Exposition sur le drame de l’agent orange au Vietnam au siège de l’UGVF
Cette année marque la 60ème année de commémoration pour les victimes de l’agent orange. À travers dix panneaux d'illustrations de l’artiste Tram Anh, l’exposition reviendra sur l’histoire de l’agent orange, ses conséquences environnementales et sanitaires ainsi
Cette année marque la 60ème année de commémoration pour les victimes de l’agent orange. À travers dix panneaux d’illustrations de l’artiste Tram Anh, l’exposition reviendra sur l’histoire de l’agent orange, ses conséquences environnementales et sanitaires ainsi que sur les solutions mises en place en France pour aider les victimes de l’agent orange.
Le but de cette exposition est de :
Sensibiliser le grand public au drame méconnu de l’agent orange
Rendre hommage aux victimes de l’agent orange et présenter le combat de Tran To Nga
Mobiliser le public pour une reconnaissance du drame de l’agent orange.
Avec des illustrations accompagnées de dates, chiffres clés et légendes explicatives, l’exposition mêlera à la fois art et pédagogie afin d’être accessible à toutes et tous. Par ailleurs, le format “bande-dessinée” pourra facilement toucher le jeune public.
Cette exposition sera également l’occasion de revenir sur le combat de Tran To Nga, victime franco-vietnamienne de l’agent orange, en procès contre 14 multinationales ayant produit ou commercialisé l’agent orange dont Monsanto et présentera un projet dans la région de Quảng Bình ( au centre du Vietnam ) de micro-crédit de soutien aux victimes de l’agent orange mis en place par Song Viet, le collectif Vietnam-Dioxine, l’Union des Jeunes Vietnamiens de France (UJVF) avec comme partenaires Zebunet et AEPD.
« Je suis né et j’ai grandi en France. Mais quand j’étais petite, mon père journaliste a fait un reportage sur l’AO au Vietnam. Il m’a montré les photos sur les enfants malformés à cause de la dioxine qui m’ont fait choquer. En participant à des activités de soutien aux victimes de l’AO comme dans le cas du procès de Mme Trân Tô Nga, je pense qu’il faut faire quelque chose pour soutenir ces victimes. Depuis lors j’ai décidé de transcrire l’histoire en bandes dessinées pour raconter de manière amicale, familière, avec beaucoup de couleurs, compréhensible et accessible à tout le monde », a confié Trâm Anh.
« Pour commémorer le 60e anniversaire de l’épandage de l’AO au Vietnam, nous avions un projet de micro-crédit visant à aider les victimes au Vietnam dans des régions touchées par l’AO dans ce pays. Dans le cadre de ce projet, il y avait initialement une exposition de photos pour témoigner de la situation de ces familles et expliquer les conséquences de l’AO/dioxine. Mais à cause du Covid, on n’a pas pu aller sur place pour prendre des photos. Donc on a pensé à faire une exposition originale qui s’adresse à tout le public, notamment aux jeunes, et Trâm Anh a accepté de travailler avec nous pour cette exposition », selon Vo Dinh Kim, coordinateur de Collectif Vietnam Dioxine et aussi membre du Comité d’organisation de l’exposition.
Pour voir l’exposition (actuellement au siège de l’UGVF 16 rue du Petit Musc Paris ) contacter les organisateurs par mail contact@vietnamdioxine.org ou envoyer un message au 33 6 84 01 83 05.