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Revue de presse Vietnam / Juin 2023

Sélectionnée par Michel Pédoussaut Violence scolaire : agissons ensemble ! 3 juin 2023 https://lecourrier.vn/violence-scolaire-agissons-ensemble/1181437.html La violence à l’école est un phénomène préoccupant qui a de graves conséquences sur le climat scolaire et l’épanouissement des élèves. Il est nécessaire de

Sélectionnée par Michel Pédoussaut

Violence scolaire : agissons ensemble !

3 juin 2023

https://lecourrier.vn/violence-scolaire-agissons-ensemble/1181437.html

La violence à l’école est un phénomène préoccupant qui a de graves conséquences sur le climat scolaire et l’épanouissement des élèves. Il est nécessaire de mettre en place une stratégie qui permet d’y mettre fin pour les protéger.

La scolarité occupe une part importante dans la vie des enfants qui dépensent une grande quantité d’énergie à l’école. Cette dernière joue ainsi un rôle crucial dans leur développement tant physique que psychique.

Malheureusement, dans certains cas, l’établissement n’est plus un environnement sûr, et les élèves y sont confrontés à des violences scolaires. Ils peuvent devenir victimes de brimades et d’actes d’intimidation, de répression, de châtiment corporel ou de harcèlement sexuel, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de la salle de classe.

Des chiffres alarmants

Selon les statistiques de l’UNICEF en 2018, environ 150 millions d’élèves âgés de 13 à 15 ans, soit la moitié d’entre eux, ont été victimes de harcèlement à l’école et à ses abords. Environ un élève sur trois dans cette tranche d’âge est impliqué dans des bagarres.

Les violences en milieu scolaire entraînent des dommages estimés à 7.000 milliards d’USD chaque année. Elles touchaient près de 600.000 étudiants en Thaïlande en 2018.

La République de Corée en a enregistré 11.749 cas en 2013, et ce chiffre a doublé en 2019 pour s’établir à plus de 31.000, dont la moitié était des violences physiques.

Au Laos, une enquête menée en 2019 a révélé qu’un élève sur six, âgé de moins de 18 ans, était victime d’actes de violence.

Au Việt Nam, une récente étude menée par le ministère de l’Éducation et de la Formation a rapporté qu’en une année, il y avait près de 1.600 cas de conflits à l’école et à ses abords, et un élève sur 11.000 était contraint d’interrompre son apprentissage pour cette raison.

Les causes des violences sont multiples et variées. Elles sont souvent liées à la situation familiale telle que la pauvreté et la toxicomanie. Elles peuvent également découler de conflits entre amis ou de désaccords avec d’autres jeunes.

La famille joue un rôle crucial dans l’inhibition des comportements violents chez les adolescents. En effet, une personne vivant dans un milieu familial marqué par des conflits subit des traumatismes tout au long de son enfance.

Une éducation très sévère ou des parents violents ont des effets néfastes sur sa santé physique et mentale.

Par ailleurs, les agressions physiques telles que les coups de poing ou de pied, les tirages de cheveux, les jets de cailloux, les bousculades, les insultes… causent des blessures physiques et, plus gravement, laissent des cicatrices indélébiles dans l’esprit des enfants.

De nombreux élèves souffrent ainsi de troubles psychologiques tels que la dépression, l’anxiété, l’obsession et la phobie, qui peuvent conduire à des pensées suicidaires.

Des histoires quotidiennes

Une mère résidant dans l’arrondissement de Ba Dinh, à Hanoï, raconte qu’elle est contrainte de rester à la maison pour s’occuper de son enfant, qui est en première année de primaire, car il refuse d’aller à l’école en raison des mauvais traitements qu’il a subis en classe.

H.L.N.A, une élève de terminale dans un lycée à Hô Chi Minh-Ville, se souvient qu’au collège, elle a été isolée et diffamée parce qu’elle était en désaccord avec un groupe de camarades. Des exemples de violences qui se déroulent quotidiennement dans les écoles, du Nord au Sud du pays.

Le Pr. associé Docteur Trân Thành Nam, doyen de la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université nationale de Hanoï, met en lumière les traumatismes physiques et psychologiques subis par les victimes de la violence scolaire, qui doivent vivre souvent dans la peur et l’inquiétude.

« S’ils ne bénéficient pas d’une aide appropriée, la situation ne fait qu’empirer”, avertit-il.

Selon M. Nam, si les violences directes sont en baisse, celles en ligne ont tendance à la hausse. Les réseaux sociaux occupent actuellement une place incontournable dans la vie quotidienne, en particulier des jeunes, leur offrant à la fois des connaissances et des informations, mais leur montrant également des contenus violents, blessants et humiliants. Ainsi, ils peuvent présenter un réel danger s’ils sont mal utilisés.

« Il est impératif de prendre des mesures pour mettre fin à toutes les formes de violence, quel que soit le moyen utilisé, afin de garantir un climat scolaire serein pour l’épanouissement des élèves », indique Trân Thành Nam.

Les chiffres alarmants et la situation actuelle mettent en évidence l’importance cruciale de prendre en compte les violences à l’école, tant par les responsables des établissements scolaires que par les parents et les organisations sociales. L’UNICEF a proposé des solutions telles que l’élaboration et l’application de lois visant à en protéger les élèves, tout en renforçant les mesures de prévention. Au Việt Nam, la lutte contre ce phénomène reste un défi, mais rien n’est insurmontable.

Consultations psychologiques

La mise en place de bureaux de consultation psychologique au sein des établissements éducatifs permet de soulager efficacement les difficultés rencontrées par les élèves victimes de violence scolaire.

Hông D., élève du collège Dich Vong, dans l’arrondissement de Câu Giây, à Hanoï, a été confronté à des intimidations.

Il témoigne : « En venant chaque jour au bureau de consultation psychologique, ma situation s’est améliorée. Ici, je peux dessiner, faire ce que j’aime et jouer avec d’autres amis qui rencontrent des difficultés comme moi ».

Afin de lutter contre les violences scolaires, il est essentiel d’accorder une grande importance à la prévention de l’agression et à l’intervention précoce.

Dang Hoa Nam, directeur du Département des enfants du ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales, souligne que l’une des solutions extrêmement importantes consiste à augmenter les consultations psychologiques dans les établissements scolaires afin de veiller à la santé mentale des élèves.

Il est essentiel que les parents, les enseignants, les éducateurs spécialisés et les psychologues soient extrêmement vigilants. Les échanges entre les parents et les enseignants sont aussi nécessaires.

Face à la multiplication des cas, en début de cette année, le ministère de l’Éducation et de la Formation a décidé de renforcer les consultations psychologiques pour les élèves et étudiants.

Il a également demandé d’intégrer des informations sur le savoir-vivre dans le programme scolaire, ainsi que d’établir un « Manuel de lois et de compétences sur la prévention et la lutte contre la violence et les abus sexuels à l’école ».

Un climat scolaire serein est une condition essentielle pour assurer les bonnes conditions de travail, le bien-être et l’épanouissement des élèves.

Tout acte de violence doit prendre fin pour que ceux-ci puissent grandir et se développer de la meilleure des façons.

Chine + 1 = ASEAN, une recette de succès

 15 juin 2023

https://www.allnews.ch/partenaires/content/chine-1-asean-une-recette-de-succ%C3%A8s

La région ASEAN est bien positionnée pour profiter de la réorientation des chaînes de production.

La pandémie, la guerre et des tensions politiques croissantes ont conduit les entreprises multinationales à revoir leurs chaînes d’approvisionnement mondiales et leurs sites de production.

La région ASEAN est bien positionnée pour profiter de cette réorientation.

Basé à Pékin, BOE-Technology, un fournisseur d’écrans électroniques pour les fabricants mondiaux de smartphones prévoit d’investir des centaines de millions de dollars dans de nouvelles usines au Việt Nam, suivant ainsi son client Samsung. Apple, un autre client de BOE, qui envisage selon certains médias de fabriquer ses MacBook en Thaïlande.

La Chine est toujours une puissance de production mondiale, mais de nombreuses entreprises ont des vues sur l’Asie du Sud-Est et le bloc des dix membres de l’ASEAN (Association des nations de l’Asie du Sud-Est). Afin de diversifier leurs risques dans la chaîne d’approvisionnement, elles adoptent désormais une stratégie dite «China plus one».

Une force émergente

Si l’ASEAN était un pays, elle serait le troisième État le plus peuplé au monde après l’Inde et la Chine.

Mais, contrairement à la Chine et au Japon, où les chiffres de la population ont déjà atteint leur apogée, la région de l’ASEAN est jeune et en pleine croissance.

L’âge moyen y est de 30 ans. En Chine, celui-ci est de 39 ans, alors qu’au Japon, aux États-Unis et en Europe, la moyenne atteint respectivement 49, 38 et 42 ans.

La croissance rapide de la classe moyenne de la région de l’ASEAN stimule la consommation. Le PIB par habitant devrait croître de 3 à 4% par an dans la plupart des pays de la région d’ici à 2030.

Les investisseurs mondiaux peuvent en profiter en se diversifiant dans cette région. Les valorisations sont actuellement raisonnables et les fonds mondiaux sous-pondèrent l’ASEAN.

Extension de la production

Autant la pandémie que les tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis ont révélé la vulnérabilité des chaînes d’approvisionnement.

Les entreprises se sont trop reposées sur la mondialisation et les processus de flux tendus. L’invasion russe en Ukraine a par ailleurs interrompu l’approvisionnement de nombreuses matières premières et affaibli les réseaux logistiques mondiaux. Tous ces facteurs ont accéléré la réorientation des chaînes d’approvisionnement.

Avec la relocalisation, l’Asie du Sud-Est a rattrapé la Chine ces dernières années en ce qui concerne les investissements directs étrangers et est devenue l’une des principales destinations en Asie.

Des centres de production compétitifs voient le jour un peu partout dans la région. Dans le domaine de la production d’électronique, le Việt Nam ressemble de plus en plus à une mini-Chine.

En Malaisie, on fabrique des ordinateurs de bureau pour des marques comme HP et Dell. En Thaïlande, un nouveau centre régional de production automobile se développe.

L’Indonésie dispose de ressources abondantes qui lui permettent de développer l’extraction du nickel et la production associée de batteries pour véhicules électriques.

Dans le sillage de cette croissance, les exportations ont fait un bond en avant: en 2022, l’Asie du Sud-Est a enregistré une croissance de 22,6% de ses exportations de marchandises, soit la hausse la plus élevée parmi les régions asiatiques. Parallèlement, c’est en Asie du Sud-Est que les exportations de services (+19,1%) ont augmenté le plus rapidement en Asie.

Graphique : L’Asie du Sud-Est en tête de la croissance des exportations en Asie
Les marchés vont-ils suivre les usines ?

Le développement des marchés financiers de l’ASEAN est à la traîne des investissements des entreprises.

Ainsi, les pays d’Asie du Sud-Est représentent ensemble moins de 8% de l’indice MSCI Emerging Asia, alors que la part de l’Inde, dont le PIB était inférieur à celui des pays de l’ASEAN en 2022, est d’environ 18%.

Il y a des raisons à cette situation.

Pour des étrangers, les systèmes juridiques, les infrastructures de marché et la bureaucratie sont difficiles à comprendre. De plus, un manque de liquidité générale a effrayé certains investisseurs et le souvenir de l’effondrement des monnaies lors de la crise financière asiatique de 1997-98 reste présent.

Malgré ces préoccupations, les pays d’Asie du Sud-Est ont progressé dans le renforcement de leurs bilans et l’amélioration de leurs systèmes juridiques. Surtout, beaucoup ont réduit leur dépendance vis-à-vis des financements externes grâce à la croissance des marchés de capitaux nationaux.

La plupart des pays de l’ASEAN ont également accumulé des réserves de change bien plus importantes que celles qu’ils avaient constituées lors des crises financières précédentes.

Si l’infrastructure financière de la région semble encore sous-développée, cet aspect et les autres facteurs mentionnés signifient aussi qu’il existe une marge pour la croissance future et des avantages pour les investisseurs précurseurs.

L’ASEAN a le potentiel de devenir une nouvelle usine du monde.

Ce qu’El Niño signifie pour les récoltes des agriculteurs

 15 juin 2023

https://seppi.over-blog.com/2023/06/ce-qu-el-nino-signifie-pour-les-recoltes-des-agriculteurs-allemands.html

par Peter Laufmann, AGRARHEUTE* © stock.adobe.com/boonchok

El Niño touche de vastes régions du monde. Les sécheresses et les mauvaises récoltes en sont une conséquence. Cela concerne également les agriculteurs en Allemagne.

El Niño est de retour.

Le premier indice du retour de ce phénomène météorologique était l’automne dernier des eaux chaudes au plus profond du Pacifique tropical occidental.

L’Organisation Météorologique Mondiale annonce désormais une probabilité de 70 pour cent d’effet de juin à août. De juillet à septembre, elle est même de 80 pour cent.

Cela pourrait faire encore grimper la température moyenne mondiale, l’objectif de 1,5 degré risquant de basculer au plus tard l’année prochaine.

El Niño modifie les conditions météorologiques et donne des sueurs froides aux agriculteurs du monde entier. Même si les cultures du Sud sont les plus touchées, El Niño ne laisse pas les agriculteurs allemands indifférents

El Niño augmente le risque de sécheresse et d’inondations

L’origine du phénomène semble être un affaiblissement des vents alizés. Normalement, ils soufflent fortement vers l’Ouest.

Lorsqu’ils ne le font plus dans l’Océan Pacifique, l’eau chaude s’étend en partie jusqu’à la côte de l’Amérique du Sud. Il y a donc plus de nuages, plus de pluie et des risques d’inondations.

Parallèlement, il n’y a plus autant d’eaux profondes froides et riches en nutriments qui remontent.

Cela signifie qu’il n’y a plus de base alimentaire pour le plancton et donc aussi pour les poissons, les oiseaux marins, les phoques et les pêcheurs.

Ailleurs, c’est l’effet inverse qui se produit. Il y a moins de précipitations.

L’Australie, l’Afrique de l’Est, l’Asie du Sud-Est et l’Inde sont les plus touchées. La sécheresse et les incendies sont à prévoir dans le sillage d’El Niño.

Les riziculteurs d’Asie du Sud-Est s’attendent à une mauvaise récolte

Si on regarde dans le monde entier, des messages montrant les conséquences du phénomène climatique apparaissent partout.

Ainsi, le gouvernement thaïlandais conseille aux riziculteurs de ne prévoir qu’une seule récolte cette année. La normale serait d’en avoir deux, mais cette restriction vise à économiser l’eau. Cela peut avoir des conséquences, car la Thaïlande est tout de même le deuxième exportateur de riz au monde.

Et d’autres producteurs de riz asiatiques comme le Việt Nam, l’Indonésie et les Philippines s’attendent également à des rendements plus faibles. La réduction des quantités pourrait faire grimper les prix sur le marché mondial.

Mais cela dépend encore des quantités fournies par la Chine et l’Inde.

Les agriculteurs d’Australie, d’Afrique et d’Amérique du Sud également touchés

Au Zimbabwe et dans d’autres pays d’Afrique australe, on s’attend également à des récoltes plus faibles à cause d’El Niño.

Cela rend les importations de nourriture nécessaires et met en danger la stabilité économique et politique.

Selon la situation alimentaire mondiale, les conditions sèches seront également présentes en Australie, au Brésil, en Bolivie et au Guatemala par exemple.

D’un autre côté, les météorologues s’attendent à plus de pluie en Argentine, en Turquie et aux États-Unis.

El Niño affecte un quart des terres arables

Pris isolément, ces événements sont tous locaux.

Mais dans l’ensemble, il s’agit d’un phénomène destructeur. Un bon quart des terres arables mondiales est affecté. Majoritairement de manière négative.

Selon une étude publiée dans la revue « Agricultural Systems », El Niño affecte négativement 12,8 pour cent des terres pour le blé et positivement 2,1 pour cent, 13,4 pour cent contre 6,4 pour cent pour le riz, 11,8 pour cent contre 10,2 pour cent pour le maïs et 8,4 pour cent contre 18,3 pour cent pour le soja.

Des billions de pertes dues à El Niño

Selon une étude publiée dans la revue « Science », l’effet tire toute l’économie vers le bas.

Les géoscientifiques Christopher W. Callahan et Justin S. Mankin du Dartmouth College dans le New Hampshire ont examiné les coûts d’El Niño entre 1982 et 1983 ainsi qu’entre 1997 et 1998. Selon eux, El Niño a entraîné une perte de revenus de 4,1 billions [milliers de milliards] de dollars entre 1982 et 1983. La phase de 1997 à 1998 a même détruit 5,7 billions.

Les scientifiques sont inquiets, car ces coûts donnent également une idée de ce à quoi il faut s’attendre sur le plan économique en raison de la crise climatique.

Ce qui compte maintenant, c’est de savoir quand El Niño va frapper de plein fouet. Si la pluie arrive à temps pour la récolte. Ou s’il n’y a pas de pluie.

Qu’est-ce que cela signifie pour les agriculteurs (en Allemagne) ?

El Niño concerne aussi les agriculteurs allemands. Pas directement du côté de la météo, mais la hausse des températures augmente le risque de canicule et de sécheresse en Allemagne. Enfin, les exploitations allemandes sont elles aussi enracinées dans la structure du marché mondial. Les mauvaises récoltes font grimper les prix et modifient les chaînes d’approvisionnement.

La fin est toutefois encore ouverte. Ces derniers mois, par exemple, les prix des céréales ont baissé.

Et les récoltes en Europe devraient être élevées. Le marché est en principe bien approvisionné.

El Niño pourrait avoir un effet quasi positif pour les agriculteurs nationaux et soutenir les prix.

* Peter Laufmann travaille comme chef de texte à la rédaction d’AGRARHEUTE. Le rédacteur et auteur travaille depuis de nombreuses années dans le journalisme environnemental et scientifique. Son intérêt porte régulièrement sur le grand écart entre l’utilisation et la protection des ressources naturelles.

Source : Was El Niño für die Ernte deutscher Landwirte bedeutet | agrarheute.com

Coupures de courant, sécheresse… les investisseurs étrangers subissent la canicule

16 juin 2023

https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/vietnam-coupures-de-courant-secheresse-les-investisseurs- etrangers-subissent-la-canicule-dad7f0bcbe6d59ce4f38a15db0f0eb6c

Un épisode aigu de canicule et de sécheresse, dans le Nord du Việt Nam ces dernières semaines, a mis sous tension les investisseurs étrangers, qui déplorent de lourdes pertes en raison des coupures d’électricité de plus en plus fréquentes.

Electronique, automobile, textile… Le pays d’Asie du Sud-Est, en plein essor, abrite les usines de multinationales clés, parmi lesquelles Samsung ou Foxconn, le fournisseur d’Apple.

Mais son modèle économique a touché ses limites sous l’effet de conditions météorologiques extrêmes, entre un record de chaleur battu début mai (44,1 degrés Celsius) et un niveau des eaux exceptionnellement bas.

La semaine dernière, dans plusieurs régions du Nord, où beaucoup de géants manufacturiers se sont implantés, non loin de la capitale Hanoï, les autorités ont exigé de diviser par deux la consommation d’énergie, face aux problèmes d’approvisionnement.

Certains jours, l’électricité a manqué durant de longues heures dans des usines, qui n’ont parfois pas reçu de préavis, ou alors à la dernière minute.

« Nous avons eu une coupure de 26 heures. Ca nous a coûté des dizaines de milliers de dollars ce jour-là. Ce n’est pas beau du tout« , souffle Vu Chi Hieu, directeur d’une entreprise vietnamienne d’aluminium, dans la province de Bac Ninh.

La répétition des coupures d’électricité a poussé les chambres de commerce japonaise (JCCI), sud-coréenne et européenne à demander au gouvernement communiste une réponse rapide à une crise qui se chiffre en millions de dollars de pertes.

Une seule coupure a coûté plus de 190.000 dollars (175.000 euros) aux cinq entreprises manufacturières installées dans un parc industriel, explique Susumu Yoshida, du JCCI.

« Le montant total des pertes dans les parcs industriels du Nord du Việt Nam semble impossible à évaluer », assure le responsable.

Le Việt Nam, 97 millions d’habitants, consomme de plus en plus d’électricité, mais ses sources d’énergie se tarissent, dans un contexte de changement climatique qui le contraint à revoir sa dépendance nationale au charbon.

Retards, frais supplémentaires…

La moitié des besoins du Nord du pays repose sur l’hydroélectricité, qui tourne au ralenti en raison de la sécheresse. Au barrage de Thac Ba, l’un des plus grands du pays, deux des trois unités de production ont été mises à l’arrêt.

Dans le même temps, les fortes chaleurs, et le besoin de climatisation qui en résulte, ont conduit à une hausse de la demande de 20%, d’après Nguyen Quoc Trung, directeur adjoint du centre national en charge de répartir l’électricité sur le territoire.

« La pénurie de courant a été et sera intense dans le Nord, jusqu’à début juillet, » précise le responsable, lors d’une table ronde à Hanoï.

Son supérieur, Nguyen Duc Ninh, a été suspendu de son poste de directeur mercredi, dans l’attente d’une enquête des autorités sur les coupures à répétition.

Dans la ville portuaire d’Haiphong, plusieurs associations représentant des entreprises vietnamiennes de logistique et de transport maritime ont déposé des plaintes contre l’électricien public EVN.

Pour chaque coupure de courant de plus de six heures, ces entreprises peuvent être amenées à indemniser les navires en attente à quai, qui paient une redevance d’amarrage pouvant aller jusqu’à 50.000 dollars, en plus d’amendes en cas de retard de livraisons, ont-elles assuré.

La Corée du Sud, le principal investisseur étranger du Việt Nam, s’est aussi plainte des coupures d’électricité, deux à trois fois dans la semaine.

« Le problème de coupure sera très sérieux pas uniquement pour les entreprises déjà installées au Việt Nam, mais aussi pour nous qui essayons d’attirer des investisseurs à venir ici », décrit Hong Sun, président de la chambre de commerce sud-coréenne au Việt Nam.

Les plongées intempestives dans le noir ternissent l’image du Việt Nam, qui se targue d’avoir l’une des croissances les plus dynamiques d’Asie du Sud-Est.

Objectif 2%

Des clients qui cherchent à s’installer « se demandent si c’est un problème à court terme ou si c’est récurrent », assure Kevin Hawkins, avocat à Hô Chi Minh-Ville (Sud).

Le gouvernement, qui s’est fixé des objectifs ambitieux de neutralité carbone, veut économiser au moins 2% d’électricité par an entre 2023 et 2025.

Thibaut Giroux, président de Stolz-Miras, un sous-traitant industriel qui fournit Nestlé, Unilever et Bayer, assure auprès de l’AFP que les autorités lui ont demandé de réduire de 10% sa consommation électrique, et ce dès maintenant, jusqu’en 2025.

Son usine est pourtant basée dans le Sud, dans la province de Dong Nai, loin du Nord durement touché par les coupures de courant.

Pour répondre à leurs exigences, « je devrais réduire la production parce que ce sont les machines qui consomment l’électricité », explique celui qui est aussi président de la chambre de commerce française au Việt Nam.

« Si je fais ça, je meurs lentement », admet-il.

La chambre de commerce japonaise a de son côté envoyé un avertissement.

Si des mesures appropriées ne sont pas déployées, « certaines entreprises membres peuvent envisager de déplacer certains lieux de production » hors du Việt Nam, a-t-elle prévenu publiquement.

Le dessalement des eaux, quand l’utiliser et à quel prix ?

16 juin 2023

httpshttps://theconversation.com/le-dessalement-des-eaux-quand-lutiliser-et-a-quel-prix-207232

par Corinne Cabassud Professeure des Universités en Génie des Procédés et Environnement, INSA Toulouse

La tentation est grande de dessaler l’eau de mer pour disposer d’une eau douce utilisable pour les activités humaines, et notamment pour la boire. En effet, les eaux salines sont abondantes et accessibles : elles couvrent 75 % de la planète, représentent plus de 97 % du volume des eaux sur Terre, et 11 % de la population mondiale habite à moins de 10 kilomètres d’une eau saline.

Les technologies de dessalement sont disponibles et utilisées depuis une cinquantaine d’années dans des régions souffrant d’un stress hydrique. Elles peuvent parfois être indispensables car la seule solution pour un accès à l’eau potable des populations, mais parfois leur usage est plus discutable.

Aujourd’hui, dans un contexte à la fois de stress hydrique et de transition énergétique et environnementale, on peut s’interroger sur la place à donner au dessalement.

Quand des eaux douces souterraines ou de surface sont disponibles, ce qui est encore largement le cas en France, il est

préférable énergétiquement, économiquement et environnementalement de les utiliser pour potabiliser l’eau.

Par contre, quand la seule ressource en eau disponible est une eau de mer, le dessalement permet un accès à l’eau potable pour tous.

Comment sépare-t-on les sels de l’eau ?

On dessale principalement des eaux de mer ou des eaux souterraines proches des côtes influencées par les eaux de mer et dites eaux saumâtres.

Une eau de mer contient surtout des sels (et majoritairement NaCl, le sel de table), à une concentration qui peut varier selon la mer ou l’océan et le lieu de prélèvement et qu’on considère en moyenne à 35 grammes de sels par litre d’eau de mer.

Elle contient aussi des fines particules, des matières organiques, des algues et microorganismes. Parmi les particules, on observe la présence croissante de micro et nanoparticules de plastiques due à l’activité humaine.

Pour transformer une eau de mer ou saumâtre en eau douce, il faut séparer les sels et les molécules d’eau.

Quand un mètre cube d’eau de mer est dessalé on récupère environ 500 litres d’eau dessalée, et 500 litres d’un concentrat ou saumure enrichi en sels. Avant cette séparation, qui constitue l’opération de dessalement à proprement parler, il faut prétraiter l’eau de mer pour la débarrasser d’une grande partie des particules, matières organiques, algues et microorganismes, pour assurer la productivité de la séparation sel/eau.

La plus grande usine d’Europe de dessalement de l’eau de mer est installée près de Barcelone, en Espagne. Sa capacité quotidienne est de 200000 mètres cubes d’eau potable.

Au global, une installation de dessalement comporte un pompage de l’eau saline pour approvisionner l’usine de dessalement, des prétraitements, une opération de dessalement, et une dispersion des saumures en mer, en utilisant des techniques appropriées pour ne pas perturber le milieu naturel.

Si l’eau dessalée est destinée à la consommation humaine, une opération de reminéralisation est nécessaire.

Aujourd’hui on dispose de deux technologies principales pour dessaler l’eau de mer ou saumâtre :

  • l’osmose inverse, qui est basée sur une séparation physique des sels et de l’eau grâce à une membrane qui laisse passer les molécules d’eau mais retient les sels. Pour faire passer l’eau au travers de la membrane, il faut des pompes pour appliquer une pression forte (50 à 70 bars ; la pression doit être plus importante quand la concentration en sels augmente en fonction du lieu de prélèvement) ;
  • la distillation, qui est basée sur un changement d’état de l’eau, que l’on vaporise en lui apportant de la chaleur. La vapeur d’eau ne contient pas de sels et est condensée sur des parois froides, ce qui permet de récupérer l’eau.
Où dessale-t-on de l’eau de mer aujourd’hui ?

Techniquement on est donc capable de dessaler des eaux et le dessalement se développe. En 2020, près de 100 millions de mètres cubes (soit 100 milliards de litres) d’eau dessalée sont produits chaque jour dans le monde et le dessalement est en plein développement, avec un taux de croissance annuel moyen de 7,5 % depuis 2010.

Les plus grands utilisateurs sont des pays riches souffrant d’une pénurie d’eau douce et disposant de gaz ou pétrole pour faire marcher les installations, tels que l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Les USA dessalent depuis très longtemps des eaux souterraines côtières salées ou colorées.

En Europe, le pays le plus utilisateur du dessalement est l’Espagne, qui manque d’eau douce sur ses côtes méditerranéennes et compte un millier d’installations de dessalement (publiques ou privées).

La ville de Barcelone est équipée d’une installation de dessalement des eaux de mer, qui peut délivrer 200000 mètres cubes d’eau potable chaque jour. Depuis la sécheresse de 2022, elle est poussée à sa capacité maximale pour alimenter, selon ses exploitants, jusqu’à 33 % des habitants de Barcelone et de la métropole. Deux ans auparavant, 3 % seulement des eaux distribuées étaient produites par dessalement. Cette installation a été construite en 2009 après des périodes de sécheresse, qui avaient conduit la ville à s’approvisionner en eau par des containers en provenance de Marseille et à rationner les quantités d’eau distribuées.

Le dessalement est énergivore et a de forts impacts environnementaux

Le dessalement contribue aux émissions de gaz à effets de serre, notamment par son utilisation d’énergie. Au total dans le monde, on estime que le dessalement par osmose inverse utilise 100 TWh d’énergie électrique et émettait 76 millions de tonnes de CO₂ en 2014, avec une prévision de 400 millions de Tonnes de CO₂ estimées pour 2050.

La seule opération de séparation sel/eau, que ce soit par osmose inverse ou par distillation, nécessite une énergie théorique minimale de l’ordre de 1 kWh par mètre cube d’eau produite.

À cela, il faut ajouter sur chaque site les énergies nécessaires pour l’approvisionnement en eau, la distribution de l’eau traitée et la diffusion des saumures qui dépendent de l’emplacement de l’installation, et l’énergie nécessaire pour prétraiter et reminéraliser l’eau, qui dépendent de la qualité de l’eau de mer.

En pratique, pour le dessalement, on dépasse encore largement la valeur théorique minimale.

L’osmose inverse consomme actuellement 2 kWh à elle seule pour produire un mètre cube d’eau dessalée à partir d’eau de mer, et pour une installation complète de dessalement le coût énergétique total peut représenter jusqu’à 4 kWh par mètre cube.

Néanmoins, l’osmose inverse consomme moins d’énergie que la distillation, c’est la raison pour laquelle elle se développe plus (notamment dans les pays non producteurs de gaz et de pétrole) et est actuellement la technologie de dessalement la plus utilisée dans le monde actuellement.

Il est encourageant de noter que dans les années 1970, le coût énergétique de l’osmose inverse était de 20 kWh par mètre cube et que la recherche et le développement de nouvelles membranes, et surtout d’équipements de récupération de l’énergie de pression, ont permis de réduire d’un facteur 10 les coûts énergétiques du dessalement par osmose inverse.

Des efforts de recherche et d’innovation sont en cours dans de nombreuses équipes de recherche internationales pour tenter de s’approcher mieux du minimum, par exemple en développant de nouvelles membranes ou en améliorant le procédé d’osmose inverse ou les prétraitements.

À noter, l’utilisation d’énergie électrique d’origine renouvelable (éolien, solaire ou force marée-motrice) pour dessaler l’eau de mer par osmose inverse a fait l’objet de travaux de recherches dans de nombreux laboratoires de par le monde. Toulouse Biotechnology Institute Toulouse Biotechnology Institute s’intéresse à l’utilisation d’énergie solaire pour le dessalement par osmose inverse et par distillation.

De petites installations de dessalement autonomes sont commercialisées par des entreprises françaises, mais moins d’1 % des eaux dessalées dans le monde en 2018 étaient produites en utilisant des énergies renouvelables.

Quels usages pour le dessalement face à ces coûts énergétiques et environnementaux ?

Une eau obtenue par dessalement est donc une eau chère et à fort impact environnemental : elle doit être produite après réflexion et utilisée avec parcimonie. Il faudrait donc réserver son usage à des besoins vitaux, comme l’eau potable des populations qui n’y ont pas accès.

À titre de comparaison, il est beaucoup moins énergivore et donc plus soutenable de produire une eau potable à partir d’une eau souterraine ou de surface.

Là encore, la consommation énergétique dépend de la ressource : pour une eau souterraine très claire, 0,02 kWh par cube d’eau est nécessaire ; contre 0,75 kWh par cube d’eau pour une eau de surface polluée par des micropolluants (sans compter le transport d’eau vers l’usine et de distribution) — en d’autres termes, le coût énergétique est 2,5 à 100 fois moindre que pour un dessalement par osmose inverse (selon les sites).

Il faut se tourner vers le dessalement seulement quand d’autres alternatives moins énergivores ne sont pas envisageables.

Les effets du changement climatique sur la disponibilité de l’eau douce

Dans le futur, la montée du niveau des océans liée au changement climatique va amplifier les effets des marées en augmentant l’intrusion d’eau de mer dans les rivières à partir des estuaires. Cette intrusion et le mouvement ascendant et descendant des marées vont modifier la qualité des eaux de rivière, qui sera très variable dans le temps, d’autant que les

eaux seront salines à marée haute.

Ainsi, la question du dessalement des eaux de rivières va se poser.

C’est déjà le cas dans des pays déjà très affectés par le changement climatique, comme le Việt Nam, pour lequel les eaux de surface du Fleuve rouge ou du Mékong sont trop salées jusqu’à 100 kilomètres de l’estuaire.

Les prétraitements de l’eau avant de la dessaler par osmose inverse peuvent dépendre de la source d’approvisionnement en eau.
Corinne Cabassud, Fourni par l’auteur

Les scientifiques ont une expertise sur le traitement des eaux de rivière ou des eaux salines, mais pas des eaux de rivière salines influencées par les marées, dont la composition et la concentration en sels et autres composants varient au cours du temps. Il est donc important pour notre équipe à Toulouse Biotechnology Institute de poursuivre des travaux de recherches sur ces sujets.

Quelle que soit la nature de l’eau utilisée pour produire de l’eau douce et potable, celle-ci doit être considérée avec beaucoup d’attention et de sobriété et la nature de ses usages repensée, au prisme des connaissances scientifiques, et des enjeux climatiques, économiques et sociétaux en associant les usagers de l’eau et les collectivités.

Daniel Ellsberg, le lanceur d’alerte à l’origine des « Pentagon Papers » sur la guerre au Vietnam, est mort à 92 ans

17 juin 2023

https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/daniel-ellsberg-le-lanceur-d-alerte-des-pentagon-papers-sur-la-guerre-au-vietnam- est-mort-a-92-ans_5894185.html

Cet ancien analyste du département d’Etat contribua à modifier le regard de l’opinion publique américaine sur ce conflit en montrant que Washington savait que la guerre ne pouvait être gagnée.

« Il n’a pas souffert et était entouré de sa famille bien-aimée« , ont annoncé dans un communiqué son épouse et ses enfants. L’Américain Daniel Ellsberg, qui avait divulgué en 1971 des documents confidentiels sur la planification de la guerre au Việt Nam, les « Pentagon Papers », est mort vendredi 16 juin à l’âge de 92 ans. II avait lui-même annoncé en mars être atteint d’un cancer incurable (du pancréas) et qu’il ne lui restait que « trois à six mois à vivre« .

Ancien analyste du département d’Etat et de l’agence Rand Corporation liée au Pentagone, Daniel Ellsberg avait fait fuiter 7 000 documents classifiés qui dévoilaient que plusieurs gouvernements américains avaient menti au public sur la guerre du Việt Nam. Ces documents révélaient que, contrairement aux affirmations de divers responsables américains, la guerre du Việt Nam ne pouvait pas être gagnée par les Etats-Unis et que Washington avait néanmoins joué la carte de l’escalade militaire.

Daniel Ellsberg avait photocopié le rapport page par page avec l’aide d’un couple d’amis. Le New York Times avait commencé à publier ces documents, avant que l’administration du président républicain Richard Nixon (1969-1974) n’obtienne une injonction d’un tribunal fédéral pour les en empêcher, au motif de la sécurité nationale.

Le Washington Post avait pris le relais, malgré les risques de représailles politiques, économiques et judiciaires.

Son histoire avait inspiré un téléfilm américain en 2003 mais aussi Pentagon Papers, un long-métrage de Steven Spielberg sorti au cinéma en 2017.

Ces révélations avaient permis de changer l’opinion des Américains sur ce conflit de la décolonisation et de la Guerre froide, de 1955 à 1975, véritable traumatisme pour les deux pays avec 58 000 militaires américains tués et quelque 3,8 millions de morts civils et militaires côté vietnamien.

Le président Vo Van Thuong visite l’île de Phu Quy dans la province de Binh Thuan

17 juin 2023

https://link.gov.vn/XNVbwwc0

Binh Thuan (VNA) – Le président Vo Van Thuong a assisté le 17 juin à la cérémonie de lever du drapeau national sur le mât de l’île de Phu Quy, un district insulaire isolé de la province centrale de Binh Thuan.

Lors de la cérémonie, le chef de l’État et le vice-Premier ministre Tran Hong Ha, les autorités locales, les dignitaires religieux et les représentants des forces armées de la province, ainsi que les populations locales participantes ont chanté l’hymne national, honorant les sacrifices des générations précédentes pour la la sauvegarde de la souveraineté nationale de la mer et des îles, pour l’indépendance et la liberté de la nation, ainsi que pour le bonheur du peuple.

Le mât du drapeau national de l’île de Phu Quy a été érigé en 2015 avec une hauteur de 22,6 mètres. La construction de cet ouvrage fait partie d’une série de projets en ce sens lancés par l’Union de la jeunesse communiste Ho Chi Minh et l’Union des étudiants du Vietnam sur les îles qui s’étendent à travers le pays, telles que les Tran (Quang Ninh), Bach Long Vi (Hai Phong), Hon La (Quang Binh), Cu Lao Xanh (Binh Dinh), Con Son (Ba Ria-Vung Tau) et Tho Chu (Kien Giang).

Plus tard, le président et la délégation ont planté des barringtonias asiatiques, symbole de l’esprit, de la vitalité et de l’amour pour la patrie, la mer et les îles nationales des Vietnamiens.

Dans le cadre de sa tournée de travail sur l’île de Phu Quy, Vo Van Thuong et la délégation ont présenté 1.000 drapeaux nationaux aux pêcheurs locaux. A cette occasion, le dirigeant a exigé le respect du droit international et des dispositions de la loi vietnamienne sur la pêche, notamment les règles de lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN).

Plus tard, le chef a rendu visite aux officiers et aux soldats du poste routier 55 du régiment 292 de la Division 377, de la force aérienne et anti-aérienne, stationnés à Phu Quy, ainsi qu’aux représentants du Comité du Parti communiste de l’île, aux autorités et aux riverains.

Lors de ces réunions, il a exhorté à donner la priorité à la garantie de la sécurité et de la défense, promouvoir l’application de la science et de la technologie dans la pêche et prêter attention à la conservation de l’environnement et des espaces forestiers, ainsi qu’à la gestion des ressources naturelles

VNA

À la pêche aux crabes communs dans les eaux côtières du Sud-Ouest

18 juin 2023

https://lecourrier.vn/a-la-peche-aux-crabes-communs-dans-les-eaux-cotieres-du-sud-ouest/1181871.html

Chaque année, de mai à juin, de nombreux pêcheurs des régions littorales des provinces de Kiên Giang, Cà Mau, Bac Liêu (Sud-Ouest) se lancent dans la pêche aux crabes communs (tourteaux). Cette activité leur permet d’améliorer leurs conditions de vie.

À seulement une dizaine de kilomètres de la côte, l’île de Hon Tre, située dans le district de Kiên Hai, province de Kiên Giang, se dresse majestueusement au-dessus de la mer. Avec les îles de Hon Nghê et de Ba Lua, elles forment un groupe d’îles proches du littoral, habitées par de nombreuses personnes.

Un cadeau des îles

Chaque jour, des dizaines de barques à moteur font la navette entre le continent et l’île, transportant des provisions pour ses habitants. En sens inverse, elles ramènent principalement la spécialité renommée de Hon Tre : le tourteau.

Selon Trân Van Hoành, 63 ans, un pêcheur de crabes chevronné les tourteaux sont très répandus dans la région. La pêche commence entre mai et juin, avec l’arrivée des pluies.

Cependant, ils sont plus abondants entre août et octobre et c’est à ce moment-là qu’ils atteignent leur taille maximale et sont prêts à muer leur carapace”, explique-t-il.

Ces crustacés de l’île de Hon Tre sont appréciés pour leur grosse taille et leur chair savoureuse. Ces derniers jours, étant donné que les crabes ne sont pas complètement développés, nous ne récoltons que cinq à six kilos en tout. Ils sont vendus à 70.000 dôngs le kilo”, raconte M. Hoành.

Il explique que les tourteaux fréquentent les fonds rocheux et sablonneux en eaux profondes. Ce n’est que pendant la saison des pluies qu’ils s’aventurent hors de leur habitat à la recherche de nourriture.

Il ajoute qu’il existe de nombreuses méthodes pour attraper cette espèce spécifique, comme l’utilisation de pièges, la plongée ou l’utilisation de filets. La pose de pièges est la méthode la plus populaire parmi les pêcheurs de Hon Tre, et les pièges en forme de boîte sont les plus couramment utilisés.

Mme Liên, 31 ans, et son mari ont déménagé de la commune de My Hiêp Son, dans le district de Hon Dât, vers l’île de Hon Tre pour gagner leur vie depuis le début de la pandémie de COVID-19, et ils se sont tournés vers la pêche au crabe.

Mon mari et moi étions ouvriers d’usine, mais nous avons perdu notre emploi en raison de la pandémie, raconte Mme Liên.

Après avoir rendu visite à un proche à Hon Tre, nous avons trouvé la vie plus facile ici et avons décidé d’y rester”.

Les tourteaux sont faciles à vendre et les commerçants viennent ici tous les jours pour les acheter. Bien qu’ils ne soient pas aussi gros que d’autres crabes d’élevage, leur qualité est bien meilleure”, explique-t-elle.

Selon elle, les différentes méthodes de pêche ont leurs propres inconvénients. Chaque piège coûte 60.000 dôngs et doit être remplacé tous les deux ans en raison des dommages causés par les crabes. Les pêcheurs peuvent également capturer des crabes en plongeant, mais peu sont des plongeurs expérimentés, ce qui peut présenter des dangers.

Moyens de subsistance

La région côtière du Sud-Ouest du Vietnam s’étend sur environ 300 km le long du littoral, de la pointe de Cà Mau à l’est, jusqu’à Hà Tiên, à l’ouest.

Elle se caractérise par ses nombreuses îles près des côtes et des embouchures des rivières.

Ces dernières années, les activités de pêche, en particulier la pêche hauturière, sont devenues de plus en plus difficiles en raison des coûts élevés. Par conséquent, pour les pêcheurs pauvres vivant sur des îles proches de la côte et dans les estuaires des rivières, la chasse au tourteau et à autres fruits de mer est devenue une bouée de sauvetage pour beaucoup.

Avec des revenus quotidiens allant jusqu’à 500.000 dôngs, ce métier attire de nombreuses personnes.

En dehors des pêcheurs de Hon Tre, de nombreuses personnes d’autres régions comme celles de Hon Dât, Kiên Luong

(Kiên Giang), U Minh, Ngoc Hiên et Trân Van Thoi (Cà Mau), exercent ce travail.

Alors que les pêcheurs insulaires chassent les tourteaux dans les falaises rocheuses au cœur des îles, les pécheurs du continent les trouvent dans les zones côtières et le long des berges.

Les crabes se cachent souvent dans les mangroves ou dans les zones boueuses.

Bien que les lieux de pêche diffèrent, leurs méthodes restent pratiquement inchangées, utilisant des pièges à appâts pour les attirer.

Les forêts de mangroves côtières d’U Minh Thuong et d’U Minh Ha sont un trésor pour les pêcheurs.

Comparés aux crabes vivant dans des grottes ou des zones rocheuses au fond marin, ceux trouvés dans les mangroves sont plus gros et ont plus de valeur sur le marché. Cependant, la chasse de ce crustacé dans les forêts côtières est plus

difficile et laborieuse, car nécessitant des méthodes manuelles plutôt que des pièges comme sur les îles.

Hai Teo, un marchand de crabes de 51 ans à Ba Hon, dans le district de Kiên Luong, province de Kiên Giang, informe qu’il vend plus de 100 kg de tourteaux par jour, voire jusqu’à 200 kg.

De nombreux restaurants à Chi Minh-Ville, Rach Gia et Cân Tho (Sud) passent également des commandes. Il y a eu récemment une demande en pinces de crabe, je dois donc les emballer séparément pour les clients, » fait-il savoir. « Quant aux corps des crabes, je les vends aux éleveurs de crevettes ou aux pêcheurs qui les utilisent pour faire des appâts”.

Les tourteaux des régions côtières du Sud-Ouest sont devenus un mets de choix pour les habitants et les touristes.

De plus, cette espèce fournit des moyens de subsistance supplémentaires à de nombreux habitants pauvres de la région.

Électricité: les entreprises vietnamienne et russe reprennent leur coopération stratégique

18 juin 2023

https://fr.dangcongsan.vn/economie/electricite-les-entreprises-vietnamienne-et-russe-reprennent-leur-cooperation- strategique-606914.html

La Compagnie nationale de transmission électrique (National Power Transmission Corporation-EVNNPT) et le groupe russe Rosseti ont signé un protocole d’accord pour reprendre leur coopération stratégique à long terme, qui avait été temporairement suspendue en raison de la pandémie de COVID-19.

La signature du document a eu lieu lors du 26e Forum économique international de St. Petersburg (SPIEF) qui s’est tenu dans la « capitale du Nord » de la Russie.

Les deux parties ont convenu de développer des projets communs sur la base de leurs capacités respectives et des développements du groupe Rosseti. Ils envisagent de travailler ensemble dans de nombreux domaines, notamment l’échange de technologies, la transition numérique et la protection du travail.

En outre, Rosseti soutiendra EVNNPT dans le développement des principales lignes de transport d’électricité et des connexions à haute tension inter-pays dans la région avec ses technologies avancées.

Le directeur général adjoint et ingénieur en chef de la société Rosseti, Evgeny Lyapunov, a déclaré que le protocole d’accord marquait une nouvelle étape de coopération bilatérale après une pause obligatoire.

Comme auparavant, l’orientation de la coopération est axée sur la formation d’experts techniques grâce aux centres de formation de Rosseti. De plus, Rosseti souhaite également aider les entreprises énergétiques russes à pénétrer le marché vietnamien.

Pour sa part, le directeur général adjoint de l’EVNNPT, Vu Tran Nguyen, s’est déclaré convaincu que l’accord serait une étape importante pour ouvrir la voie à une coopération à long terme, durable et étendue entre sa société et Rosseti, l’un des principaux gestionnaires de réseaux électriques dans le monde et possédant des infrastructures innovantes.

Selon le plan du gouvernement, d’ici 2030, le Việt Nam aura besoin de nouveaux investissements d’une valeur de 15 milliards de dollars pour construire et moderniser plus de 36.000 km de lignes de transport d’électricité et mettre en service plus de 169.000 sous-stations.

« Pour y parvenir, l’EVNNPT doit coopérer avec des partenaires du monde entier, y compris Rosseti, dans de nombreux domaines avancés, a-t-il affirmé.

« Plus rien pour moi »: l’impuissance des pêcheurs du Vietnam face à la sécheresse

18 juin 2023

d’après l’AFP du 18 juin 2023

Sur les bords du lac de retenue qui alimente l’une des principales centrales hydroélectriques du Việt Nam, Dang Thi Phuong pointe du doigt le sol craquelé où vivaient avant la sécheresse les poissons, la source de ses revenus. Après la canicule, entre un record de chaleur en mai (44,1 degrés Celsius) et une sécheresse sans précédent, le niveau des eaux au Nord du Việt Nam a atteint la cote d’alerte, plongeant les habitants qui dépendent des

ressources aquatiques dans de graves difficultés économiques.

Les scientifiques affirment que le réchauffement climatique exacerbe les conditions météorologiques extrêmes, et le Việt Nam, à l’image de nombreux pays d’Asie du Sud et du Sud-Est, a subi une vague de chaleur prolongée au cours des dernières semaines.

À la centrale hydroélectrique de Thac Ba, dans la province de Yen Bai, à 160 kilomètres au nord de la capitale Hanoï, l’eau du réservoir est à son niveau le plus bas depuis 20 ans, selon les médias d’État, soit 15 à 20 cm en dessous du niveau minimum nécessaire au fonctionnement de la centrale.

La rivière Chay, non loin de là, n’est guère plus qu’un ruisseau, le filet d’eau ayant laissé apparaître le lit rocheux. « Normalement, je peux gagner jusqu’à trois millions de dongs (115 euros) par mois en pêchant dans le lac, mais maintenant il n’y a plus rien pour moi« , a déclaré Phuong, âgée de 42 ans.

Même ses buffles souffrent de cette pénurie, n’étant plus en mesure de se baigner dans les eaux devenues peu profondes.

Elle s’inquiète aussi pour ses rizières et sa famille.

« Nous utilisons l’eau d’un puits voisin pour notre rizière. Cette année, il s’est asséché », décrit-elle auprès de l’AFP. « Si les choses continuent ainsi, je crains que nous n’ayons plus d’eau pour notre vie quotidienne », assure-t-elle.

La sécheresse a mis à rude épreuve l’approvisionnement en électricité dans le Nord du Việt Nam, provoquant des coupures d’électricité soudaines, de plus en plus fréquentes, qui ont mis à mal le secteur économique.

Cette crise frappe notamment le secteur manufacturier, crucial pour le pays, dont les usines ne peuvent plus tourner de manière normale, selon des dirigeants interrogés par l’AFP.

Sur le terrain, Hoang Van Tien, un pêcheur de 60 ans, a déclaré que même s’il y avait du poisson, il faisait trop chaud pour rester sur l’eau.

« J’ai déjà connu ce genre de sécheresse par le passé, mais il ne faisait pas aussi chaud », dit-il.

« Aujourd’hui, il fait trop chaud pour aller au lac (pour pêcher).

Il fait trop beau, je m’assois sur le bateau avec une capuche pour me couvrir, mais la chaleur monte de l’eau et me brûle la peau« 

Le SG du PCV appelle à une action plus proactive contre la corruption

19 juin 2023

https://fr.nhandan.vn/le-sg-du-pcv-appelle-a-une-action-plus-proactive-contre-la-corruption-post81419.html

Le Secrétaire général (SG) du Parti communiste du Việt Nam (PCV), Nguyên Phu Trong, a demandé de promouvoir davantage le sens des responsabilités, de s’attaquer à la corruption et de ne pas s’en remettre aux supérieurs hiérarchiques.

Il a fait cette demande lors d’une conférence destinée à faire le bilan d’un an d’activité des Comités de Pilotage provinciaux pour la prévention et la lutte contre la corruption et les pratiques malsaines, le « bras étendu » du Comité de

Pilotage central pour la prévention et la lutte contre la corruption et les pratiques malsaines.

Après seulement un an d’activité, de nombreux Comités de Pilotage provinciaux ont fait preuve de grands efforts, d’une grande détermination, ont tiré de précieuses expériences et de bonnes pratiques ; mais certains d’autres se trouvaient en butte à des difficultés et problèmes à résoudre.

Il faut avoir une appréhension et une prise de conscience plus approfondies de la position, du rôle, des fonctions, des missions et des attributions des Comités de pilotage provinciaux, a déclaré le leader devant plus de 2 500 délégués, exigeant d’éviter de « démarrer en éléphant mais finir en queue de souris ».

Le Secrétaire général a exhorté à continuer d’élever davantage le sens des responsabilités des Comités du Parti, la combativité des comités et des organisations du Parti, l’esprit d’avant-garde et d’exemplarité, à persister à développer une culture de la probité au sein des cadres, des membres du Parti, des fonctionnaires, des employés et de la population.

Il a également demandé de mieux faire le travail d’édification et de remodelage du Parti, de faire reculer la dégradation sur le plan de l’idéologie politique, de la moralité et du mode de vie, les signes d’ »auto-évolution » et d’ »auto- transformation », l’individualisme et les intérêts de groupe.

Il a recommandé d’élaborer des programmes, plans et règles de travail de manière méthodique et stricte, de procéder au contrôle régulier de l’exécution de cette mission, de promouvoir davantage le rôle des organes, des élus, du Front de la Patrie du Việt Nam, des organisations socio-politiques, de la presse et du peuple dans ce combat.

Appelant à traiter strictement les violations de manière précoce et de loin, il a demandé de diriger et de coordonner le règlement définitif des affaires liées aux sociétés Viêt A, AIC, FLC, Van Thinh Phat, aux centres de contrôle technique des véhicules, contribuant à la bonne préparation du personnel pour les congrès du Parti aux différents échelons du prochain mandat.

« La lutte contre la corruption et les pratiques malsaines est un combat très ardu et complexe, mais avec la participation de l’ensemble du système politique, le consensus et le soutien du peuple, ce fléau sera certainement repoussé, » a-t-il affirmé.

« Il faut éliminer l’idée de faire marche arrière en arguant qu’une lutte trop engagée contre la corruption et les pratiques malsaines risque d’entraver le développement et de freiner la créativité, » a-t-il encore indiqué, ajoutant que « celui qui devient un blocage devra s’écarter et laisser la place aux autres ».

Augmentation rapide des paiements sans numéraire

19 juin 2023

https://fr.vietnamplus.vn/augmentation-rapide-des-paiements-sans-numeraire/204232.vnp#&gid=1&pid=1

Hanoï (VNA) – Les paiements sans numéraire augmentent rapidement au Việt Nam, en particulier après la pandémie de COVID-19, avec des transactions via les banques s’élevant à 40 milliards de dollars par jour en moyenne, selon Pham Anh Tuan, directeur du Département des paiements de la Banque d’État du Việt Nam (SBV).

Lors d’un récent séminaire organisé dans le cadre du Cashless Day 2023 (Journée des paiements sans numéraire 2023), Pham Anh Tuan a déclaré que la banque centrale s’était fixé pour objectif de faire en sorte que les paiements sans numéraire représentent la moitié de toutes les transactions d’ici 2025.

Elle accordera la priorité à la mise en place d’une infrastructure de paiement plus complète, accessible et sécurisée à travers le pays pour faire du paiement numérique un mode de transaction préféré pour tous.

« La banque centrale est également en train de rédiger un nouveau décret pour créer un cadre juridique pour promouvoir les paiements autres qu’en espèces, » a-t-il ajouté.

Selon un rapport de la Banque d’Etat, plus de 75% » des adultes à travers le pays ont actuellement un compte bancaire.

« Les transactions de paiement électronique interbancaire ont augmenté de 52,8% en glissement annuel en termes de volume au cours des quatre premiers mois », a-t-il indiqué.

Le paiement par code QR a connu la croissance la plus impressionnante avec une augmentation de plus de 161% en quantité et de 36% en valeur.

Les retraits d’espèces aux distributeurs automatiques ont continué de baisser, diminuant de 3,5% en quantité et de 5,5% en valeur.

VinFast. Quel est ce géant automobile inconnu qui va débarquer à Lyon ?

21 juin 2023

https://www.lyonpeople.com/business-news/quel-est-ce-geant-automobile-inconnu-qui-va-debarquer-a-lyon-2023-06- 21.html

Après l’offensive chinoise menée via le rachat du constructeur MG, va-t-on assister à un déferlement de voitures vietnamiennes en France ?

La question peut vous paraitre saugrenue, mais le risque est pris au sérieux par les constructeurs automobiles européens. Si ces derniers ont su gérer depuis plusieurs décennies les offensives de leurs concurrents nippons et coréens, qu’en sera— t-il face à l’armada qui s’apprête à débarquer…. en provenance du Việt Nam.

Les automobiles 100% électriques VinFast n’ont été créées qu’en 2017 mais avancent à marche forcée. Elles appartiennent au conglomérat Vin Group qui pèse 35 milliards de dollars et est classé dans le top 5 des entreprises vietnamiennes.

« A la tête de cet empire, Pham Nhât Vuong, l’homme le plus riche du pays, a su s’attirer la bienveillance du Parti communiste vietnamien » précise L’Express.

« En se lançant dans l’automobile, Vingroup matérialise un vieux rêve du Parti communiste : faire du Việt Nam une puissance industrielle »

Et les Vietnamiens ne sont pas là pour enfiler des perles. Ils ont investi 14 milliards de dollars dans l’automobile afin de conquérir l’Asie et l’Europe. Lyon serait la 3eme implantation en France après Nantes et Paris.

A terme, « VinFast sera présent dans 20 grandes villes sur un schéma de succursales. Une présence physique qui s’accompagnera d’une offre de services. » annoncent nos confrères d’Autos Infos Distribution.

Selon nos informations, le groupe vietnamien a confié au promoteur lyonnais em2c la construction d’un bâtiment de 4500 m2 en bordure du périphérique Laurent Bonnevay, non loin de la concession BMW 6ème Avenue et de CarNext*. Les aménagements intérieurs se dérouleront durant l’automne pour une ouverture en décembre avec ses deux premiers modèles VF 8 et VF 9.

D’après Marco Polisson (Lyon People)

* Installée à Vénissieux en octobre 2018, cette société spécialisée dans le véhicule d’occasion a décidé de délaisser le marché des particuliers pour se recentrer sur le commerce BtoB

Pour développer l’agriculture régénérative du café au Vietnam (opération à suivre de près)

22 juin 2023

https://link.gov.vn/Mc1A2sv3

Hanoï (VNA) – Nestlé Việt Nam en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural du Việt Nam, a lancé un projet sur la culture durable du café selon le système agroforestier au Việt Nam.

Son objectif est de planter plus de 2,3 millions de caféier d’ici 2027.

Le projet devrait fournir des revenus supplémentaires aux agriculteurs et améliorer les conditions des plantations de café à long terme, notamment en augmentant la résistance aux ravageurs et en s’adaptant au changement climatique.

Il permettra d’absorber et de stocker environ 480.000 tonnes de CO2 au cours des cinq prochaines années, contribuant ainsi à la transition

vers une agriculture écologique dans la culture du caféier dans les Hauts Plateaux du Centre.

Mark Schneider, directeur général du groupe Nestlé, a déclaré que dans la chaîne d’approvisionnement de Nestlé, l’agriculture représentait plus des deux tiers des émissions totales de gaz à effet de serre et est l’une des principales sources de café pour Nestlé.

Le groupe s’est engagé à aider les producteurs de café à passer à l’agriculture régénérative pour améliorer leurs moyens de subsistance et répondre au changement climatique grâce à son programme Nescafé Plan.

Selon Mark Schneider, le groupe Nestlé a mis en œuvre l’initiative d’agroforesterie dans huit pays. Le Việt Nam est le 4e pays d’Asie à appliquer cette initiative qui vise à protéger les terres agricoles, à réduire les effets du changement climatique, à promouvoir la biodiversité et à augmenter les revenus des agriculteurs.

Le groupe Nestlé a l’intention de planter 200 millions d’arbres dans le monde d’ici 2030, contribuant ainsi à atteindre l’objectif de zéro émission nette d’ici 2050.

Nestlé Việt Nam et le ministère de l’Agriculture et du Développement rural du Việt Nam viennent de signer un protocole d’accord sur le renforcement du partenariat public-privé pour promouvoir le développement d’une agriculture durable, régénérative et à faibles émissions à travers le Partenariat pour l’agriculture durable au Việt Nam (PSAV).

En vertu du protocole d’accord, Nestlé Việt Nam travaillera avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural dans le cadre du programme PSAV pour partager et faire progresser les pratiques agricoles régénératives, le transfert de technologie, la recherche, le développement et la transformation numérique, et renforcer la coopération multipartite.

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Le Minh Hoan, a déclaré que l’agriculture à faibles émissions était l’une des principales priorités du ministère, contribuant à la réalisation des engagements du Việt Nam d’atteindre le zéro carbone d’ici 2050.

Les fusions-acquisitions dans l’immobilier vietnamien s’intensifient

22 juin 2023

https://link.gov.vn/yp6ZZG48

Hanoi (VNA) – Le marché assiste à un nombre important de fusions et acquisitions alors que de grandes entreprises et des fonds d’investissement acquièrent discrètement des entreprises et des projets immobiliers au Việt Nam.

Récemment, Nova F&B – une filiale de NovaGroup spécialisée dans les services de cuisine dans des projets développés par Novaland, a été acquise par une entreprise singapourienne via des accords avec VinaCapital.

Nova F&B possède 18 marques célèbres, y compris des marques auto-développées comme Dynasty House, Phindeli, Mojo Boutique Coffee, Shri Restaurant & Lounge. Certains autres tels que Jumbo Seafood, Sushi Tei, Gloria Jean’s Coffees sont développés via des accords de franchise.

L’acquisition eu lieu à un moment où NovaGroup met en œuvre un plan de restructuration complet. Selon la dernière annonce, NovaGroup s’est inscrit pour vendre 136,4 millions d’actions NVL de Novaland Group afin de rééquilibrer son portefeuille d’investissement et de soutenir la restructuration d’autres dettes et obligations.

Il est intervenu peu de temps après que la société a annoncé la vente de 14,4 millions d’actions NVL sur un total d’unités enregistrées de 69,6 millions.

Plus tôt, Novaland Group a échangé des actions d’une valeur de 1 000 milliards de VND (43,4 millions USD) dans ses deux sociétés affiliées à Dallas Việt Nam Gamma Ltd.

Dans une annonce récente, Jones Lang Lasalle (JLL) a déclaré avoir conseillé la vente d’un portefeuille d’investissement composé de trois hôtels de premier plan en Asie du Sud-Est, dont deux au Việt Nam. La transaction, évaluée à 106,1 millions de dollars, marque la première transaction d’achat d’hôtel dans la région cette année.

Si les conditions du marché continuent d’être difficiles, 23% des entreprises ne pourraient maintenir leurs opérations que jusqu’à la fin du troisième trimestre tandis que 43% des autres pourraient survivre jusqu’à la fin de cette année, selon une enquête récemment publiée par l’Association vietnamienne des Agents immobiliers (VARS).

Les experts ont estimé que le marché immobilier vietnamien reste attrayant pour les investisseurs nationaux et étrangers. Cependant, la situation économique difficile les a empêchés d’investir dans des transactions de grande envergure et les a obligés à se concentrer sur des transactions de petite et moyenne envergure.

Pendant ce temps, il n’y a que peu de développeurs nationaux financièrement solides dans un contexte de liquidités réduites et de coûts financiers élevés. Par conséquent, les grandes transactions devraient être ouvertes aux investisseurs étrangers.

Les données de la VARS montrent que le nombre d’investisseurs étrangers intéressés par des projets immobiliers de fusions et acquisitions au Việt Nam augmente fortement, en particulier ceux de Singapour, de la République de Corée, de Taïwan (Chine), du Japon et de Malaisie.

Cependant, la majorité d’entre eux sont sur les processus de vérification et de négociation.

« Comme les négociations durent un à un an et demi, un nombre important d’accords réussis émergeront au plus tôt d’ici la fin de 2023 ou le début de 2024, » a déclaré un expert de Savills.

La version symphonique de l’ouvrage « Le Petit Prince » présentée au Vietnam

22 juin 2023

https://fr.nhandan.vn/la-version-symphonique-de-louvrage-le-petit-prince-sera-presentee-au-vietnam-post81483.html

Le chef d’orchestre français Marc-Olivier Dupin a dirigé l’Orchestre symphonique du Vietnam pour interpréter la composition musicale

« Le Petit Prince », dont il est lui-même l’arrangeur, les soirs du 23 et 24 juin à l’Opéra de Hanoï, capitale vietnamienne.

Ce conte musical a été créé par Marc-Olivier Dupin en 2015 et inspirée de la bande dessinée du même nom de Joann Sfar.

Lors d’une conférence de presse tenue mardi à Hanoï, Marc-Olivier Dupin

a fait savoir que sa composition pour l’orchestre symphonique, destinée au jeune public, avait été jouée à plusieurs reprises en France et en Suisse.

Après le Việt Nam, elle sera prochainement interprétée en Allemagne et au Royaume-Uni.

La  représentation  à  Hanoï  est  organisée  par  l’Institut français du Việt Nam  à  l’occasion  des  50  ans  de  relations diplomatiques entre la France et le Việt Nam et du 80e anniversaire de la première publication du livre « Le Petit Prince » d’Antoine de Saint-Exupéry.

Ayant eu un coup de foudre pour « Le Petit Prince », Marc-Olivier Dupin a déclaré que lorsqu’il a écrit cette œuvre, il a cherché à laisser ses émotions le guider, en choisissant seulement quelques extraits du Petit Prince à exploiter.

Pour lui, « Le Petit Prince » est une œuvre qui nous enseigne comment nous comporter et quelle attitude adopter face à la mort, une attitude de conscience et de sérénité. La lecture de la mort ne le rend pas triste, mais lui permet de prendre du recul pour l’appréhender de manière sage, en accord avec l’esprit bouddhiste que son père appréciait, même en tant que Français.

Le concert offrira au public l’occasion d’apprécier une symphonie pleine de «liberté et de poésie ».

Une soirée de concert dirigée par deux chefs d’orchestre

En plus de la musique de Marc-Olivier Dupin, lors de la représentation, le public pourra également écouter la narration de la chanteuse et actrice Hua Thanh Tu, avec une projection des images de Joann Sfar extraites de la bande dessinée du « Petit Prince ».

« Le Petit Prince » de Marc-Olivier Dupin « invite à s’émerveiller devant la poésie mélancolique de l’existence et réveille la part d’enfance chez les adultes. »

La première partie de la soirée, dirigée par le chef d’orchestre Tetsuji Honna, nous fera découvrir, avec le talent du violoniste Bùi Công Duy, Se chỉ luồn kim, une œuvre folklorique vietnamienne très connue, arrangée par le compositeur Trân Manh Hùng, et deux excellentes pièces de deux compositeurs français de renom :

  • Introduction et Rondo capriccioso en la mineur, op.28 de Camille Saint-Saëns et
  • La Méditation, tirée l’opéra Thaïs de Jules Massenet.

Les chefs d’entreprise sud-coréennes et vietnamiennes discutent de la coopération future

23 juin 2023

https://fr.yna.co.kr/view/AFR20230623002800884

SEOUL, 23 juin (Yonhap) — Les chefs d’entreprise de la Corée du Sud et du Việt Nam sont convenus ce vendredi de chercher des moyens de stimuler la coopération dans les secteurs tels que les chaînes d’approvisionnement, le changement climatique et l’économie numérique vers une relation tournée vers l’avenir, a fait savoir la Chambre de commerce et d’industrie de Corée (KCCI).

Le PDG du groupe SK Chey Tae-won, également le chef de la la Chambre de commerce et d’industrie de Corée (KCCI), a prononcé un discours lors du forum des affaires Corée-Việt Nam à Hanoï, le 23 juin 2023

Quelque 600 hommes d’affaires et responsables gouvernementaux des deux pays se sont réunis au forum des affaires Corée-Việt Nam tenu au Việt Nam durant la visite d’Etat de trois jours du président Yoon Suk Yeol dans le pays, selon la KCCI.

Les chefs des principaux conglomérats sud-coréens, y compris le président de Samsung Electronics Lee Jae-yong, le PDG du groupe SK Chey Tae-won et le président du groupe Hyundai Motor, Chung Euisun, ont figuré dans la délégation présidentielle qui accompagne Yoon au voyage et au forum.

«Les investissements des entreprises sud-coréennes ont contribué à l’économie vietnamienne. Mais le Việt Nam constitue également une tête de pont pour les sociétés sud-coréennes qui veulent étendre leurs exportations et cherchent à mieux répondre à la question de la chaîne d’approvisionnement mondial», a déclaré Chey qui est aussi le chef de la KCCI, lors de son discours de bienvenue.

Le PDG du groupe SK Chey Tae-won, également le chef de la la Chambre de commerce et d’industrie de Corée (KCCI), prononce un discours lors du forum des affaires Corée-Việt Nam à Hanoï, le 23 juin 2023 (heure locale).

Quelque 600 hommes d’affaires et responsables gouvernementaux des deux pays se sont réunis au forum des affaires Corée-Việt Nam tenu au Việt Nam durant la visite d’Etat de trois jours du président Yoon Suk Yeol dans le pays, selon la KCCI.

Les chefs des principaux conglomérats sud-coréens, y compris le président de Samsung Electronics Lee Jae-yong, le PDG du groupe SK Chey Tae-won et le président du groupe Hyundai Motor, Chung Euisun, ont figuré dans la délégation présidentielle qui accompagne Yoon au voyage et au forum.

«Les investissements des entreprises sud-coréennes ont contribué à l’économie vietnamienne. Mais le Việt Nam constitue également une tête de pont pour les sociétés sud-coréennes qui veulent étendre leurs exportations et cherchent à mieux répondre à la question de la chaîne d’approvisionnement mondial» », a déclaré Chey qui est aussi le chef de la KCCI, lors de son discours de bienvenue.

«Il existe de très nombreux projets dans lesquels coopérer, tels que les technologies, les échanges culturels et des start-ups», a dit Chey, souhaitant que le forum soit une occasion d’offrir une nouvelle lumière sur l’avenir du partenariat économique des deux pays.

Le ministre des Finances Choo Kyung-ho et le ministère de l’Industrie Lee Chang-yang étaient également présents au forum.

Le ministre vietnamien de la Planification et des Investissements Nguyen Chi Dung et le ministre vietnamien de l’Industrie et du Commerce Nguyen Hong Dien figuraient parmi les officiels de Hanoï participants à l’événement.

D’après eloise@yna.co.kr

Forteresse solide contre les mauvaises intentions

26 juin 2023

https://fr.vietnamplus.vn/edito-forteresse-solide-contre-les-mauvaises-intentions/204452.vnp

Hanoi, 26 juin (VNA) – Les allégations des forces hostiles comme des balles contenant des intentions maléfiques visant à diviser le bloc de grande union nationale n’ont pas pu percer le solide bouclier de la vérité et des cœurs droits.

Aussitôt après l’attaque perpétrée tôt le matin du 11 juin par des assaillants armés à contre les sièges des comités populaires des communes de Ea Tiêu et Ea Ktur dans le district de Cu Kuin, province de Dak Lak, faisant des victimes parmi les cadres, fonctionnaires et civils locaux et provoquant l’insécurité et le désordre dans la localité, des informations fausses et déformées fusent sur des réseaux sociaux et des pages de journaux étrangers en vietnamien.

La Police de la province de Dak Lak et les forces spéciales de la zone militaire 5 se sont coordonnées pour l’arrestation des personnes participant à l’attaque.

Les radios RFA, BBC et VOA ont cité des résidents et des observateurs politiques, mais de manière biaisée. Selon eux, le « déclencheur » de l’incident du 11 juin a été le litige foncier et les tensions ethniques latentes dans les Hauts Plateaux du Centre.

Ces pages ont publié des informations alléguant que « les habitants Hauts Plateaux du Centre ont été dépouillés de leurs terres », « isolés »… ils ont donc « dû se soulever« , et ont émis des évaluations pour jeter l’opprobre sur les collectivités publiques.

Selon RFA, Y-Duen Buondap, directeur exécutif de la Montagnard Dega Foundation, basée en Caroline du Nord, États- Unis, est allé jusqu’à déclarer qu’il va « faire rapport aux Nations unies ainsi qu’au gouvernement américain sur les violations des droits de l’homme sur place » (!).

Comme une attaque sournoise, le flux d’intox a le potentiel de provoquer l’instabilité sociale, de déconcerter la population, d’affecter la vie et le travail, la production et de causer des difficultés à l’enquête des autorités compétentes.

Bien que cachés profondément sous un couvert sophistiqué, les articles de ces pages ne peuvent cacher des complots malveillants pour créer et approfondir, inciter les contradictions, diviser le bloc de grande union des ethnies vietnamiennes.

Parallèlement à ces interventions malveillantes des radios étrangères, des réseaux sociaux ont également publié des

informations inventées. De nombreuses images et vidéos montées et recadrées apparaissent dans l’intention de semer la confusion dans l’opinion publique et d’inciter les gens à critiquer l’administration locale et l’État.

Cependant, la vérité est aux antipodes

des versions propagées par les forces hostiles

Immédiatement après l’attaque, la population locale et la grande majorité des Vietnamiens, à commencer par des patriarches de villages, des personnes de prestige dans la communauté des minorités ethniques des Hauts Plateaux du Centre, ont exprimé leur indignation face aux actes cruels commis par les assaillants.

Les dignitaires ecclésiastiques et les paroissiens dans les Hauts Plateaux du Centre ont exprimé leur mécontentement face aux versions d’une guerre psychologique propagées par certains de l’autre côté de la frontière.

Les gens ont compati aux sacrifices des soldats et compatriotes, exprimé leurs profondes condoléances, et participé activement à la dénonciation des crimes, fournissant des informations précises pour aider à traquer les criminels.

Grâce au soutien des résidents locaux, soutien qui reflète la confiance de la population dans le Parti, l’État et les forces armées ainsi que à l’efficacité du mouvement « Tout le peuple défend la sécurité nationale » dans la localité, les forces compétentes ont arrêté jusqu’au 20 juin 74 personnes, dont tous les protagonistes.

Les suspects impliqués sont passés aux aveux, disant qu’ils ont été incités à commettre ces actes parce qu’on leur avait promis des sommes d’argent.

La solidarité et le consensus des groupes ethniques à Dak Lak montrent que les allégations sur les conflits ethniques et religieux ici sont totalement dénués de fondement.

Les habitants de Cu Kuin en particulier, et des Hauts Plateaux du Centre en général, conjuguent leurs efforts avec les autorités locales pour mettre en œuvre des programmes de développement socio-économiques.

L’attention du Parti et de l’État pour les minorités ethniques en général et les Hauts Plateaux du Centre se reflète dans les politiques prioritaires de développement économique et de sécurité sociale qui ont été déployées dans chaque village, pour que personne ne soit laissé pour compte parmi les minorités ethniques.

Malgré de nombreuses difficultés, Dak Lak et d’autres provinces des Hauts Plateaux du Centre comptent des centaines de communes répondant aux nouvelles normes de la ruralité, plus de 90% de la population a accès à l’eau propre ; 100% des communes et 99,39% des villages et hameaux ont accès à l’électricité. Toutes les provinces ont atteint les normes de généralisation du premier cycle du secondaire, leur taux d’enfants d’âge scolaire est supérieur à 95% ; 100% de leurs communes disposent de dispensaires.

De nombreuses zones d’arbres fruitiers pour l’exportation, des projets hydroélectriques, solaires sont déployés, des écoles et des dispensaires sont spacieux, des lieux de culte solennels, des ouvrages et projets de développement culturel autochtone mis en place, sans compter le projet routier Est-Ouest achevé à Buôn Ma Thuôt et le projet d’autoroute Khanh Hoa-Buôn Ma Thuôt en travaux.

Les habitants de la commune d’Ea Ktur ont repris leur vie quotidienne après l’attaque perpétrée tôt le matin du 11 juin.

Xi Jinping rencontre le PM vietnamien

27 juin 2023

https://fr.nhandan.vn/pham-minh-chinh-recu-par-xi-jinping-post81655.html

Le Vietnam soutient le principe de la Chine unique ainsi que les initiatives globales de Pékin, a déclaré, le 27 juin, le Premier ministre vietnamien, Pham Minh Chinh, lors d’une entrevue à Pékin avec le Secrétaire général du Parti communiste et Président chinois Xi Jinping.

Le Vietnam veut entretenir des relations durables avec la Chine et pour y parvenir, il convient de multiplier les échanges à tous les niveaux, notamment dans les domaines diplomatiques et commerciaux, a souligné le dirigeant vietnamien, qui a demandé à Pékin d’ouvrir son marché aux produits agroalimentaires vietnamiens et de lever les limites au transport par fret ferroviaire transitant via le territoire chinois.

Pham Minh Chinh a suggéré d’ouvrir des liaisons ferroviaires à grande vitesse entre le Vietnam et la Chine et sollicité les investisseurs chinois à venir nombreux au Vietnam.

Le Vietnam est un voisin et un partenaire privilégié avec lequel la Chine veut approfondir les liens stratégiques, a pour sa part, affirmé Xi Jinping.

Il a promis de favoriser les exportations de produits vietnamiens, de multiplier les liaisons ferroviaires et routières.

Il souhaite organiser conjointement les festivals de la jeunesse pour intensifier la compréhension entre les jeunes générations.

Les deux dirigeants ont également débattu de différents sujets internationaux pressants. Ils ont convenu de résoudre conjointement les différends et de s’impliquer dans le maintien de la stabilité en mer.

La région Île-de-France et Hô Chi Minh-Ville élargiront leur coopération dans divers domaines

28 juin 2023

https://fr.nhandan.vn/la-region-ile-de-france-et-ho-chi-minh-ville-elargiront-leur-cooperation-dans-divers-domaines- post81667.html

Dans le cadre de sa visite de travail en France, la délégation de Hô Chi Minh-Ville conduite par Nguyên Van Nên, membre du Bureau politique et secrétaire du Comité du Parti de Hô Chi Minh-Ville, a eu, le 26 juin, une séance de travail avec Valérie Pécresse, présidente du conseil régional et ses vice-présidents.

Lors de la réception, Nguyên Van Nên a exprimé sa joie de la visite de la délégation de la ville à l’occasion du 50e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques Việt Nam France (12 avril 1973 – 2023) et des 10 ans de partenariat stratégique.

Il a également été impressionné par la contribution de 30 % de l’Île-de-France au PIB de l’ensemble du pays alors que la région n’occupe qu’environ 2 % de la superficie totale de la France, compte un million d’entreprises et une population de 12,2 millions d’habitants.

Selon le secrétaire du Comité du Parti de Hô Chi Minh-Ville, les relations de coopération entre les localités des deux parties se sont développées positivement. En avril dernier, Hô Chi Minh-Ville et la région Île-de-France ont participé à la 12e conférence de coopération décentralisée Việt Nam – France à Hanoï.

Selon Nguyên Van Nên, la mégapole du Sud est un centre majeur pour l’économie, la culture, l’éducation et la formation, la science et la technologie, et un lieu d’échange international et d’intégration avec une population de plus de 14 millions d’habitants et près de 300 000 entreprises qui y opèrent.

La France a jusqu’à présent investi dans environ 304 projets d’une valeur de plus de 310 millions de dollars à Hô Chi Minh- Ville, se classant au 16e rang sur 119 pays et territoires investissant dans la ville. Les deux localités voient encore un grand potentiel de coopération.

Nguyên Van Nên a promis que Hô Chi Minh-Ville créerait des conditions favorables pour que les entreprises françaises, y compris les entreprises de la région Île-de-France, participent aux activités commerciales dans la métropole du Sud.

Il espère que les dirigeants de la région Île-de-France favoriseront la coopération dans les domaines où la France est forte et où l’Île-de-France a des besoins, tels que l’urbanisme, le réseau de transport, la construction de villes intelligentes et la protection environnementale.

Il espère que cette visite ouvrira de nouvelles opportunités de coopération et d’amitié entre les deux localités à l’avenir et contribuera à approfondir le partenariat stratégique Việt Nam – France.

Lors de la séance de travail, les deux parties sont parvenues à un accord sur la mise en œuvre d’une coopération en matière de développement économique, de transition écologique, de préservation et de valorisation des patrimoines à Hô Chi Minh-Ville.

L’Institut durbanisme dÎledeFrance accompagnera Hô Chi Minh-Ville dans la coopération et le partage d’expérience dans l’aménagement et le développement économique et urbain et de préservation et de mise en valeur des patrimoines, des sites historiques et culturels.

En outre, les deux parties coopéreront également dans la mise en œuvre de programmes pour développer la communauté francophone à Hô Chi Minh-Ville.

En septembre, l’Institut d’urbanisme de Paris d’Île-de-France enverra une délégation à Hô Chi Minh-Ville.

Le même jour, le secrétaire du Parti Nguyên Van Nên et la délégation de Hô Chi Minh-Ville ont eu une rencontre avec Bertrand Anbroise, directeur en charge des affaires internationales du groupe Semmaris et propriétaire du marché de gros international de Rungis, en banlieue à Paris.

Le marché de Rungis est le plus grand centre de négoce et de vente en gros de produits frais au monde avec un chiffre d’affaires annuel de plus de 10 milliards d’euros.

Actuellement, Hô Chi Minh-Ville compte 3 marchés de gros qui sont Binh Diên, Thu Duc et Hoc Môn. Après l’épidémie de COVID-19, la ville envisage de moderniser ces trois marchés, en répondant aux exigences écologiques et en utilisant davantage les technologies de l’information.

Il est prévu que dans la deuxième phase du projet de rénovation du marché de Binh Diên, la ville envisage de mettre en œuvre le modèle du marché de gros de Rungis.

Sanctions disciplinaires à l’encontre d’organisation et à des membres du Parti

28 juin 2023

https://fr.nhandan.vn/sanctions-disciplinaires-a-lencontre-dorganisation-et-a-des-membres-du-parti-post81647.html

Le secrétaire général du Parti communiste du Vietnam Nguyen Phu Trong a présidé le 27 juin à Hanoï une réunion du Secrétariat pour examiner et appliquer des sanctions disciplinaires à l’encontre du Comité chargé des affaires du Parti de l’Union des coopératives du Vietnam et de certains dirigeants des provinces de Gia Lai et Tay Ninh.

Le Secrétariat a constaté que l’Union des coopératives du Vietnam durant les périodes 2015 – 2020, 2020 – 2025 avait violé les principes sur l’organisation et le fonctionnement du Parti, violé les règlements du Parti, de la loi de l’État et le statut de travail.

L’Union des coopératives du Vietnam a manqué de responsabilité, négligé son leadership et sa direction de sorte que leurs organisations et des individus avaient eu de nombreuses infractions et fautes dans le travail de l’organisation et du personnel, dans la gestion et l’utilisation des finances, des biens publics, des terres, des projets d’investissement, des travaux d’émulation et de recommandation.

Les violations et les fautes de l’Union des coopératives du Vietnam pour le mandat 2015 – 2020, 2020 – 2025 ont causé de graves conséquences, provoquant une désunion interne, réduisant la capacité de leadership et la combativité de l’organisation du Parti, causant de nombreuses pétitions, lettres de plaintes et dénonciations chez les habitants, risquant de causer de grandes pertes et dommages au budget, aux biens de l’État et à son capital, et aussi de porter atteinte à la réputation du Comité chargé des affaires du Parti et de l’Union des coopératives du Vietnam.

Huynh Van Tam, en tant que membre provincial du Parti, secrétaire du Comité provincial du Parti, directeur du Service des affaires intérieures de la province de Gia Lai (Hauts Plateaux du Centre), a dégradé son idéologie politique, sa moralité et son mode de vie, violé les réglementations du Parti et de la loi de l’État dans l’exercice de ses devoirs et tâches assignés ; violé les réglementations sur ce que les membres du Parti ne peuvent pas faire et la responsabilité de donner l’exemple.

Hoa Cong Hau, en tant que membre du Comité provincial du Parti, secrétaire adjoint du Comité provincial du Parti, directeur du Service de la santé de la province de Tay Ninh (Sud), a dégradé son idéologie politique, sa moralité et son mode de vie, a accepté des pots-de-vin, violé les réglementations du Parti et de la loi de l’État dans l’exercice de ses devoirs et tâches assignés, violé les réglementations sur ce que les membres du Parti ne peuvent pas faire et la responsabilité de donner l’exemple.

Leurs infractions et fautes ont causé de graves conséquences et provoqué l’indignation de l’opinion publique, portant atteinte à la réputation de l’organisation du Parti et de l’autorité locale.

Par conséquent, le Secrétariat a décidé d’appliquer un avertissement à l’encontre de l’Union des coopératives du Vietnam

durant les périodes 2015 – 2020, 2020 – 2025 et une exclusion du Parti à l’encontre de Huynh Van Tam, Hoa Cong Hau.

Le Secrétariat a ordonné aux agences compétentes d’appliquer des sanctions administratives à l’encontre des organisations du Parti et des individus mentionnés.

Production de café sans déforestation ni dégradation des forêts

30 juin 2023

https://link.gov.vn/pWJn8d7V

Hanoï (VNA) – Une conférence sur la production de café et l’approvisionnement sans déforestation selon les réglementations de l’Union européenne (UE) a eu lieu le 29 juin.

Un événement organisé par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, en collaboration avec la Délégation de l’UE au Vietnam et l’organisation IDH.

La conférence visait à présenter le nouveau règlement de l’UE contre la déforestation (EUDR), et à faire des propositions de solutions pour aider la filière café vietnamienne à s’adapter.

Lors de la conférence, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural et l’IDH, les Comités populaires de cinq provinces des Hauts Plateaux du Centre (Dak Lak, Dak Nong, Gia Lai, Kon Tum, Lam Dong), l’Association vietnamienne du café et du cacao (VICOFA), la société néerlandaise Koninklijke Douwe Egberts BV (KDE), ont signé un protocole d’accord de coopération.

Ce protocole d’accord vise à soutenir la construction de zones de production ainsi que de chaînes d’approvisionnement durable qui ne causent pas de déforestation ni de dégradation des forêts.

dienhai.nguyen@free.fr

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