4 octobre dans la ville d’Accueil, en banlieue de Paris.
Paris (VNA) – « Le Vietnam et l’environnement » est l’intitulé d’une exposition tenue du 1er au 4 octobre dans la ville d’Accueil, en banlieue de Paris. Il s’agit de l’initiative de l’Association Aurore et du Mouvement des Citoyens Français d’origine Vietnamienne (MCFV), qui souhaitent présenter, à travers des œuvres des peintres français et vietnamiens, un Vietnam en plein développement, ainsi qu’une aspiration sur un environnement durable. L’exposition a également pour but de renforcer les échanges culturels franco-vietnamiens.
Si le jeune peintre français d’origine vietnamienne HironPhoenix est fier de son chef-d’œuvre en laque qu’il a réussi à créer grâce aux renseignements de ses confrères vietnamiens, l’artiste plus âgé Christian Lemoine présentait ses esquisses, décrivant un Vietnam qui se développe d’une façon « rapide et vivante », ce qu’il a remarqué après chaque voyage dans ce pays.
Pour le jeune Nguyên Tuân Dat, un ancien élève des Beaux-Arts du Vietnam, l’exposition constitue une occasion de faire découvrir au public français ses tableaux idylliques de la campagne vietnamienne, qui disparaissent peu à peu en raison du développement rapide des zones industrielles et urbaines.
Quant au peintre Lê Anh Quân, résidant au Vietnam, bien qu’il n’ait pas pu venir à l’exposition, il a quand même envoyé ses œuvres créés à base de déchets industriels recyclés dans le souhait d’appeler les gens à réduire les déchets en utilisant les matériaux recyclés respectueux de l’environnement.
« Près de 30 œuvres de 8 artistes d’âges différents ont réussi à présenter un Vietnam divers et riche. L’exposition est non seulement une rencontre des artistes vietnamiens et français, mais également un appel à la protection de l’environnement, un sujet d’actualité qui intéresse tout le monde », a insisté Mme Trân Thu Dung, présidente de l’Aurore.
À cette occasion, pour promouvoir la culture vietnamienne, les élèves de l’école d’arts martiaux traditionnels Hoà Long ont présenté un spectacle de Vo cô truyên, et l’artiste populaire Thu Hiên, venant du Vietnam, a invité les spectateurs à découvrir le pays et l’homme vietnamien à travers ses chansons. – VNA
Au large du Vietnam, des pêcheurs dans la nasse de la dispute en mer de Chine méridionale
08/10/2022
Par Epoch Times avec AFP
Matériel détruit et poissons saisis: au large des îles Paracels, des pêcheurs vietnamiens subissent les violences des gardes -côtes chinois, mais refusent d’abandonner ce qu’ils considèrent comme « leur » bout de mer, source de tensions croissantes entre la Chine et les pays riverains.
Sur la petite île vietnamienne de Ly Son (centre), la géopolitique compte autant que le bulletin météo que Nguyen Van Loc et ses collègues pêcheurs consultent avant de s’aventurer vers l’un des points les plus chauds d’Asie du Sud-Est. « Je ne compte plus le nombre de fois où des navires chinois ont chassé mon bateau. Avant, nous avions peur. Maintenant, c’est notre vie normale », explique -t-il à l’AFP.
Espace maritime stratégique aux riches ressources halieutiques
La mer de Chine méridionale fait l’objet d’intenses disputes de souveraineté entre la Chine, qui revendique la quasi-totalité des îles de cette espace maritime stratégique aux riches ressources halieutiques et énergétiques, et les pays riverains, dont le Vietnam.
Hanoï réclame le contrôle des îles Paracels, tombées dans le giron de Pékin en 1974 à la suite d’une victoire navale contre ce qui était à l’époque le Vietnam du Sud, avant son absorption par le Nord communiste. C’est près de ces îlots coralliens inhabités que Nguyen Van Loc raconte avoir été attaqué par un navire des gardes -côtes chinois, jusqu’à ce que son bateau chavire, à l’été 2020.
98 bateaux vietnamiens détruits par des navires chinois depuis 2014
Lui-même a été frappé, pendant que son matériel et sa prise étaient saisis. Treize membres de l’équipage, laissés à la dérive, se sont accrochés à un panier de pêche avant d’être secourus.
Le ministère des Affaires étrangères vietnamien a demandé à Pékin l’ouverture d’une enquête à la suite de cet incident, pas si inhabituel dans la région.
Selon une association locale de pêcheurs de Ly Son, 98 bateaux vietnamiens ont été détruits par des navires chinois depuis 2014.
120 pêcheurs vietnamiens décédés à la suite de ces attaques
Ces trente dernières années, quelque 120 pêcheurs sont décédés à la suite de ces attaques ou parce que des bateaux chinois ont refusé de les secourir en pleine mer durant le mauvais temps, selon elle. Cette organisation assure que les gardes -côtes chinois n’hésitent pas à tirer sur le drapeau rouge frappé de l’étoile jaune qui flotte au-dessus de chaque embarcation vietnamienne, en signe de menace.
Les pêcheurs vietnamiens préfèrent désormais renoncer aux eaux poissonneuses des Paracels, quitte à retourner dans certaines zones surexploitées. « Nous sommes de simples marins-pêcheurs. Quand nous les voyons (les gardes -côtes, NDLR), nous partons. Ils ont toutes sortes d’armes alors que nous n’avons rien. Nos bateaux sont petits », déclare Nguyen Van Loc, qui a commencé son métier à l’âge de 15 ans.
Pêcher est devenu presque une mission patriotique
Au large, les intimidations de l’armée chinoise contrastent avec le décor de carte postale de Ly Son, où des femmes au chapeau conique traditionnel trient la prise du jour, derrière les bateaux en bois. « Nous avons vu des avions chinois, parfois deux, parfois trois, parfois ils volent très bas. Ils volent régulièrement, je les ai vus tous les jours quand j’y suis allé pêcher », assure Nguyen Van Quyet, un pêcheur de Ly Son.
Sur cette île, pêcher est devenu plus qu’une affaire de poissons: c’en est presque une mission patriotique pour ceux qui ont gardé au coeur Hoang Sa – le nom vietnamien des îles Paracels, que les Chinois appellent Xisha. « Nos pêcheurs sont déterminés à ne pas abandonner Hoang Sa, parce que c’est là où nos ancêtres et nos camarades ont sacrifié leurs vies pour protéger la souveraineté nationale », assure Nguyen Quoc Chinh, à la tête de l’association locale de pêcheurs. « Cette zone maritime a appartenu à nos ancêtres, nous n’allons jamais abandonner », renchérit Nguyen Van Loc.
Le Vietnam élu au Conseil des droits de l’homme de l’ONU
11/10/2022
Le Vietnam a été élu mardi 11 octobre au Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour le mandat 2023-2025, lors de la 77e session de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.
New York (VNA) – Le Vietnam a été élu mardi 11 octobre au Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour le mandat 2023-2025, lors de la 77e session de l’Assemblée générale de l’ONU à New York. Les 14 nouveaux membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU exerceront un mandat de trois ans, à compter de janvier 2023.
Ce résultat montre que la participation active du Vietnam aux activités du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, les engagements et les efforts vigoureux du Vietnam dans la promotion et la protection des droits de l’homme ont été reconnus et appréciés par la communauté internationale.
Dans sa nouvelle responsabilité au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, le Vietnam aura l’opportunité de contribuer à la promotion de tous les droits de l’homme sur la base de l’objectivité, de la coopération et du dialogue.
Le Vietnam aura une voix plus forte sur les questions clés de l’ONU ainsi que de la communauté internationale, telles que la mise en œuvre de l’Agenda 2030 de développement durable, la réponse au changement climatique, la migration, la protection et la promotion des droits des femmes, des enfants, des personnes handicapées, des minorités et des migrants, en particulier lors de crises humanitaires ou de conflits armés dans le monde.
Il s’agit de la deuxième fois que le Vietnam est élu au Conseil des droits de l’homme de l’ONU. En 2013, le Vietnam a été élu pour la première fois au Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour le mandat 2014-2016 par 184 voix sur 192, le score le plus élevé parmi 14 nouveaux pays membres. – VNA
L’Europe signe un accord aérien unique avec les pays du Sud-Est asiatique
17/10/2022
L’Union européenne et l’Asean ont finalisé un accord aérien, qui se substitue aux 140 accords bilatéraux existants entre les 27 pays de l’UE et les 10 pays du Sud-Est asiatique, et ouvre des possibilités nouvelles aux compagnies aériennes.
Par Bruno Trévidic
C’est une première mondiale et un succès diplomatique pour l’Europe. Après six ans de travail, l’Union européenne a finalisé ce lundi, un accord avec l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean), qui devrait considérablement libéraliser le trafic aérien entre les deux régions. Et ce, tout en assurant une concurrence plus équitable, sur la base de critères sociaux et environnementaux communs.
C’est en effet la première fois qu’un accord aérien global entre deux grands blocs, totalisant 1,1 milliard d’habitants, vient se substituer à des d’accords bilatéraux. Applicable sans délai, ce texte remplace les 140 accords bilatéraux en vigueur entre les 27 pays de l’Union européenne et les 10 pays de l’ASEAN (Birmanie, Brunei, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande et Vietnam).
Les mêmes règles de base pour 37 pays
Concrètement, cela signifie que les compagnies des 37 pays devront respecter des règles communes sur les liaisons internationales. Ceci afin de limiter les distorsions de concurrence, mais aussi de faire progresser les droits sociaux et de réduire l’impact sur l’environnement. L’accord prévoit ainsi une limitation des subventions et des obligations de transparence financière. Mais aussi la participation des pays de l’Asean au programme Corsia de compensation des émissions de CO2, et dans le domaine social, des garanties en matière de droit du travail, comparables à celles fixées par l’Union européenne pour ses accords commerciaux.
Des engagements qui peuvent sembler relativement flous, mais qui peuvent faire bouger les lignes. A titre d’exemple, le fait que Singapore Airlines – qui est avec Thaï Airways et AirAsia l’une des principales compagnies aériennes de l’Asean – ait tout récemment annoncé sa décision de ne plus licencier ses hôtesses en cas de grossesse, participe de cet alignement des règles sociales. Mais cet exemple donne aussi la mesure de l’écart à combler.
Des possibilités nouvelles pour les compagnies
L’accord a surtout pour but de développer le trafic, en offrant des possibilités nouvelles aux compagnies. La plus importante est la possibilité pour les compagnies européennes, de desservir n’importe quel pays de l’Asean depuis n’importe quel pays de l’Union européenne, et non plus seulement depuis leur pays d’origine. Air France pourrait ainsi desservir Bangkok ou Singapour depuis Amsterdam, Francfort ou Rome. Elle pourrait même prolonger la desserte de Bangkok ou Singapour par celle de Hanoï ou Djakarta, dans la limite de 14 vols par semaine entre deux pays.
De quoi stimuler la concurrence et susciter des ouvertures de lignes. Mais aussi, de quoi conférer aux compagnies européennes et asiatiques, un avantage concurrentiel face aux compagnies du Golfe, qui ont su profiter de leur position géographique pour s’approprier une partie du trafic entre l’UE et l’Asean. Sur les quelque 8 millions de passagers comptabilisés en 2019 sur les lignes entre l’UE et l’Asean, plus de 10 % seraient passés par Dubaï, Doha et Abu Dhabi.
Mais encore faut-il que les compagnies de l’UE et de l’Asean soient capables d’en profiter. Pour l’heure, ce n’est pas le cas. Malgré la levée des restrictions sanitaires, le trafic entre l’Europe et l’Asie reste inférieur de 33 % à la même période de 2019. Et même avant la crise, les flux de trafic, relativement faibles, ne permettaient pas d’exploiter rentablement des lignes vers l’Asie du Sud-Est en dehors des grands « hubs » aéroportuaires européens et de leurs réseaux d’alimentation. Or ces grands aéroports européens sont également ceux où les créneaux horaires nécessaires pour desservir l’Asie avec des horaires acceptables, sont les plus difficiles à obtenir. Même si elle en avait l’envie, Air France n’est donc pas près de desservir Bangkok au départ de Francfort, et encore moins de Rome.
Le constructeur vietnamien VinFast construit son réseau européen
18/10/202
(AFP) – VinFast va développer un réseau de concessions en Europe d’ici début 2023, a annoncé lundi le jeune constructeur vietnamien d’automobiles au Mondial de Paris.
L’ouverture du premier « VinFast store » est prévue à Cologne, en Allemagne, en novembre 2022, a indiqué le constructeur dans un communiqué. Il devrait être suivi avant la fin de l’année par des sites en propre à Paris dans le quartier de la Madeleine, puis Nice, Amsterdam, Berlin, Munich, Francfort et Hambourg. Des nouveaux sites européens devraient également ouvrir début 2023 à Marseille, Rennes, Montpellier et Metz en France, où il vise une vingtaine d’ouvertures au total, ainsi qu’Oberhausen en Allemagne et La Haye et Rotterdam aux Pays-Bas.
Le groupe présente au Mondial de l’automobile, qui a ouvert lundi, quatre véhicules électriques dessinés par des studios italiens et fabriqués au Vietnam.
VinFast continue également à rechercher « un emplacement approprié pour une usine de production européenne, souligne le groupe. Il compte déjà des « centaines d’employés » en Europe et prévoit d’augmenter ce chiffre « de manière conséquente » dans les mois à venir.
La voie vers l’égalité des sexes dans la vie politique et publique au Vietnam
19/10/2022
Le Vietnam a mis en place un cadre juridique adéquat pour garantir l’égalité des sexes dans la vie politique et publique, a estimé la représentante résidente du PNUD au Vietnam, Ramla Khalidi.
Hanoï (VNA) – En ce qui concerne les femmes dans la prise de décision politique, le Vietnam a mis en place un cadre juridique adéquat pour garantir l’égalité des sexes dans la vie politique et publique. L’estimation a été donnée par la représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Vietnam, Ramla Khalidi, dans son article portant sur la voie vers l’égalité des sexes dans la vie politique et publique au Vietnam, à l’occasion de la Journée des femmes vietnamiennes, le 20 octobre.
Elle a indiqué que l’article 26 de la Constitution reconnaît clairement que les hommes et les femmes jouissent de droits égaux dans tous les domaines. Cela a été renforcé dans l’article 11 de la Loi sur l’égalité des sexes (2006). Le Vietnam a fait des progrès louables par rapport aux autres pays de la région. Selon le rapport 2022 du Forum économique mondial sur l’écart entre les sexes, le Vietnam obtient un score de 0,705 sur une échelle de 0 à 1 en termes d’indice sur l’écart entre les sexes, se classant 83e place parmi 146 pays, contre sa 87e place en 2021.
Lors des élections de 2021, la proportion de femmes députées à l’Assemblée nationale est passée à 30,26 %, la première fois que le Vietnam a franchi le seuil critique identifié comme nécessaire pour que les femmes aient un impact visible sur le processus de prise de décision.
Cependant, la participation des femmes aux plus hauts échelons de la direction du Parti et du gouvernement a considérablement diminué. Une seule femme est restée au Bureau Politique et la femme n’était plus présente dans les quatre plus hautes fonctions de direction du pays. La représentation des femmes au sein du gouvernement reste très faible, avec seulement deux des 22 ministères et agences au rang ministériel dirigés par la femme. Au cours des 10 dernières années (2012-2022), bien que les femmes représentent en moyenne 40 % du personnel ministériel, elles ne détiennent qu’environ 21 % des postes clés de direction. En outre, l’examen de la Stratégie nationale pour l’égalité des sexes 2011-2020 mené par le ministère du Travail, des Invalides et des Affaires sociales a révélé que les trois objectifs relatifs au leadership politique des femmes n’avaient pas été atteints au cours des 10 dernières années.
Dans ce contexte, le PNUD est prêt à aider le Vietnam à respecter ses engagements et ses objectifs en matière d’égalité des sexes dans le secteur public, a affirmé Ramla Khalidi. « Notre soutien dans les années à venir sera guidé par la Stratégie d’égalité des sexes 2022-2026 du PNUD, qui comprend les principaux domaines d’intervention suivants : Renforcer la mobilité, la voix et l’influence collectives des femmes ; faire progresser les politiques et les services publics sensibles au genre ; renforcer le leadership et la participation des femmes à la paix et à la reprise ; changer les normes sociales négatives; et faciliter de meilleures données et analyses pour l’élaboration des politiques. »
En 2022, année qui marque le 45e anniversaire de l’adhésion du Vietnam à l’Organisation des Nations Unies, le PNUD au Vietnam s’est fortement engagé à renforcer la mobilité, la voix et l’influence collectives des femmes et à promouvoir les jeunes femmes pour des postes de direction. Le PNUD a collaboré avec l’Union des femmes vietnamiennes pour établir trois réseaux de leadership féminin dans les provinces de Nghe An, de Thai Binh et de Kon Tum. Grâce au partenariat avec l’Académie nationale de politique de Ho Chi Minh, le PNUD a organisé un programme de formation spécial intitulé « Jeunes femmes prêtes à diriger » dans le but de renforcer les capacités de 30 jeunes femmes leaders prometteuses.
Le temps presse, non seulement en raison des échéances par rapport aux engagements pour les propres objectifs du Vietnam en 2025 et en 2030, mais plus important encore parce que la pleine participation des femmes est une condition préalable à un développement durable et inclusif qui ne laisse personne de côté. Alors, Ramla Khalidi a appelé une réaction commune entre le Vietnam et le PNUD pour pouvoir atteindre la parité hommes-femmes en politique.
Enfin, à l’occasion de la Journée des femmes vietnamiennes, elle encourage toutes les femmes vietnamiennes à briser et à surmonter les préjugés sociaux, à croire en leurs capacités et leurs contributions potentielles au développement du Vietnam. Le PNUD au Vietnam se réjouit de travailler avec les femmes vietnamiennes, le gouvernement, les organisations non gouvernementales, les agences et les partenaires de développement pour accélérer les efforts du pays pour parvenir à une participation égale et significative des femmes à la vie politique. – VNA
À propos des anciens objets de la dynastie Nguyên mis aux enchères en France
23/10/2022
Le Département du patrimoine culturel a demandé au ministère des Affaires étrangères de charger l’ambassade du Vietnam en France de vérifier les informations relatives à deux antiquités de la dynastie Nguyên qui sont sur le point d’être vendues aux enchères en France par l’agence de vente aux enchères MILLON.
Il s’agit d’un sceau en or coulé en 1823 sous le règne du roi Minh Mang (1820-1841) et d’un bol en or datant du règne du roi Khai Dinh (1917-1925). Sur la base des résultats des discussions avec l’agence de vente aux enchères, les parties concernées proposeront le plan le plus adapté (conformément aux lois du pays d’accueil et aux usages internationaux) pour « rapatrier » les deux antiquités susmentionnées au Vietnam dès que possible.
Deux antiquités en or vendues aux enchères en France
Selon un communiqué publié sur son site internet, l’agence de vente aux enchères française, fondée en 1928, mettra aux enchères 329 antiquités le 31 octobre à 11h (heure de Paris). Deux d’entre eux appartenaient à la dernière dynastie féodale vietnamienne, la dynastie des Nguyên (1802-1945).
Selon l’agence MILLON et certains experts en antiquités, le sceau d’or (lot 101/329) mis aux enchères est le sceau d’or « Hoàng đế chi bảo » appartenait au dernier empereur de la dynastie Nguyên. Dans l’après-midi du 30 août 1945, l’empereur Bao Dai a remis le seau d’or, l’épée du roi Khai Dinh au représentant du Viêt Minh, Trân Huy Liêu.
Le Département du patrimoine culturel du ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme a déclaré que le sceau était le « Hoang đế chi bao » (trésor de l’empereur), qu’il avait été utilisé pour les activités publiques et politiques du pays tout au long d’une période historique et portait des valeurs historiques et culturelles importantes.
Des antiquités qui ont été rapatriées au pays
Concernant le commerce illégal des antiquités et les efforts pour rapatrier les antiquités au Vietnam, un représentant du Département du patrimoine culturel a déclaré que le Vietnam a élaboré et perfectionné des réglementations juridiques sur la protection et la promotion des valeurs du patrimoine culturel.
Le Vietnam a adhéré à la Convention de l’UNESCO de 1970 sur la lutte contre le commerce illégal des biens culturels depuis 2005. En particulier, depuis que la loi sur le patrimoine culturel (2001) a été modifiée et complétée (en 2009) par une série des documents pertinents, la gestion des reliques, des antiquités et des trésors nationaux au Vietnam a été bien faite, avec la participation de la population et des agences de gestion concernées de l’État.
En 2002, le Premier ministre a promulgué une directive sur le renforcement des mesures de gestion et de protection des antiquités dans les sites et de prévention des fouilles illégales et du sauvetage des sites archéologiques. Le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme a également publié un certain nombre de circulaires pour renforcer la gestion des antiquités, des reliques et des trésors nationaux au Vietnam.
Selon un représentant du Département du patrimoine culturel, au cours des dernières années, la gestion et la protection des reliques, des antiquités et des trésors nationaux dans les musées et monuments ont fait des progrès. Ces dernières années, le nombre de cas de vols d’antiquités dans les musées et les monuments a considérablement diminué, tant en quantité qu’en gravité.
Avec la participation active du Vietnam à la mise en œuvre des directives de la Convention de l’UNESCO de 1970, un certain nombre de pays ont enquêté et restitué un certain nombre d’antiquités d’origine vietnamienne à notre pays.
Mobile Internet rules in Vietnam: report
23/10/2022
By Luu Quy
An overwhelming number of Vietnamese Internet users do so on mobile devices, according to a Ministry of Information and Communications report. It said there are 81.8 million mobile broadband subscribers, equivalent to 83% of users. The number of computer broadband subscribers was 20.73 million, or 21.04%. The report also said of mobile subscribers, 93.7 million use smartphones and 26.1 million use feature phones.
The 2022 Vietnam e-commerce white book from the Ministry of Industry and Trade showed that people are spending more time on the Internet, especially on mobile phones. An average person spends 6 hours and 38 minutes on the Internet every day, with 22% saying they are online for more than nine hours a day.
Internet speed is reasonably good. According to Ookla Speedtest, mobile download speed is 39.48 Mbps, higher than the global average of 33.17 Mbps. But Vietnam fell seven places to 52nd in the global Internet speed ranking in September, mainly because speeds have increased in other countries thanks to the popularity of 5G.
The Ministry of Information and Communications said it is amending the Internet service quality standard to set a minimum fixed Internet speed of 50 Mbps.
La plus grande raffinerie du Vietnam doit fonctionner à pleine capacité pour répondre à la demande de carburant
25/10/2022
La plus grande raffinerie du Vietnam fonctionnera à pleine capacité au quatrième trimestre afin d’assurer un approvisionnement stable en produits pétroliers pour le marché intérieur, a déclaré mardi son propriétaire, Nghi Son Refinery and Petrochemical (NSRP).
La raffinerie, d’une capacité de 200 000 barils par jour, fournira 2,4 millions à 2,5 millions de mètres cubes de produits pétroliers au cours de la période octobre-décembre, comme elle s’y est engagée, a-t-elle indiqué dans un communiqué. Cette déclaration intervient quelques jours après que plusieurs stations-service du sud du Vietnam ont fermé ou limité leurs ventes, invoquant des difficultés financières, selon les médias d’État.
« Récemment, l’approvisionnement en carburant de l’étranger vers le Vietnam a rencontré de nombreuses difficultés qui ont peut-être conduit à une pénurie de produits pétroliers chez certains agents pétroliers et stations-service de détail », a déclaré la NSRP.
Jeudi, l’autre raffinerie du pays, Binh Son, a déclaré qu’elle avait augmenté sa production pour répondre à la demande intérieure de carburant et qu’elle fonctionnait à 109 % de sa capacité nominale. Les deux raffineries combinées répondent à environ 70 % des besoins en carburant raffiné du Vietnam.
Mercredi, le ministère de l’Industrie et du Commerce a demandé à la Banque d’État du Vietnam d’aider les négociants en carburant locaux à avoir un meilleur accès aux devises étrangères pour payer les importations, car ils sont confrontés à une forte augmentation des prix.
Les importations de carburant raffiné du Vietnam au cours des neuf premiers mois de cette année ont augmenté de 22,7 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 6,52 millions de tonnes, mais la valeur des importations a augmenté de 131 % pour atteindre 6,8 milliards de dollars, selon les données des douanes gouvernementales.
NSRP est détenue à 35,1 % par la société japonaise Idemitsu Kosan Co, à 35,1 % par Kuwait Petroleum, à 25,1 % par la société pétrolière d’État vietnamienne PetroVietnam et à 4,7 % par Mitsui Chemicals Inc.
Nouilles et voiture électrique, le mode d’emploi du Vietnam en 2022
26/10/2022
https://www.gavroche-thailande.com
Par Guy Mettan
C’est une histoire qui commence par un restaurant de nouilles en Ukraine en 1993 et qui continue aujourd’hui au Vietnam sous la forme du premier conglomérat du pays avec un chiffre d’affaires de 5 milliards de dollars en 2021. Entre-temps, son fondateur, Pham Viet Quang, 54 ans, qui s’était établi à Kharkov après avoir terminé ses études de géologie à Moscou, est devenu le premier milliardaire vietnamien avec une fortune estimée à 8 milliards de dollars et un groupe qui compte parmi les 50 plus grands d’Asie. Une trajectoire qui n’a rien à envier à celle des garages de Bill Gates et Steve Jobs.
Après avoir vendu son usine ukrainienne de produits alimentaires pour 150 millions de dollars à Nestlé en 2000, l’entrepreneur est rentré à Hanoï où il a commencé par investir très classiquement dans l’immobilier et la construction, puis le commerce de détail, les stations balnéaires, le textile, les télécoms, la médecine, l’électronique, l’enseignement universitaire et depuis 2018 dans les voitures, les scooters et les autobus électriques, sous les marques VinFast et VinBus.
Cette même année, le groupe investit 1,3 milliard d’euros dans la construction d’une mégafabrique dans la zone industrielle de Haiphong, proche du port, sur un site de 335 hectares. Les usines sont achevées deux ans plus tard et, depuis 2020, malgré la crise du Covid, elles ont entamé la production en série de modèles électriques haut de gamme. Le design est assuré par l’italien Pininfarina, la plate-forme d’assemblage par les allemands BMW et Siemens, les 1200 robots de montage par ABB et la direction des opérations par d’anciens cadres de General Motors, Ford ou Skoda.
Résultat : des chaînes de montage capables de produire un scooter toutes les minutes (480 par jour) et 38 voitures par heure. Les robots sont programmés pour fabriquer les modèles et choisir les couleurs et les équipements de façon instantanée selon les besoins du marché.
Trois quarts des composants, y compris les batteries électriques produites dans une usine flambant neuve qui vient d’être inaugurée dans le centre du pays, sont fabriqués sur place. Au final : nous avons pu tester des voitures au design décoiffant, aux moteurs nerveux et à la conduite déroutante puisqu’il n’y pas de tableau de bord et que tout se règle sur écran et par affichage holographique.
L’an dernier, le groupe a investi une somme équivalente dans une mégafabrique qui doit ouvrir ses portes en Caroline du Nord en juillet prochain, à quelques encablures du cœur même des empires Tesla et General Motors. Une filiale a été ouverte à Francfort et l’Europe est la prochaine cible. L’intention est claire : devenir le No 2 mondial de la voiture électrique, avec des standards équivalents, mais à un prix plus abordable et avec un service après-vente supérieur à celui du No 1.
Car plus qu’une voiture, VinFast entend vendre un service intégré, le but étant à terme de remplacer la longue et fastidieuse recharge des batteries par des station-services où l’on changerait simplement de batterie – une chargée contre une déchargée – en moins de temps qu’il n’en faut pour un faire un plein de benzine.
Les ambitions sont immenses, surtout pour un groupe qui émane d’un pays où l’on croise encore des buffles sur les routes de campagne. Mais quand on sait qu’il lui aura fallu moins de cinq ans pour construire deux mégafactories et une usine de batteries, on se dit que son nom – VI(et)N(am)FAST – n’est peut-être pas usurpé.