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Revue de presse Vietnam / du 01 au 15-06-2024

Sélectionnée par Michel Pédoussaut Élaborer une stratégie pour promouvoir les exportations de riz  2 juin 2024 Source Selon les prévisions des représentants des ministères, des branches, des associations et des entreprises, au cours des prochains mois de 2024, le

Sélectionnée par Michel Pédoussaut

Élaborer une stratégie pour promouvoir les exportations de riz 

2 juin 2024

Source

Selon les prévisions des représentants des ministères, des branches, des associations et des entreprises, au cours des prochains mois de 2024, le marché national d’exportation du riz continuera à s’animer et à obtenir des résultats positifs.

Toutefois, les experts recommandent aux entreprises de bien évaluer les besoins des principaux débouchés du Việt Nam comme les États-Unis et l’Union européenne (UE) qui sont encore affectés par l’inflation, la hausse du taux de chômage…

En outre, il faut profiter des opportunités d’autres pays et régions, élaborer des plans appropriés pour répondre à l’augmentation attendue de la demande des consommateurs qui devrait se redresser plus clairement au second semestre 2024.

Promouvoir les exploitations vers le marché Asie-Afrique

La région Asie-Afrique est considérée comme un débouché important du riz vietnamien, avec comme principaux marchés les Philippines, l’Indonésie, la Chine, le Ghana, la Côte d’Ivoire.

Nguyen Phuc Nam, directeur adjoint du Département du marché Asie-Afrique (ministère de l’Industrie et du Commerce), a informé que l’Asie-Afrique représentait à elle seule 90% (environ 7,34 millions de tonnes) du total des exportations nationales de riz (8,3 millions de tonnes), pour une valeur de plus de 4,1 milliards de dollars.

Au premier trimestre 2024, le chiffre d’affaires des exportations vers cette vaste région a continué de connaître une bonne croissance.

Nguyen Anh Son, directeur du Département du commerce extérieur, a cité un rapport du Département de l’Agriculture des États-Unis, selon lequel, pour la campagne agricole 2023-2024, la production mondiale de riz sera de 515,5 millions de tonnes tandis que la demande de consommation sera de 521,3 millions de tonnes, d’où un manque de 5,8 millions de tonnes.

Par conséquent, les experts affirment que de nombreuses opportunités seront créées pour les exportations vietnamienne vers ce marché et que les prix du riz vietnamien à l’exportation continueront d’être favorables car les principaux pays producteurs et exportateur prévoient une baisse de leur production en raison de l’impact d’El Niño.

Stratégie pour les marchés européen et américain

Selon Ta Hoang Linh, directeur du Département du marché Europe-Amérique, bien que cette région ne soit pas un marché clé, elle reste encore un marché potentiel.

En particulier, l’UE est un marché qui offre une grande marge de croissance aux exportations du Việt Nam, car sa demande annuelle atteint environ 3 à 4 millions de tonnes alors que les exportations vietnamiennes vers l’UE ne représentent qu’une très faible part de marché, d’environ 3,1 %.

Selon un rapport du Département du marché Europe-Amérique, au cours des trois premiers mois de 2024, les exportations du Việt Nam vers ce marché ont considérablement augmenté, atteignant plus de 181 000 tonnes, pour une valeur de 135,9 millions de dollars, soit une augmentation de 218,3 % sur un an.

Cette augmentation soudaine est due au fait qu’au premier trimestre, les exportations vers Cuba ont atteint 82,9 millions de dollars, en hausse de 492,1% par rapport à la même période 2023, ce qui représente 61% des exportations totales de riz vers la région Amérique-Europe.

Cependant, M. Linh a déclaré que l’Amérique-Europe était un marché très strict et exigeant, notamment pour les produits agro-alimentaires destinés à la consommation humaine.

En particulier, les marchés comme les États-Unis ou l’UE disposent de nombreuses réglementations et normes en matière d’hygiène et de sécurité alimentaires, de résidus de pesticides, d’engrais, de normes sociales.

Ces normes sont régulièrement mises à jour, devenant plus compliquées et plus strictes, exigeant des entreprises exportatrices de suivre de près la situation et de bien saisir les informations, les politiques et les réglementations du marché.

Un obstacle majeur aux exportations de riz du Việt Nam en raison de coûts de production plus élevés pour se conformer aux normes, qui entraînent une baisse de la compétitivité.

Aperçu de l’histoire économique du Việt Nam de 1954 à nos jours. 2 – Réunification et extension du modèle socialiste (1976-1986)

2 juin 2024

Source      par HO Hai Quang

En juillet 1976, le Việt Nam est officiellement réunifié sous le nom de République socialiste du Việt Nam et en décembre le Parti des travailleurs du Việt Nam devient le Parti communiste du Việt Nam. La préoccupation essentielle des dirigeants du PCV est alors de reconstruire le pays.

2.1 – Les années 1976-1978

2.1.1. – Le contexte général

Au sortir de la guerre, le Việt Nam se trouve dans une situation catastrophique. Les bombardements (14 millions de tonnes de bombes et d’obus) ont rasé des milliers de villages et considérablement endommagé les villes et les infrastructures. Les défoliants (85 millions de litres) déversés sur les forêts, les prairies, les rizières, les plantations d’hévéas, et les mangroves ont fortement réduit les capacités de production du pays.

Les dégâts humains sont également considérables. En plus des morts et des blessés, 10,5 millions de personnes ont été déplacées qu’il faut réinstaller. Le gouvernement doit aussi se préoccuper de réinsérer les drogués, les prostituées, les soldats démobilisés.

« En 1975, Saigon comptait 1,5 million de chômeurs, 350 000 mutilés, 1 million de veuves et autant d’orphelins, 250 000 toxicomanes. Dans les campagnes, un tiers des terres sont gâtées, 9 000 villages détruits en tout ou en partie, des millions d’hectares stérilisés par les défoliants (1)« .

Par ailleurs, la peur des représailles et le rejet du socialisme ont provoqué la fuite de compétences et de capitaux.

Enfin, les États-Unis, qui avaient établi leur embargo à l’encontre du Nord Việt Nam depuis 1955, l’étendent à l’ensemble du pays après 1975. Ils refusent aussi de payer les 4,25 milliards de dollars de dommages de guerre promis en 1973, lors de la signature des accords de Paris.

Toutefois, au cours de cette période, le contexte international n’est pas totalement hostile. Le Việt Nam continue de bénéficier de l’aide de ses alliés socialistes et d’un certain nombre de « pays non alignés ». Le Fonds Monétaire International, la Banque Mondiale et la Banque Asiatique de Développement lui accordent également des crédits.

2.1.2 – L’évolution économique

A – Les objectifs économiques du IVe congrès (1976)

En 1976, la direction du PCV déclare que la politique de développement pour le Việt Nam réunifié consistera, à progresser « directement de l’étape du sous-développement vers celle du socialisme, sans passer par la période du capitalisme (2) », et dans l’euphorie de la victoire militaire, que la mise en œuvre de cette politique permettra de passer, dans un délai d’environ vingt ans, de la petite production existante à la grande production socialiste (3). Dans l’immédiat, le gouvernement étend à la partie méridionale du pays les structures économiques existant dans le nord.

Il s’agit d’abord d’établir des rapports de production socialistes.

  • Les artisans sont regroupés dans des coopératives,
  • Les entreprises capitalistes sont nationalisées ou remplacées par des sociétés mixtes avec participation de l’État,
  • Le commerce capitaliste est supprimé.

Dans l’agriculture, l’objectif est de supprimer les modes d’exploitation traditionnels (faire-valoir direct et fermage) fondés sur la propriété privée des terres, pour les remplacer par des formes d’exploitation collective (coopératives et des fermes d’État).

En même temps, le gouvernement s’attache à créer les bases techniques et industrielles du socialisme.

C’est le modèle de développement soviétique qui lui sert de référence : la priorité est donnée à l’industrie lourde et à la création, dans chaque district, d’un pôle de développement combinant agriculture et industrie.

Enfin, le gouvernement doit aussi résoudre un problème spécifique : réinstaller des millions de paysans déplacés, reconvertir en producteurs les soldats démobilisés…

Pour apporter une solution au chômage massif, le gouvernement va chercher à ouvrir de « Nouvelles zones économiques » et à remettre en exploitation des terres abandonnées.

B – La crise économique

Un plan quinquennal est lancé en 1976. L’échec économique est complet.

Manquant de matières premières et de biens d’équipement, les usines ne tournent qu’au tiers de leurs capacités de production (4).

La nationalisation du commerce a poussé une large partie des habitants d’origine chinoise à quitter le pays, ce qui s’est traduit par une fuite des capitaux et une désorganisation des circuits de distribution.

La collectivisation des terres se heurte à la résistance de la paysannerie qui veut revenir aux anciens modes d’exploitation (5). Entre 1976 et 1978, malgré une augmentation des surfaces cultivées, la production de riz chute de 15 % dans le sud et de 13 % dans le nord parce que les rendements ont diminué. Les disponibilités de riz par habitant reculent de 10 % (6).

La pénurie générale, la désorganisation des circuits commerciaux et les entraves administratives à la circulation des marchandises font exploser les prix : entre 1976 et 1980, ceux des produits alimentaires augmentent de 424 %. En définitive, les objectifs du plan ne sont pas réalisés.

2.3 – La période 1979-1985

À partir de 1979, des réformes économiques commencent à être mises en œuvre pour tenter de sortir de la crise. Mais le contexte international change brutalement du fait de l’intervention militaire vietnamienne au Cambodge.

2.3.1  – La transformation du contexte international

Au 19e siècle, lors de la colonisation, la France avait tracé une frontière entre la Cochinchine et le Cambodge.

En 1977, contestant ce tracé, les Khmers Rouges, soutenus par la Chine, pénètrent au Việt Nam et tentent d’occuper des zones qu’ils considèrent comme appartenant à leur pays. En réplique, l’armée vietnamienne intervient au Cambodge en décembre 1978 puis renverse le régime des Khmers Rouges.

Sur le plan économique, la guerre du Cambodge a entraîné pour le Việt Nam quatre conséquences majeures.

  • Défaits, les Khmers Rouges passent à la guerre de guérilla, ce qui oblige le Việt Nam à maintenir des troupes au Cambodge jusqu’en 1989. Une part de ses ressources doit être consacrée à leur entretien.
  • En second lieu, en représailles, la Chine déclenche une guerre éclair dans le nord du Việt Nam et rompt toute relation diplomatique et économique (commerce, aide technique et financière…).

Mais surtout, l’intervention militaire vietnamienne suscite la réprobation de la majorité des États représentés à l’ONU. Le 14 novembre 1979, une résolution est adoptée qui condamne l’entrée des troupes vietnamiennes au Cambodge et en exige le retrait immédiat. Pour obliger Hanoï à se conformer à cette résolution, les pays de l’ASEAN (7) passent entre eux un accord destiné à isoler le Việt Nam. Le Japon ainsi que la plupart des pays de l’Europe occidentale mettent en place un blocus économique.

Enfin, au sortir de la guerre le Việt Nam avait besoin d’importer en grande quantité des biens de production (machines, matériels de transport, engrais…) pour reconstruire le pays. Pour les payer, il a contracté des emprunts auprès des pays étrangers et des institutions internationales.

Or, en 1982, il s’est trouvé incapable de faire face au poids de sa dette extérieure. Ses créanciers occidentaux lui signifient alors qu’ils lui refuseraient tout nouveau crédit tant que les arriérés ne seraient pas réglés.

Le FMI et la Banque Mondiale ont exigé, en plus du paiement des arriérés, qu’une réforme économique structurelle soit mise en œuvre.

2.3.2  – Les principales réformes

À partir de septembre 1979, pour essayer de sortir de la crise, des « contrats de production » sont progressivement instaurés aussi bien dans l’agriculture que dans les industries non stratégiques.

Aux termes de ces contrats, de leur production, les travailleurs doivent en remettre seulement un montant forfaitaire à la coopérative ; ils disposent librement du reste qu’ils peuvent écouler sur le marché libre. Ils sont donc incités à produire davantage et cela d’autant plus que sur le marché libre les prix sont bien plus élevés que les prix officiels.

Ces mesures sont-elles destinées à parer au plus pressé ou bien s’agit-il de l’amorce d’un véritable changement d’orientation économique ?

La première hypothèse semble la plus plausible. La constitution du 18 décembre 1980 déclare en effet que l’objectif est de « progresser directement vers le socialisme sans passer par l’étape du développement capitaliste« , que l’économie nationale continuera à être dirigée au moyen d’une planification centralisée et que la priorité sera donnée à l’industrie lourde (8) (articles 15, 16, 33).

Concernant la propriété des moyens de production, la constitution déclare que « l’économie nationale comporte deux secteurs essentiels : le secteur d’État relevant de la propriété du peuple entier et le secteur coopératif relevant de la propriété collective des masses laborieuses » (article 18) et que « tous les établissements économiques des propriétaires terriens féodaux et de la bourgeoisie compradore sont nationalisés sans indemnisation » (article 25).

Mais un petit espace est laissé à l’économie familiale qui est « reconnue et protégée par l’État » (article 23).

La propriété du peuple entier s’applique au sol et sous-sol, aux banques, compagnies d’assurance, réseaux d’information, de communication, de radiodiffusion, de cinéma, de télévision ainsi qu’autres biens que la loi déclare appartenir à l’État (article 19).

Concernant les terres, la constitution précise qu’elles sont la propriété du peuple, que leur gestion unifiée est du ressort de l’État et que les collectifs et les particuliers n’ont qu’un droit d’usage (article 19 et 20).

Enfin, « l’État détient le monopole du commerce extérieur et de toute autre relation économique avec l’étranger » (article 21).

2.3.3  – Croissance économique et émergence d’un secteur privé

Les statistiques montrent une amélioration spectaculaire de la situation économique. Comparaison des croissances économiques :

 Plan 1976-1980    Plan 1980-1985
Produit social    5,8 %
  42,2 %
  Industrie  4,1 %  56 %
  Agriculture  7,9 %  36 %
(Le Van Cuong, Tran Hai Hac, Tran Thi Anh Dao, L’économie vietnamienne de 1976 à 1994, p. 33).

Mais qui profite de cette embellie ?

Travaillant sur les statistiques officielles, Marie-Sybille de Vienne démontre que :

Une partie importante des productions locales est donc commercialisée à travers de canaux de commerce « inorganisés » (c’est-à-dire privé) par les gestionnaires mêmes des unités de production socialistes : au milieu des années 1980, 30 % des biens livrés par l’État aux paysans (et en premier lieu entre 40 et 50 % des engrais et des insecticides) et par les paysans à l’État sont ainsi « détournés« . L’importance du commerce de détail privé et le poids du Sud démontrent donc doublement que le modèle sudiste d’économie « libérale » et parallèle l’a emporté sur le modèle centralisé prôné par le Nord.

(Marie-Sybille de Vienne, L’économie du Việt Nam (1955-1995), p. 122).

L’économie privée se développe ainsi en « vampirisant  » l’économie collective et son irrésistible ascension va conduire les dirigeants à composer avec le capitalisme.

D’où la mise en place du « socialisme de marché ».

Notes de bas de page

  1. Philippe Papin, 80 millions de Vietnamiens, L’Histoire, collection n° 23, 2004.
  2. – Lê Duân, IVe Congrès national du Parti, Hanoï, 16-20 décembre 1976. Cité par Lâm Thanh Liêm, Collectivisation des terres, l’exemple du delta du Mékong, SEDES, 1986, p. 6.
  3. Nhân Trí, Việt Nam’s economic policy since 1975, p. 73.
  4. – Marie-Sybille de Vienne, L’économie du Việt Nam (1955-1995), p. 111. Voir également Le Van Cuong, Tran Hai Hac, Tran Thi Anh Dao, L’économie vietnamienne de 1976 à 1994, in Le Van Cuong et Jacques Mazier, L’économie vietnamienne en transition, p. 23.
  5. – Thanh-Liêm Lâm, Collectivisation des terres et crise de l’économie rurale dans le delta du Mékong (1976-1980), p. 559-560.
  6. Marie-Sybille de Vienne, L’économie du Việt Nam (1955-1995), p. 105-107. Visitant le Việt Nam en 1979, Philippe Devillers témoigne : « Le riz est rare et cher et on est très loin de distribuer la ration théorique de 13 kilos de riz (et féculents) par mois et par tête. », Cf. Monde Diplomatique, Janvier 1980.
  7. – L’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) a été fondée en 1967 par l’Indonésie, la Malaisie, les Philippines, Singapour et la Thaïlande. Son but est la promotion de la paix, de la stabilité et de la croissance économique en Asie du Sud-Est par le biais de la coopération politique, économique et socioculturelle.
  8. – Dans les faits, le plan pour 1981-1985 inverse les priorités et « fait du développement de l’agriculture, de la production des biens de consommation et du commerce extérieur la “base” d’une industrie lourde dont le développement se trouve repoussé à une phase intérieure « , Le Van Cuong, Tran Hai Hac, Tran Thi Anh Dao, L’économie vietnamienne de 1976 à 1994, in Le Van Cuong et Jacques Mazier, L’économie vietnamienne en transition, p. 32.

Sélection « Gavroche » Việt Nam

 3 juin 2024

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Société

Les gardes-frontières ont démantelé un important réseau de trafic de drogue près du poste frontière de Nam Giang, saisissant 198 kg de stupéfiants en provenance du Laos, illustrant les efforts constants des autorités pour lutter contre le crime organisé transfrontalier.

Une invasion de sauterelles a ravagé près de 10 hectares de terres agricoles dans la province de Lang Son, incitant le gouvernement à prendre des mesures d’urgence pour protéger les moyens de subsistance des agriculteurs locaux et garantir la sécurité alimentaire.France

Le président du comité populaire de Danang, Le Trung Chinh, a dirigé une délégation en France du 27 au 29 mai, rencontrant son homologue de la ville du Havre, Édouard Philippe, pour discuter des opportunités de coopération. Ils ont visité des infrastructures portuaires et échangé avec Ubisoft Entertainment SA sur des projets d’investissement à Danang.

Économie

Les résultats économiques des cinq premiers mois de 2024 montrent une croissance significative de l’indice de la production industrielle, des ventes au détail et des exportations, mais aussi une augmentation du taux d’inflation, reflétant une reprise économique robuste malgré les défis mondiaux.

Les investissements directs étrangers (IDE) dans le secteur immobilier ont augmenté de 70%, témoignant d’un regain d’intérêt pour ce secteur porteur de développement économique et d’opportunités d’investissement.

Le gouvernement a reçu une proposition de régime de DPPA (direct power purchase agreement), qui propose aux consommateurs finaux la possibilité d’acheter directement de l’énergie renouvelable, soutenant ainsi la transition vers une économie verte et durable.

Au cours des quatre premiers mois de l’année, les exportations de café du Việt Nam vers l’Espagne ont connu une hausse significative.

Le Département de l’import-export du ministère de l’Industrie et du Commerce a rapporté que les exportations de café vers l’Espagne ont atteint environ 55 380 tonnes, d’une valeur de 193,1 millions de dollars. Ces chiffres représentent une augmentation de 53,7% en volume et de 136,6% en valeur par rapport à la même période de l’an dernier.

Parallèlement, le prix d’exportation moyen du café vietnamien a également augmenté de 53,9%, atteignant en moyenne 3 487 dollars la tonne pendant cette période.

La Chine de Song et le riz du Champa

4 juin 2024

Source

Dans l’histoire de l’agriculture chinoise, il est question à partir du XIe siècle d’une mystérieuse variété de riz, appelée « riz du Champa », dont la culture fut fortement encouragée par les empereurs des Song pour nourrir une population de plus en plus nombreuse et faire face aux calamités naturelles.

Le Dai Viêt (jaune), le Champa (vert) et l’Empire khmer (mauve) vers 1100  (Image : Electionworld, GNU 1.2)

On désigne sous le nom de Champa un royaume hindouisé qui occupait ce qui correspond au centre et à une partie du sud du Việt Nam actuel. Ce royaume exista du VIe au XVe siècle de l’ère commune.

La très brillante civilisation des Chams, illustrée entre autres par les vestiges du site de Mỹ Sơn, dans le centre du Việt Nam, au sud-ouest de Đà Nẵng, se construisit au contact des civilisations indienne et chinoise, avant de devenir musulmane.

Le Champa est souvent cité dans les annales historiques chinoises. Les Chams étaient un peuple tourné vers la mer, et leur royaume eut des échanges commerciaux nombreux avec les différents États de la région, notamment avec la Chine, dont il était tributaire. Les annales de la dynastie chinoise des Song (960-1279) font état de plusieurs ambassades envoyées par le royaume du Champa qui furent reçues à la cour de l’empereur de Chine.

Ces annales rapportent aussi que l’empereur avait fait planter au palais impérial, à titre d’essai, des semences de riz rapportées du Champa.

Il avait pu constater que le cycle de la croissance de ce riz précoce, depuis la préparation des semences jusqu’à la récolte, était beaucoup plus court que le riz jusque-là cultivé en Chine : environ 100 jours contre 180 jours. (Les riziculteurs chinois, en sélectionnant les variétés, sont progressivement parvenus à réduire la durée de ce cycle à 60 jours.)

Il avait également pu observer que ce riz venu d’Asie du Sud-Est était beaucoup plus rustique : il supportait mieux les aléas du climat, ne craignait pas trop le manque d’eau et se contentait de sols médiocres. Et comme il s’agissait d’un riz pluvial, il pouvait en outre être cultivé sur les coteaux et sur les plateaux.

Le riz du Champa fut d’abord mis en culture dans la province du Fujian (sud de la Chine).

En 1012, pendant le règne de l’empereur Zhenzong (992-1022), les zones de riziculture dans les vallées du Yangtsé et la rivière Huai, dans la province du Zhejiang, furent touchées par une grave sécheresse.

Pour faire face à la catastrophe, l’empereur fit envoyer 30 000 boisseaux de semences de la province du Fujian à celle du

Zhejiang et fit distribuer les semences aux habitants pour qu’ils les cultivent.

Les textes chinois expliquent que cette variété importée de riz constituait un énorme progrès, car elle permettait de faire deux récoltes par an ! L’accroissement considérable de la population chinoise à l’époque des Song a été en partie rendue possible par la disponibilité de riz en abondance.

Aujourd’hui, il est difficile d’identifier exactement la sous-espèce à laquelle appartient ce fameux riz du Champa (zhānchéngdào). Des recherches génétiques semblent montrer que ce riz fait partie des variétés aus, dont les caractéristiques sont à mi-chemin entre le riz long, Oryza sativa subsp. indica (en chinois xiānmi), originaire d’Inde (d’où il aurait été apporté au Champa ainsi qu’au Siam et dans l’empire khmer), et le riz rond Oryza sativa subsp. japonica (en chinois jīngmi). Mais les descriptions de ce riz dans les textes chinois anciens sont trop imprécises pour permettre une identification certaine.

On ne connaît pas non plus avec certitude l’époque à laquelle ce riz « exotique » fut introduit pour la première fois en Chine. Et l’on n’est pas même sûr que ce riz vînt effectivement du Champa : il aurait pu venir du Cambodge et transiter par un port du Champa.

En tout état de cause, il faisait déjà l’objet d’importantes cultures dès le XIe siècle.

Concernant ce riz du Champa, on pourra consulter l’article succinct, en anglais, que lui consacre Wikipedia (ici), ainsi qu’un article un peu plus documenté de Randolph Barker (Université Cornel), en anglais également, publié par The Rice Journal en 2012, disponible en ligne, ici.

Une variété de café menacée par la sécheresse et les cochenilles au Việt Nam

 5 juin 2024

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En raison des vagues de chaleur, de la sécheresse et des cochenilles, la récolte du café robusta au Việt Nam sera réduite cette année.

« La sécheresse, les vagues de chaleur et les cochenilles ont retardé la croissance des caféiers du Việt Nam, réduisant la production des grains utilisés pour le café instantané, » a indiqué mercredi Nguyen Nam Hai, président de l’Association vietnamienne du café et du cacao (Vicofa).

« La récolte de grains de café 2024-25, qui doit commencer en octobre, sera probablement inférieure de 15 à 20 % à la normale« , a indiqué M. Hai à l’AFP.

« La chaleur et la sécheresse ont sérieusement affecté la croissance des caféiers », a-t-il déploré.

Dans la province de Gia Lai, dans les hauts plateaux du centre du pays, des températures élevées alliées à de faibles précipitations ont en outre favorisé le développement de cochenilles.

« La chaleur brûlante et la cochenille endommagent les branches de caféier, rendant plus petites les cerises de café et affectant gravement leur qualité », a expliqué M. Hai.

Le Việt Nam est le premier producteur mondial de robusta, un grain utilisé par Nescafé et d’autres marques de café instantané. Le pays produit en moyenne environ 1,8 million de tonnes de café par an, en grande partie exportées.

La plateforme de courtage StoneX estime que la production n’atteindra que 1,4 million de tonnes cette année, la plus faible depuis quatre ans.

Le centre et le sud du Việt Nam ont connu des semaines de températures records, sans pluie en mars et avril. Il y a bien eu quelques précipitations ces dernières semaines, mais elles ont été « insuffisantes » selon M. Hai.

Le réchauffement climatique menace directement l’industrie du café, qui pèse plusieurs milliards de dollars, les scientifiques prévoyant une baisse des rendements et une diminution des zones favorables à la culture.

Entre demande en hausse et impact de la crise climatique, le monde pourrait être confronté à une pénurie de robusta

pouvant atteindre 35 millions de sacs d’ici 2040, selon l’organisation sectorielle World Coffee Research. Les chercheurs estiment que les terres propices à la culture de l’arabica seront réduites de moitié d’ici 2050.

Les prix mondiaux du café ont grimpé rapidement cette année, une bonne nouvelle pour les agriculteurs vietnamiens à court terme.

« Cependant, le gain n’est pas considérable au final car la sécheresse a fait baisser les rendements« , a noté M. Hai.

Le Việt Nam est un partenaire commercial important de la Slovénie en Asie 

5 juin 2024

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Ljubljana (VNA) – La vice-Première ministre et ministre slovène des Affaires étrangères et européenne Tanja Fajon a hautement apprécié le rôle et la position du Việt Nam et a exprimé sa confiance dans le potentiel de renforcement de la coopération entre les deux pays dans tous les domaines.

« Après 30 ans de développement des relations bilatérale, le Việt Nam est actuellement un partenaire commercial important de la Slovénie en Asie, » a déclaré la vice-Première ministre slovène, lors d’une récente interview accordée à l’Agence vietnamienne d’information (VNA), à l’occasion du 30e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques des deux pays.

L’un des exemples des efforts visant à promouvoir les relations bilatérales mentionnés par la vice-Première ministre slovène est la 3e réunion du Comité intergouvernemental de coopération économique entre le Việt Nam et la Slovénie, tenue à Ljubljana en octobre dernier, quelques mois seulement après sa visite officielle au Việt Nam.

« La forte croissance du commerce bilatérale reflète la position centrale acquise par le Việt Nam dans les industries importantes et les chaînes d’approvisionnement mondiales, » a-t-elle estimé avant d’exprimer sa profonde impression devant les réalisations du Việt Nam.

Elle a également informé d’une prochaine visite au Việt Nam d’une délégation d’entreprises slovènes visant à explorer le marché vietnamien et le potentiel de coopération bilatérale dans le transport maritime et aérienne.

Un autre domaine potentiel de coopération entre la Slovénie et le Việt Nam mentionné par la vice-Première ministre est le tourisme. Elle a souligné le développement du Việt Nam en tant que partenaire de dialogue politique important.

La dirigeante a déclaré se réjouir et apprécier les engagements de la Slovénie et du Việt Nam de poursuivre le multilatéralisme et de respecter le droit international, notamment la Charte des Nations Unies (ONU) et la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM) de 1982.

Elle a affirmé que la Slovénie souhaitait renforcer la coopération avec le Việt Nam dans tous les domaines d’intérêt mutuel. Elle a ajouté que la Slovénie accélérerait l’ouverture d’un bureau consulaire honoraire à Ho Chi Minh-Ville pour soutenir davantage les opportunités de renforcement de la coopération entre la Slovénie, membre de l’Union européenne (UE) et le Việt Nam, membre de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN), notamment dans l’économie.

Affirmant la position importante du Việt Nam, la vice-Première ministre slovène a souligné que l’Accord de libre-échange

Việt Nam-UE (EVFTA) avait porté les relations entre l’UE et le Việt Nam à une nouvelle hauteur.

La Slovénie continue de se joindre aux autres États membres de l’UE dans les efforts visant à promouvoir la ratification de l’Accord de protection des investissements entre le Việt Nam et l’UE (EVIPA).

Elle a également déclaré apprécier hautement les efforts du Việt Nam pour renforcer le partenariat stratégique entre l’UE et l’ASEAN, affirmant que dans le contexte mondial instable actuel, le renforcement de la coopération avec l’Asie du Sud- Est, y compris le Việt Nam, jouait un rôle très important.

Activités de la délégation du FPV en République de Corée 

7 juin 2024

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Le Comité central du Front de la Patrie du Việt Nam (FPV) a demandé à la République de Corée de prêter attention et de soutenir la communauté des Vietnamiens pour qu’elle se sente en sécurité dans ses affaires, sa vie et ses études, en particulier par des politiques visant à soutenir le bien-être des familles multiculturelles.

Une délégation de haut niveau du FPV, conduite par le vice-président Nguyên Huu Dung, a effectué du 4 au 6 juin une visite de travail en République de Corée.

La visite de la délégation a pour but de promouvoir les relations de coopération amicales entre le Việt Nam et la République de Corée, et mettant en œuvre la conclusion n° 03/KL-MTTW-DCT du 17 janvier 2023 du Présidium du PFV portant sur le déploiement de la Conclusion n° 12-KL/TW du 12 août 2021 du Bureau Politique sur le travail vis-à vis des Vietnamiens résidant à l’étranger dans la nouvelle situation.

Dans le cadre de la visite, la délégation vietnamienne a travaillé avec le Conseil économique, social et du travail sud- coréen sur le programme de coopération pour la période 2024-2029, a rendu visite à des localités sud-coréennes, tout en rencontrant la communauté des Vietnamiens résidant en République de Corée.

Lors de la séance de travail avec le Conseil économique, social et du travail sud-coréen, les deux parties ont convenu que comme les deux organisations sont tous membres de l’Association internationale des Conseils économiques et sociaux et Institutions similaires (AICESIS), la participation à l’Assemblée générale annuelle est ainsi des droits et des responsabilités de chaque partie. L’expansion de la coopération bilatérale entre le FPV et l’AICESIS contribue à renforcer les liens entre les membres de l’AICESIS.

Les deux parties sont convenu d’améliorer la compréhension des activités des deux agences et d’autres organisations sociales, d’échanger des expériences liées au fonctionnement et aux méthodes du dialogue social, d’organiser des délégations pour échanger des expériences entre les fonctionnaires et le personnel administratif des deux parties.

Cela apportera des avantages aux peuples des deux pays, contribuant positivement à la paix, à la stabilité et à la coopération en Asie et dans le monde.

Le vice-président Nguyên Huu Dung a invité la délégation du Conseil économique, social et du travail sud-coréen à effectuer une visite au Việt Nam en septembre 2024, en lui proposant de continuer de prêter attention à la promotion des agences compétentes et des entreprises coréennes pour renforcer la coopération avec le Việt Nam dans tous les domaines, dont la coopération dans l’enseignement et la formation professionnels, en particulier la main-d’œuvre hautement qualifiée pour les travailleurs vietnamiens.

Il a également proposé que le Conseil économique, social et du travail sud-coréen se coordonne pour organiser des activités d’échange bilatérales, ainsi que des activités de coopération et d’autres forums multilatéraux, encourage les agences sud-coréennes compétentes à continuer de prêter attention et de soutenir la communauté vietnamienne, en particulier, en accordant une attention particulière aux politiques visant à soutenir le bien-être des familles multiculturelles vietnamiennes-sud-coréennes, à savoir, la préservation des valeurs culturelles traditionnelles et de la langue vietnamienne ainsi que l’enseignement du coréen afin que les épouses vietnamiennes puissent rapidement s’intégrer dans la société coréenne, contribuant ainsi au développement de la société coréenne et au développement des relations entre le Việt Nam et la République de Corée.

La délégation a également rendu visite à la province de Gyeonggi, province où vivent et travaillent de nombreux Vietnamiens.

Lors de la séance de travail avec les dirigeants de la province de Gyeonggi, Nguyên Huu Dung a proposé que la province de Gyeonggi continue de promouvoir la coopération en matière de travail et d’import-export entre les deux pays, la coopération dans l’enseignement et la formation professionnels, en particulier la main-d’œuvre hautement qualifiée pour les travailleurs vietnamiens, continuer à soutenir la communauté des Vietnamiens, en accordant une attention particulière aux politiques visant à soutenir le bien-être des familles multiculturelles vietnamo-sud-coréennes.

Au cours de la visite, la délégation du FPV a visité l’ambassade du Việt Nam en République de Corée et rencontré des représentants de la communauté des Vietnamiens dans ce pays.

Lors de la rencontre, Nguyên Huu Dung a estimé que les relations Việt Nam-République de Corée se sont fortement développées, sont dans une meilleure période avec des contributions significatives de la communauté.

Il a apprécié les activités des Associations, notamment celles de l’Association des Vietnamiens en République de Corée, de l’Association des étudiants, de l’Association des hommes d’affaires et de l’Association des femmes, qui ont contribué à unir la communauté, à se soutenir mutuellement, à préserver la culture et la langue vietnamiennes et à se retourner vers la Patrie et le pays d’origine.

Il a souligné que le Parti, l’État et le FPV accordent toujours leur attention à la communauté des Vietnamiens à l’étranger, protègent toujours leurs droits et intérêts légitimes, en souhaitant que les Vietnamiens résidant à l’étranger aient une vie paisible et heureuse.

Il s’est déclaré convaincu qu’ils continueront à faire confiance aux dirigeants du Parti et de l’État, à stabiliser leur travail et à bien respecter les lois du pays d’accueil.

Il a demandé à l’ambassade du Việt Nam en République de Corée de se coordonner avec le Comité permanent du FPV pour réviser et améliorer les mécanismes, les politiques et les lois, créant ainsi un couloir juridique favorable pour les Vietnamiens en République de Corée, leur permettant de retourner investir, faire des affaires, apporter des connaissances, répondant aux exigences de la cause de l’édification et de la protection de la Patrie, notamment favorisant la naturalisation et le retour à la nationalité vietnamienne.

Une carte du Việt Nam formée à partir de 5.000 pots de lotus à Dong Thap 

8 juin 2024

Source

Une carte du Việt Nam avec l’ensemble des archipels de Hoang Sa et Truong Sa a été formée à partir de 5.000 pots de lotus à la surface du lac de Confucius, dans le parc du Temple de la Littérature, ville de Cao Lanh, province de Dong Thap (Sud).

La production industrielle continue de progresser 

9 juin 2024

Source

Au cours des quatre premiers mois de 2024, la production industrielle du Việt Nam a montré des signes positifs de reprise. De nombreuses entreprises ont leur carnet de commandes rempli jusqu’à la fin de l’année.

Selon le ministère de l’Industrie et du Commerce, la production industrielle du pays s’est redressée, même si de nombreuses difficultés demeurent. Avec le retour à la hausse de la demande mondiale, ainsi que les mesures de soutien du gouvernement, bon nombre d’entreprises ont des commandes pour toute l’année. Leur situation devrait s’améliorer dans les mois à venir.

Au cours des quatre premiers mois de cette année, l’indice de production industrielle (IPI) a augmenté de 6% en variation annuelle. Concrètement, l’IPI des secteurs de la transformation et manufacturier a rebondi de 6,3% (contre une baisse de 2,9% à la même période de l’an passé). Le secteur de production et de distribution d’électricité a connu une hausse de 12,3% (contre une diminution de 0,2% à la même période de 2023). Cinquante-quatre des 63 provinces et villes ont enregistré une augmentation de cet indice.

Le Dr. Nguyên Quôc Viêt, directeur adjoint de l’Institut de recherche économique et politique de l’Université d’économie et de commerce de Hanoï, a déclaré que la production dans plusieurs secteurs dont l’acier, les engrais, l’aquaculture, le textile-habillement et les matières premières avait augmenté en mars et avril dernier.

Cela reflète une reprise rapide et montre que les fournisseurs et les entreprises se redressent fortement. Ces secteurs vont créer une très bonne dynamique et sont indicateurs de croissance dans les trimestres suivants“, a-t-il expliqué.

Soutenir la reprise

Malgré de bons résultats dans de nombreux secteurs de production industrielle, notamment dans les industries clés pour les exportations, l’indice des stocks des industries de transformation et manufacturière a tendance à rester à la hausse.

De plus, le commerce extérieur du Việt Nam dépend encore beaucoup de marchés spécifiques.

Par conséquent, d’ici à la fin de l’année, il est nécessaire de promouvoir le décaissement d’investissements publics et de réviser les retards afin de mettre en œuvre rapidement des projets clés dans les domaines de la production d’électricité, de pétrole et de gaz, de la transformation, de la fabrication et de l’exploitation minière.

Sélection « Gavroche » Việt Nam 

9 juin 2024

Source

Politique, Diplomatie

Le Việt Nam et la Nouvelle-Zélande se sont fixés un objectif commercial bilatéral de 3 milliards de dollars américains d’ici 2026. Pour atteindre cet objectif, les deux pays vont renforcer leurs liens économiques, élargiront l’accès à leur marché respectif et mettront en œuvre efficacement les accords de libre-échange dont ils sont signataires.

Le vice-Premier ministre Le Minh Khai a eu un entretien téléphonique avec la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, le 5 juin. Ils ont salué le renforcement des relations bilatérales entre le Việt Nam et les États-Unis, notamment la visite du président américain Joe Biden en août 2023 qui a permis l’établissement d’un partenariat stratégique intégral. Les discussions ont porté sur la coopération économique et financière.

Économie

Prêt de 1,8 Md USD pour le financement de l’aéroport international de Long Thanh (HCMV).

Le Premier ministre, Pham Minh Chinh, a assisté à la cérémonie de signature qui porte sur la composante 3 du projet d’investissement et de construction de l’aéroport international de Long Thanh.

Selon le calendrier actuel, la première phase de construction devrait s’achever en 2026, et permettre le transit de 25 millions de passagers par an. Cette capacité sera portée à 100 millions de passagers une fois l’aéroport terminé, pour une facture totale de 13,3 Mds USD. Infrastructure stratégique pour le pays, il doit prendre le relais de l’aéroport actuel (Tan Son Nhat) qui accueille près d’une fois et demie sa capacité théorique (41 millions contre 28 millions).

Il est intéressant de noter que cette phase du projet est entièrement financée par des banques vietnamiennes publiques (Vietcombank, VietinBank, BIDV), à des conditions plus favorables que des institutions internationales, comme l’a souligné le directeur général de Vietcombank.

Société

Un essaim de criquets à dos jaune, identifié par les autorités vietnamiennes, se propage rapidement dans les provinces du nord du pays, détruisant de vastes zones de forêt de bambous.

Le Département de la protection des végétaux (relevant du ministère de l’Agriculture et du Développement rural) confirme la vitesse de propagation extrêmement rapide de cette espèce de criquet à dos jaune. La surface totale touchée dans les provinces de Lang Son, Cao Bang et Bac Kan dépasse déjà les 600 hectares.

Afin de protéger la santé et promouvoir des pratiques plus éthiques, la sous-direction de l’élevage, de la pêche et des services vétérinaires de Hanoï a publié une directive visant à éliminer le commerce de viande de chien et de chat dans la ville.

Cette directive souligne l’urgence d’agir face à la récente flambée de rage dans le pays (102 foyers recensés) et la nécessité d’éviter une crise sanitaire à Hanoï. La vaccination contre la rage chez les chiens et chats domestiques sera intensifiée pour atteindre plus de 90% de la population.

Le commerce, le transport, l’abattage et la vente illégaux de chiens et chats destinés à la consommation seront sévèrement punis.

Aperçu de l’histoire économique du Việt Nam de 1954 à nos jours.

10 juin 2024

Source     par HO Hai Quang

Lors du VIe congrès du PCV (décembre 1986), les dirigeants démissionnent collectivement et sont remplacés par des « rénovateurs » qui mettent en œuvre une nouvelle stratégie de développement, le đổi mới (changer « đổi » ; nouveau « mới »).

L’objectif officiel n’est plus de parvenir à la grande production socialiste dans un délai de vingt ans, mais « de rendre le peuple riche, le pays puissant, de satisfaire de mieux en mieux les besoins matériels et spirituels de la population en mettant en œuvre le “socialisme de marché” « .

3.1  – Définition

La constitution décrit le socialisme de marché comme « une économie marchande à plusieurs composantes, fonctionnant selon le mécanisme de marché placé sous la gestion de l’État et suivant l’orientation socialiste » (articles 15).

Conçu comme une économie de transition devant conduire finalement au socialisme (1), le « socialisme de marché  » présente les caractéristiques suivantes :

  • Alors qu’auparavant, l’économie nationale ne pouvait comporter que deux composantes, étatiques et collectives, la constitution de 1992 ajoute les composantes individuelles, familiales, capitalistes privées et capitalistes d’État (article 16). Puis, la constitution de 2001 inclut l’économie à participation étrangère.Mais toutes ces composantes ne se trouvent pas sur un pied d’égalité : l’économie d’État joue le rôle directeur (articles 19).L’économie de marché est réintroduite, mais la planification n’est pas abandonnée pour autant et il appartient à l’État d’assurer « la gestion unifiée de l’économie nationale au moyen de la loi, des plans, des politiques » (article 26). Toutefois, les plans quinquennaux deviennent de simples tableaux de financement de l’économie.

Le passage au socialisme de marché est organisé autour de deux axes principaux : le développement du secteur privé et la réinsertion du Việt Nam dans l’économie mondiale. Cette stratégie a nécessité une adaptation du secteur public au niveau de l’administration et des entreprises publiques.

3.2  – Le développement du secteur privé et du marché
  • – L’agriculture

Dans l’agriculture, cœur du système productif, la collectivisation prend fin avec le démantèlement des coopératives.

Les lois foncières donnent des droits très étendus aux agriculteurs (2). Certes, ceux-ci ne sont pas juridiquement propriétaires de la terre qu’ils utilisent, car elle reste la propriété éminente de l’État. Mais les autorités publiques peuvent attribuer des certificats de droits d’utilisation du sol à des fins agricoles pour une durée de vingt ans pour les cultures annuelles et de cinquante ans pour les cultures pérennes et les forêts.

De plus, ces droits sont transmissibles aux descendants et peuvent être vendus.

Les superficies attribuées sont modulées en fonction des régions.

La limite est de deux hectares au Nord et trois hectares au Sud. Les exploitations ne sont plus mises en valeur par des équipes d’agriculteurs, mais par des familles qui redeviennent les unités élémentaires de travail et peuvent produire ce qu’elles veulent. Elles sont autorisées à vendre leurs productions sur le marché.

Le système du double prix (prix imposé par l’État et prix libre), qui engendrait de considérables distorsions, est supprimé.

3.2.2  – Industrie, commerce et banques

Dans la petite production industrielle et le petit commerce, il devient possible de fonder des entreprises privées et de recourir au travail salarié.

Dans les premiers temps, les créateurs d’entreprises ne pouvaient employer que des membres de leur famille. Par la suite, ce salariat limité au cercle familial est supprimé ce qui donne aux entreprises la possibilité de grandir. Et comme l’État garantit qu’elles ne seront pas nationalisées, le secteur capitaliste peut se développer.

Pour cela, des capitaux sont indispensables. Une réforme du système bancaire s’impose.

En 1988, le rôle de la Banque centrale du Việt Nam est redéfini. Elle conserve son rôle de régulateur et superviseur du système financier et monétaire du pays, mais ses fonctions commerciales sont réparties entre quatre banques d’État spécialisées :

la Banque du commerce et de l’industrie, la Banque du commerce extérieur, la Banque de développement agricole, la Banque pour l’investissement et le développement.

Un réseau de Caisses populaires voit le jour en 1994, la « Banque des pauvres » est fondée en 1996. Puis des banques par actions apparaissent et des succursales de banques étrangères s’implantent.

Cette fois, il ne s’agit plus de mesures circonstancielles, mais d’une nouvelle stratégie de développement qui est confirmée par la constitution de 1992.

Ces réformes structurelles créent les conditions d’une croissance économique rapide. La réintégration du Việt Nam dans l’économie mondiale, va lui donner une nouvelle impulsion.

3.3  – La réintégration du Việt Nam dans l’économie mondiale

À la suite du retrait des troupes vietnamiennes du Cambodge (1989), l’hostilité politique à l’égard du Việt Nam disparaît peu à peu.

Le problème de la dette extérieure est résolu en 1993 grâce à des dons bilatéraux, à l’annulation des arriérés sur des crédits commerciaux et à un plan d’étalement des remboursements sur 30 ans.

Les relations avec la Chine sont normalisées en 1991, les États-Unis lèvent leur embargo en 1994, l’ASEAN accueille le Việt Nam en 1998 et l’APEC (Coopération économique pour l’Asie pacifique) en 2000.

En 2001, un accord commercial avantageux est conclu avec les États-Unis. En 2007, le Việt Nam entre à l’OMC et dans les années suivantes il multiplie les accords commerciaux bilatéraux (3). Tous ces accords lui ouvrent des marchés bien plus vastes que ceux qui ont été perdus du fait de la suppression du CAEM (4) en 1991.

Par ailleurs, le Việt Nam manquant de capitaux, pour en attirer de l’étranger, un code des investissements est institué en 1987 qui garantit notamment aux investisseurs que les bénéfices qu’ils réaliseront pourront être rapatriés et que leurs entreprises ne seront pas nationalisées.

Ce code a été modifié par la loi du 26 novembre 2014 qui favorise les investisseurs étrangers en assouplissant les formalités administratives (certificats d’investissement, visas, permis de résidence et de travail) et en réduisant le nombre d’activités qui leur sont interdites.

3.4  – L’adaptation du secteur public

Les transformations économiques introduites à partir de 1986 impliquaient d’être accompagnées de réajustements tant au niveau des superstructures juridico-administratives qu’à celui des entreprises publiques.

Il était indispensable de rendre celles-ci plus compétitives parce que l’ouverture du pays à l’international les mettait en concurrence avec les entreprises du monde entier. La stratégie mise en œuvre a consisté à réduire leur nombre en conservant seulement celles considérées comme les plus importantes et à les rendre plus efficaces en les restructurant. Les autres entreprises publiques ont été entièrement privatisées ou bien partiellement ouvertes aux capitaux privés. Dans ce dernier cas, il s’agit d’une « actionnarisation » et non d’une privatisation.

Le tableau ci-après permet de suivre le rétrécissement du secteur des entreprises publiques. En 2021, sur les 1 906 entreprises à capitaux publics, seules 877 étaient détenues à 100 % par l’État (5).

Les entreprises publiques dont le capital est détenu entre 51 et 100 % par l’État :

   2010  2015  2021
  Nombre d’entreprises publiques 3281  28351906 
  % du total des entreprises  1,18  0,64  0,27
  % du total des emplois  16,45  10,67  6,61
General Statistics Office of Việt Nam (GSO), Statistical yearbook of Việt Nam 2018 et 2022.

La contribution des entreprises publiques aux ressources du budget de l’État témoigne, elle aussi, de la diminution de leur importance. De 18,69 % en 2010, elle est tombée à 10,45 % en 2021(6).

Estimant que le rythme de la réforme du secteur des entreprises publiques est beaucoup trop lent, le gouvernement a lancé en 2022 un plan de réorganisation qui prévoit notamment la cession de 141 entreprises à capitaux publics entre 2022 et 2025 (7).

Par ailleurs, pour passer de l’économie planifiée à l’économie de marché il fallait impérativement adapter les superstructures juridico-administratives.

Dès le début des années 1990 des lois et règlements touchant tous les domaines de l’économie (fiscalité, commerce, travail…) sont mis en vigueur pour permettre à l’économie de fonctionner de plus en plus librement.

Le rythme des réformes s’accélère à partir des années 2000 pour permettre au Việt Nam de sortir de la crise asiatique (1997-2000).

En 1999 le secrétaire général du PCV déclare en effet : « La raison principale du ralentissement de l’activité économique a été l’inefficacité de l’appareil d’État(8) ».

Un train de mesures administratives est alors lancé pour favoriser les initiatives individuelles. En suivant l’évolution de

l’indice de liberté (9), il est possible d’avoir une idée des progrès de la libéralisation de l’économie.

Le tableau ci-après montre que c’est surtout au cours des périodes 2000-2006 et 2017-2021 que la libéralisation progresse le plus rapidement. Selon Rainer Zittelman « aucun pays de taille comparable n’a gagné autant de liberté économique que le Viêt Nam depuis 1995 (10) ».

Indice de liberté économique

  1995  2000  2006  2017  2021
  41,1  43,7  50,5  52,4  61,7

Perspectives Monde, différentes années.

Cette libéralisation se répercute sur ceux qui travaillent dans les administrations : les fonctionnaires.

« C’est à la fois le rôle des cadres, la nature de leurs compétences et leur nombre qui sont remis en question… entre fin 1988 et fin 1994, le secteur d’État perd 1,1 million d’emplois nets. »

Nolwen Henaff, Les fonctionnaires vietnamiens dans la transition, Autrepart, 2001.

La cure d’amaigrissement se poursuit au cours des années suivantes ainsi qu’il apparaît dans le tableau ci-après.

Nombre de fonctionnaires (millions) et % par rapport au total des emplois

  20102016 2022 
  Nombre de fonctionnaires  5,02  4,7  3,99
  En % des emplois  10,2  8,87,9 
GSO, Statistical yearbook of Việt Nam, différentes années.

Le vent des réformes touchant l’administration n’a pas fini de souffler, car en 2019, le gouvernement a déclaré qu’il envisageait d’appliquer un mécanisme de concurrence sur les postes d’emplois et de mettre fin au statut de « fonctionnaire à vie  » (11). Quelles ont été les conséquences de tous ces bouleversements ?

3.5  – Les principales conséquences économiques
  • – L’afflux des investissements étrangers

Jusqu’en 1995, les apports de capitaux étrangers sont peu nombreux et de très faible envergure parce que le blocus du

Việt Nam n’est pas encore totalement levé.

En 1996, ils augmentent, mais retombent presque aussitôt du fait de la crise asiatique. En fait, c’est à partir de 2006 qu’ils progressent rapidement et de manière presque ininterrompue.

Flux d’investissements directs étrangers (2010-2020) (millions de dollars courants) :

Ces statistiques concernent les investissements effectivement réalisés et diffèrent de celles du ministère de l’Investissement et du Plan qui portent sur les licences d’investissement délivrées et non sur les investissements effectivement réalisés.

Le stock de capital a pratiquement triplé en dix ans, passant de 73 milliards de USD en 2011 à 210 milliards fin 2022. Près de 130 pays ont investi au Việt Nam. Les stocks de capitaux détenus par les principaux investisseurs apparaissent dans le tableau ci-après.

Stock de capital détenu par les principaux investisseurs en 2023 (milliards de dollars)

 Corée du Sud  81,3Chine   23,4
Singapour   71,3  Iles vierges britanniques  22,7
 Japon  69,2Pays-Bas   23,9
Taïwan   36,6Thailande   13,1
Hong Kong   29,5Malaisie   13,1

Journal en ligne du PCV, 24 novembre 2023.

Cet afflux de capitaux étrangers s’explique par la conjonction des facteurs suivants :

  • la position géographique du Việt Nam, pays côtier et situé au cœur d’une zone économique en pleine expansion,
  • le très faible coût de la main-d’œuvre,
  • l’existence d’un très libéral code des investissements,
  • la multiplication des parcs industriels et des zones franches d’exportation,
  • les entreprises qui s’y installent bénéficient de nombreux avantages fiscaux (réduction de l’impôt sur les bénéfices, exemption de taxes sur les importations, exonération de la TVA…).

Ambassade de France, Les zones franches au Việt Nam (28 mai 2019)

Début 2023, le Việt Nam comptait 407 parcs industriels installés sur une superficie de 129000 ha(12).

Les sociétés fondées avec des capitaux étrangers occupent une place grandissante dans l’économie du Việt Nam.

Nombre de travailleurs employés (milliers)
Total  Entreprises publiques  Secteur privé (hors Ent. pub)  Entreprises à capitaux étrangers 
  200049124 5025 (10,2 %) 42370 (86,3 %) 1739 (3,5 %) 
  201553110 4070 (9,00 %) 45132 (85,0 %) 3197 (6,0 %) 
  201954659 4226 (7,7 %)   45664 (83,6 %)4768 (8,7 %) 
  202250604 3995 (7,9 %) 41533 (82,1 %) 5078 (10,0 %) 
GSO, Statistical yearbook of Việt Nam, 2022.

L’importance grandissante des entreprises étrangères apparaît aussi à travers leur contribution aux ressources du budget de l’État. Elle atteint 13,85 % en 2021 contre 10,82 % en 2010 (13).

3.5.2  – L’élargissement des débouchés extérieurs

La réintégration du Việt Nam dans l’économie mondiale lui a ouvert de nouveaux marchés. Le classement des principaux partenaires commerciaux du Việt Nam est le suivant :

Commerce extérieur du Việt Nam en 2023

  Importations (326,4 Mds USD) %   Exportations (354,7 Mds USD) 
1- Chine   33,91. Etats-Unis   27,3
  2- Corée du Sud  16,12. Chine   17,3
3- Japon   6,6  3. Corée du Sud  6,6
4- Taïwan   5,64. Japon   6,6
  5- Etats-Unis  4,2  5. Pays-Bas  2,9
    
France   0,5France   0,9

Ambassade de France à Hanoi, 23 février 2024, Le commerce extérieur du Việt Nam en 2023.

Il apparaît que le commerce extérieur du Việt Nam est très peu excédentaire, que ce pays importe des marchandises venant surtout de ses partenaires commerciaux asiatiques pour les transformer avant de les exporter principalement aux

États-Unis. Les échanges commerciaux avec la France sont très faibles. La demande provenant des pays étrangers tirant en avant la production vietnamienne, les exportations sont devenues le principal « moteur  » de la croissance économique. Elles se diversifient et s’orientent de plus en plus vers les produits à forte valeur ajoutée (électronique, informatique, téléphonie) tandis que ceux à faible valeur ajoutée stagnent. Cette évolution apparaît dans le graphique ci-après.

Principaux produits exportés :

BNP Paribas, Việt Nam : entre essor industriel et fragilités macroéconomiques (juin 2016)

Valeur des principales exportations en 2022 :

 Produits  Valeur (Millions USD)
Riz et café  7511 
Pêche 10923 
Pétrole raffiné2044 
Textile et chaussures  63704 
Téléphonie et ordinateurs  113530 
GSO, Statistical yearbook of Việt Nam, 2022.

Les exportations sont essentiellement le fait des entreprises à participation étrangère (72,5 % des exportations en 2023(14)).

Notes de bas de page

  1. Parlant du đổi mới, le secrétaire général du PCV écrit dans un récent article : « Notre Parti est pleinement conscient que le Việt Nam se trouve actuellement en transition vers le socialisme ». Cf. « Questions théoriques et pratiques sur le socialisme et la voie vers le socialisme au Việt Nam », Courrier du Việt Nam, 26 mai 2021.
  2. Le régime foncier a été modifié à plusieurs reprises. La loi foncière en vigueur actuellement (2013) sera remplacée par celle du 18 janvier 2024

à partir de 2025.

  • Accord de partenariat transpacifique global et progressiste ; Accord de libre-échange UE-Việt Nam ; Accord de libre-échange de l’ASEAN ; Accord de libre-échange avec l’Union économique eurasienne…
  • Fondé en 1949, le Conseil d’aide économique mutuelle (CAEM) rassemblait autour de l’URSS, la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie,

la Tchécoslovaquie, l’Albanie et la RDA.

  • Pour une présentation des Grands groupes vietnamiens cf. Ambassade de France au Việt Nam, service économique, 24 juillet 2023.

6, 13     GSO, Statistical yearbook of Việt Nam, 2018, 2022.

  • Les points importants de ce plan sont présentés par Việt Nam + en date du 28 mai 2023.
  • Cité par Philippe Papin, « Au Việt Nam, le Parti contre l’État », Le Monde diplomatique, février 2000.
  • Il s’agit d’un indicateur construit en 1995 par Heritage Foundation en collaboration avec le Wall Street Journal pour promouvoir la liberté des individus résidant dans différents pays. Il prend en compte dix critères (droit à la propriété privée, liberté d’entreprise, du travail, des échanges, d’investir, liberté fiscale, dépenses publiques, stabilité monétaire, dérégulation financière, lutte contre la corruption) .La valeur de cet indicateur est comprise entre 0 et 100. Plus elle est proche de 100 plus les libertés économiques sont importantes ; plus elle se rapproche de 0 et moins il y a de libertés économiques.
  • Contrepoints, 11 mars 2023.
  • Việt Nam +, 27 juin 2019.
  • Brèves de l’ASEAN, Ambassade de France DG Trésor, 27 octobre 2023.

14   Ambassade de France à Hanoi : Le commerce extérieur du Việt Nam en 2023.

Un site d’information de Singapour souligne la relance de l’économie vietnamienne 

12 juin 2024

Source

Le site maritimefairtrade.org cite le dernier rapport économique semestriel de la Banque mondiale (BM), qui prévoit que l’économie vietnamienne atteindra un taux de croissance de 5,5% cette année et de 6% l’année prochaine.

Le site affirme qu’après avoir connu une récession l’année dernière, l’économie vietnamienne a montré des signes de rétablissement au début de cette année, portés notamment par les exportations, la consommation et l’investissement privé.

Selon les prévisions, les exportations devraient augmenter de 3,5% cette année, grâce notamment à une amélioration progressive de la demande mondiale. En outre, le secteur immobilier devrait connaître un changement positif d’ici la fin de cette année et l’année prochaine.

Le site singapourien prévoit ainsi que l’investissement total réel et la consommation privée devraient augmenter respectivement de 5,5% et 5% en 2024 au Việt Nam.

Il cite Sebastian Eckardt, directeur de la BM chargé des affaires de l’Asie de l’Est et le Pacifique pour la macroéconomie, le commerce et l’investissement, qui a déclaré qu’investir dans des projets d’infrastructures publiques va au-delà de la relance économique immédiate.

Les efforts visant à améliorer la gestion des investissements publics permettront également de combler les lacunes critiques en matière d’infrastructures dans les domaines de l’énergie, des transports et de la logistique, qui sont fondamentales pour la croissance économique à long terme du Việt Nam.

Selon l’article, la BM recommande d’accélérer les projets d’investissement dans les infrastructures financés par des ressources publiques. Cela contribuerait à stimuler davantage l’économie, avec un potentiel supplémentaire de 0,1 point de pourcentage de croissance du PIB pour chaque point de pourcentage d’augmentation de l’investissement public en part du PIB.

La section spéciale du rapport propose des recommandations pour soutenir les start-up innovantes afin de contribuer à la croissance de la productivité du Việt Nam, indique le rapport.

Agri Việt Nam 2024 s’ouvre à Hô Chi Minh-Ville 

22 juin 2024

Source

La 4e Exposition et conférence internationale sur les machines, équipements, fournitures, produits chimiques et agricoles au Việt Nam Agri Việt Nam 2024 – s’est ouverte le 12 juin à Hô Chi Minh-Ville, attirant plus de 100 exposants de 14 pays et territoires.

L’événement, organisé annuellement par Minh Vi Exhibitions and Advertisement Services Co. Ltd. (VEAS) avec le soutien du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, est un rendez-vous pour les producteurs, fournisseurs, distributeurs et organisations du secteur agricole pour se rencontrer et rechercher des opportunités d’affaires.

Agri Việt Nam 2024, d’une durée de trois jours, présente des produits et solutions avancés, efficaces et sûrs dans le secteur agricole. Cette année, il comprend des zones d’exposition spéciales pour honorer les produits agricoles de haute qualité du pays, dont une pour le riz d’exportation et une autre pour les articles du programme « Une Commune, Un

Produit » (OCOP).

En venant à l’exposition, les entreprises et les producteurs peuvent découvrir les derniers produits, techniques et technologies agricoles tout en échangeant leurs expériences dans la promotion de l’économie verte et circulaire vers le développement durable.

Plus précisément, un séminaire organisé par des experts de premier plan du secteur devrait aider les entreprises à se tenir au courant des dernières tendances technologiques et des évolutions du marché. Les participants peuvent se connecter les uns aux autres pour rechercher des partenaires et signer des contrats lors d’événements interentreprises.

L’exposition devrait attirer plus de 4.000 visiteurs nationaux et internationaux.

La BAD soutient l’accès au financement des PME appartenant à des femmes au Việt Nam 

14 juin 2024

Source

La Banque asiatique de développement (BAD) et la Banque vietnamienne Lien Viet Post ( LPBank ) viennent de signer un accord de crédit d’une valeur de 80 millions de dollars dans le but de favoriser l’accès au financement des petites et moyennes entreprises (PME) dirigées par des femmes au Việt Nam.

En vertu de cet accord, la BAD accordera des prêts à taux préférentiel d’une valeur totale de 80 millions de dollars aux PME appartenant à des femmes au Việt Nam, par l’intermédiaire de la LPBank. Ces aides financières proviennent principalement de la BAD, de la Banque d’import-export de Chine et du fonds néerlandais ILX I, un fonds axé sur les objectifs de développement durable qui opère sur les marchés émergents.

LPBank aura pour mission d’établir des paquets financiers pour faciliter les PME dirigées par des femmes à accéder au financement.

De plus, par l’intermédiaire de la BAD, l’Initiative de financement en faveur des femmes entrepreneures (We-Fi) accordera à LPBank une aide non remboursable de 750 000 dollars pour l’aider à mieux répondre aux besoins des PME dirigées par des femmes ainsi qu’à améliorer ses services de consultation auprès de ses clientes.

We-Fi est un fonds de partenariat entre 14 gouvernements et 8 banques multilatérales de développement. Ce fonds est placé sous la houlette de la Banque mondiale (BM) et destiné à des programmes qui visent à stimuler l’entrepreneuriat féminin.

La directrice générale du Département des opérations du secteur privé de la BAD, Suzanne Gaboury, a déclaré : « En fournissant un meilleur accès au financement et à des services de consultation spécifiques, la BAD, en partenariat avec LPBank, aidera les femmes entrepreneures au Việt Nam à valoriser leur force et à contribuer activement à la croissance économique nationale « .

En coopérant avec les partenaires de développement tels que la Banque d’import-export de Chine, le fonds ILX et le fonds We-Fi, la BAD souhaite mobiliser des capitaux pour le développement du secteur privé, dont les entreprises appartenant à des femmes au Việt Nam, a affirmé la responsable de la BAD, Suzanne Gaboury.

Actuellement, les PME contribuent à près de 40 % du PIB vietnamien et créent plus de la moitié des emplois formels dans l’ensemble du pays.

Au Việt Nam, les femmes d’affaires sont souvent confrontées à un accès plus limité au financement que les hommes. Les raisons sont les suivants : le manque d’actifs garantis (biens mobiliers, biens immobiliers et créances) et de connaissances en matière de finances. En outre, les femmes d’affaires sont souvent classées au groupe des clients à haut risque à cause de la connaissance limitée des banques sur le potentiel de ce marché.

Le vice-président du conseil d’administration de LPBank, Le Minh Tam, a affirmé : « Aider les PME à accéder aux capitaux est toujours une priorité particulièrement importante de notre banque. Grâce aux assistances financières de la BAD et de ses partenaires de développement, LPBank peut fournir des solutions financières efficaces à nos clientes, dont les femmes d’affaires qui ont cruellement besoin de capitaux pour relancer leurs entreprises après la pandémie de Covid-19 ou encore pour élargir leurs activités commerciales ».

Pour rappel, au début de cette année, le ministère vietnamien du Plan et de l’Investissement, en collaboration avec la

BAD, a rendu public le Livre blanc sur les PME appartenant à des femmes au Việt Nam.

La publication de ce document s’inscrivait dans le cadre d’un projet d’assistance technique visant à promouvoir le développement des entreprises appartenant à des femmes en Asie du Sud-Est et dans le Pacifique, mis en œuvre par la BAD au Việt Nam durant la période 2019 – 2024.

Basé sur les connaissances et expériences internationales, ce livre blanc fournit des recommandations pour aider à libérer

le potentiel inexploité des PME détenues par des femmes au Việt Nam.

Selon le livre, les PME dirigées par des femmes pourront être un moteur de croissance économique au Việt Nam ainsi qu’en Asie et dans la région du Pacifique en général.

Au Việt Nam, plus de 20 % des PME sont dirigées par des femmes, et 51 % des sociétés vietnamiennes comptent des femmes parmi leurs actionnaires, un pourcentage plus élevé que dans d’autres pays.

Cette force joue un rôle important dans la création d’emplois, contribuant ainsi à la réduction de la pauvreté et à la croissance économique nationale.

dienhai.nguyen@free.fr

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