« Hô nhảy múa » – Danser Hô
Hô nhây mùa Danser Hô Une indépen danse Chorégraphe : Emmanuelle Huynh Conception sonore : Matthieu Doze Collaboration artistique : Gilles Amalvi Distribution : Lucie Collardeau, Théo Le Bruman, Sébastien Ly PLACE MAUBERT 8 JUIN 2024 - 16H00 PLACE MAUBERT– 75005 ParisMétro Ligne 10
Hô nhây mùa
Danser Hô
Une indépen danse
Chorégraphe : Emmanuelle Huynh
Conception sonore : Matthieu Doze
Collaboration artistique : Gilles Amalvi
Distribution : Lucie Collardeau, Théo Le Bruman, Sébastien Ly
PLACE MAUBERT
8 JUIN 2024 – 16H00
PLACE MAUBERT– 75005 Paris
Métro Ligne 10 – Maubert Mutualité
Dans le Paris de l’entre-deux guerres, le Quartier Latin est au cœur d’une effervescence politique. C’est dans les cafés et foyers autour de la place Maubert, que se retrouvent « Annamites » ou « Indochinois » – Vietnamiens, Laotiens, Cambodgiens. Ils sont venus à Paris soit pour y étudier, soit pour rester y vivre après avoir été recrutés comme soldats indigènes ou travailleurs en usines, mais aussi pour recevoir une éducation politique et intellectuelle. Ho Chi Minh fut un de ces jeunes hommes, curieux, avide de comprendre et d’analyser. Il voyage, exerce les métiers de jardinier, d’aide cuisinier, de nettoyeur de rue, de boulanger, de chauffeur de salle ou de retoucheur de photos, lit, discute. À Paris entre 1919 et 1923, il vit à plusieurs adresses, change de noms et de métiers, déroutant une police française qui surveille de près ses activités sans parvenir à le saisir.
Il n’hésite pas à interpeller le président nord-américain Woodrow Wilson, au nom du principe que ce dernier défend, le « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » Avant de repartir au Vietnam et devenir le leader de l’indépendance, il ne cesse de publier manifestes, poèmes, et articles où il développe sa pensée anticoloniale.
Avec “Hô nhây mùa, une indépen-danse”, Emmanuelle Huynh met en scène «la force motrice d’un jeune exilé vietnamien arrivé en France dans les soutes de 3eme classe d’un paquebot assurant la liaison Saïgon – Marseille en 1911 pour exprimer sa puissance de déplacement, d’apprentissage, d’évitement – sa manière de contourner, de convaincre, de rassembler pour arriver à ses fins, une pratique de « la godille, du slalom, de l’évitement : une soif d’apprentissages multiples ».
Emmanuelle Huynh est danseuse, chorégraphe et enseignante. Son travail explore la relation avec la littérature, la musique, la lumière, et l’architecture. De 2004 à 2012, elle dirige le CNDC d’Angers. Depuis 2016, elle est Cheffe d’Atelier aux Beaux-Arts de Paris. De 2018 à 2021, elle est artiste associée au Théâtre de Nîmes. Son travail est porté par Plateforme Múa, compagnie conventionnée par l’Etat – Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) des Pays de la Loire, par le Département de Loire-Atlantique et soutenue par la Ville de Saint-Nazaire.