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Revue de presse Vietnam / du 01 au 15-07-2024

Sélectionnée par Michel Pédoussaut Sélection Gavroche Việt Nam (1) 1 juillet 2024 Source Politique et Diplomatie Du 26 au 28 juin, des chercheurs de nombreux pays se sont réunis à Moscou pour discuter des défis et solutions liés au fleuve

Sélectionnée par Michel Pédoussaut

Sélection Gavroche Việt Nam (1)

1 juillet 2024

Source

Politique et Diplomatie

Du 26 au 28 juin, des chercheurs de nombreux pays se sont réunis à Moscou pour discuter des défis et solutions liés au fleuve Mékong. L’accent a été mis sur la coopération internationale pour une gestion durable des ressources en eau du fleuve, avec la Russie offrant son expertise en gestion fluviale.

Huynh Thanh Dat a rencontré des scientifiques vietnamiens en Allemagne pour discuter de la coopération scientifique et technologique. Il a souligné l’importance de la diaspora vietnamienne pour le développement du pays et a réaffirmé l’engagement du ministère à créer un environnement favorable pour les scientifiques vietnamiens.

Une réunion conjointe entre le ministère vietnamien de la Sécurité publique et la province de Nghe An a marqué le lancement du mois d’action pour la prévention et la lutte contre la drogue.

Le vice-Premier ministre Le Thanh Long a appelé à une intensification des efforts de lutte antidrogue et à une meilleure application de la loi de 2021.

Le Việt Nam et l’UE travaillent ensemble pour lutter contre la pêche illégale. Le Việt Nam a mis en place plusieurs mesures pour répondre aux recommandations de l’UE, notamment la surveillance des bateaux de pêche et la traçabilité électronique des produits de la mer.

Lors d’une rencontre à Hanoï, la vice-présidente de l’Assemblée nationale vietnamienne Nguyen Thi Thanh a salué la Thaïlande pour son organisation des élections sénatoriales et a réaffirmé l’importance du partenariat stratégique entre les deux nations.

L’Assemblée nationale vietnamienne a adopté la loi sur l’industrie de la défense et de la sécurité, composée de sept chapitres et 86 articles. Elle vise à développer des technologies à double usage et à former du personnel spécialisé dans ce secteur.

Économie

Des entreprises australiennes du secteur numérique ont visité Hô-Chi-Minh-Ville pour présenter des solutions en cybersécurité, fintech et agtech, et pour rechercher des partenariats avec des entreprises vietnamiennes.

Le Département du Trésor américain a confirmé que le Việt Nam n’a pas manipulé sa devise pour obtenir un avantage commercial déloyal en 2023, bien que le pays reste sous surveillance.

Le gouvernement vietnamien a publié deux décrets pour encadrer la vente d’électricité produite par des sources renouvelables et le développement des panneaux solaires en autoconsommation.

Le secteur de la crevette vietnamienne fait face à des défis économiques et commerciaux. Les experts recommandent une chaîne de valeur intégrée pour réduire les coûts et stabiliser les ventes.

Société

Le 27 juin, une conférence a été organisée pour informer la communauté vietnamienne vivant à l’étranger sur la nouvelle

Loi foncière 2024 du Việt Nam.

Cette loi accorde aux Vietnamiens de l’étranger les mêmes droits et obligations en matière d’utilisation des terres que les citoyens vietnamiens vivant au Việt Nam. La conférence a également fourni des informations juridiques sur l’acquisition de biens immobiliers au Royaume-Uni.

Un nouveau centre de formation en énergie verte a été lancé à Can Tho, visant à améliorer les compétences et les opportunités d’emploi des jeunes et des femmes.

Le salon international sur le chauffage, la ventilation, la climatisation et les salles blanches se tiendra du 21 au 23 novembre à Hô-Chi-Minh-Ville, mettant en avant les dernières technologies du secteur.

Une nouvelle vague de chaleur s’annonce dans le nord et le centre du Việt Nam, avec des températures pouvant atteindre

39 degrés Celsius. Le pic de chaleur concernera surtout les régions centrales et la capitale Hanoï fin juin et début juillet. Cet épisode caniculaire devrait durer jusqu’au début juillet et s’accompagner d’un risque accru d’orages et de fortes pluies.

Comment la diversité du génome raconte l’histoire des plantes cultivées

2 juillet 2024

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L’exploration de la diversité génomique des plantes cultivées tropicales constitue un enjeu crucial pour l’amélioration des variétés face aux défis climatiques et environnementaux. Le Cirad et ses partenaires ont apporté sur ces questions une contribution pionnière et fondatrice.

Ce texte marque le début d’une série d’articles publiés dans The Conversation à l’occasion des 40 ans du Cirad.

« Le génome de la canne à sucre enfin déchiffré  » titrait Le Monde le 14 avril dernier, saluant une publication dans la revue Nature. Un exploit, en effet, puisque ce génome est sans doute le plus complexe que l’on puisse rencontrer chez une plante cultivée. Celui du riz, première plante cultivée à voir son génome séquencé, il y a plus de 20 ans, était « simple » :

12 chromosomes, chacun en deux copies identiques pour un total de 400 millions de paires de bases (Mb) (paires de bases azotées situées sur deux brins complémentaires d’ADN).

Le cas de la canne à sucre est plus complexe : la plante, dite polyploïde, contient davantage de copies d’un même chromosome qu’une plante classique. Elle est dotée de 10 fois plus de chromosomes que le riz, chacun plus long, pour un génome vingt fois plus gros.

Pour le décrypter, l’équipe de chercheurs du Cirad a eu l’idée d’utiliser comme modèle le sorgho, un proche cousin de la même famille des graminées, qui a gardé une structure du génome voisine sans avoir connu de multiplication du nombre de chromosomes comme la canne à sucre.

Au fond, pourquoi explorer ainsi le génome des plantes cultivées et de leurs variétés ?

La diversité qui y est inscrite révèle en fait la façon dont elles ont évolué, sélectionnées par des paysans dans des environnements et à des fins diverses. Ainsi, le riz évolue par mutations et croisements spontanés entre formes différentes apparues autour de l’Himalaya, sélectionnées chaque année au cours de la domestication débutée il y a dix mille ans. Il en découle des variétés suffisamment nombreuses pour assurer la production dans des environnements extrêmement divers.

La canne à sucre, quant à elle, vient des îles d’Asie du Sud-Est : elle est issue d’un brassage plus large, incorporant plusieurs espèces apparentées. Elle peut ainsi cumuler des résistances aux maladies et une vigueur végétative incomparable, qui en fait la plante productrice de biomasse la plus efficace.

Elle tolère la mixité génomique au point qu’on peut produire toutes sortes d’hybrides, même intergénériques, combinant des genres botaniques différents, comme sur la figure ci-contre.

Comprendre les voies de l’adaptation passée permet d’anticiper et d’accélérer les adaptations futures des plantes cultivées.

40 ans de recherche génomique sur les plantes

C’est pourquoi le Cirad a fondé le laboratoire d’analyse du génome des espèces tropicales dès 1986, devenu plus tard Grand plateau technique régional de génotypage. Les équipes ont produit les premières cartes génétiques puis, grâce au dispositif national de génomique, notamment le Génoscope, et à diverses collaborations internationales, elles ont créé l’événement dans les années 2010 en inscrivant plusieurs plantes tropicales au premier rang des modèles biologiques, comme le cacaoyer, le bananier et les agrumes.

La liste s’est allongée ces dernières années avec le caféier arabica, le vanillier et bien sûr la canne à sucre.

Aujourd’hui, des avancées sont en cours pour le cocotier, l’hévéa, le palmier à huile, l’igname, l’arachide et le sorgho, ou encore le fonio, étendant ainsi la vague génomique à des plantes indigènes.

Ces informations permettent, pour les plantes dont les variétés s’entrecroisent facilement, de repérer les séquences associées à des caractères agronomiques importants – au champ ou pour la transformation et la consommation.

L’enjeu est de pouvoir ensuite les privilégier dans les brassages que les sélectionneurs – ces créateurs de nouvelles variétés – opèrent avant de trier les descendants en conditions de culture.

Pour d’autres espèces, le brassage est plus lent, plus aléatoire. Il est parfois ponctué de combinaisons improbables, presque miraculeuses. Les scientifiques ont ainsi pu mettre en lumière les hybridations surprises que des humains attentifs avaient su identifier : bananes dessert, bananes plantain, orange, citron, clémentine, pomelo, ou encore caféier arabica.

Le cacao, disséminé il y a plus de 5000 ans

Prenons le cacaoyer : sa diversité génomique a pu être étudiée à partir de génomes modernes et d’ADN anciens retrouvés dans des résidus de céramiques précolombiennes.

D’origine amazonienne, il a été disséminé par les hommes très tôt, il y a probablement plus de 5 000 ans, jusqu’à la côte Pacifique et l’Amérique centrale, en connaissant de nombreux brassages entre populations d’origines génétiques très distantes qui lui ont permis de s’adapter à ces nouveaux environnements.

Pour les amateurs de chocolat, ce brassage a également facilité le développement de nouvelles qualités aromatiques, comme celles retrouvées actuellement dans les fèves produites par les variétés Criollo et Nacional.

Bananes et agrumes, fruits d’hybridations

Du côté des bananiers, les résultats de génomique ont suggéré que leur domestication avait été initiée dans la région de Nouvelle-Guinée à partir d’hybridations entre les groupes banksii, schizocarpa et potentiellement zebrina de l’espèce Musa acuminata.

Ces premiers cultivars ont ensuite été transportés dans différentes régions d’Asie du Sud-Est et se sont hybridés avec d’autres sous-espèces locales du genre Musa, conduisant à leur diversification et aux divers types variétaux que l’on connaît actuellement et qui impliquent jusqu’à sept contributeurs ancestraux.

Quant aux agrumes, la diversité génomique révèle que la majorité de ceux cultivés à l’ère moderne sont issus de quatre espèces fondatrices. Ainsi, le citron vert (Citrus latifolia) résulte d’une hybridation naturelle entre citronnier méditerranéen et limettier mexicain et implique les quatre espèces ancestrales.

Le mode de production des cellules reproductives (gamètes) dans ces contextes génomiques complexes est éclairé par la génomique et permet de concevoir des voies originales pour l’amélioration de porte-greffes résistants aux maladies.

L’adaptation du caféier

Enfin, le caféier arabica est lui aussi né d’une de ces hybridations improbables. Il a fixé ensemble les génomes de deux espèces différentes (Coffea canephora et C. eugenioides), mais ce n’est arrivé qu’une seule fois.

Cette nouvelle combinaison est survenue il y a quelque 500 000 ans en Éthiopie et a été sélectionnée par les Arabes pour la production de café vers le XIVe siècle. Elle a apporté d’innombrables qualités liées à la palette de diversité ainsi rassemblée dans chaque plante, mais toutes les plantes qui en sont dérivées sont quasiment identiques.

Dès lors, pour entretenir son adaptation, la recherche d’autres évènements rares, qui seraient venus élargir cette diversité par introgression d’autres sources, est devenue la priorité. L’attention se porte aujourd’hui sur des formes localisées en Éthiopie et au Yémen.

Ressources précieuses pour l’amélioration génétique

Tous ces évènements improbables et propres à chaque culture ont été très bénéfiques mais sont difficiles à reproduire. Ce n’est qu’en comprenant tous les détails que l’on pourra en explorer des variantes pour créer et maintenir la diversité nécessaire à l’adaptation. Certaines formes parfois très rares deviennent les uniques sources de caractères déterminants à l’avenir.

Le Cirad, en collaboration avec l’INRAE et l’IRD et en lien avec des réseaux de recherche internationaux ou des structures privées, conserve et entretient des collections de ressources génétiques, sous forme de graines, de cellules cryogénisées ou encore de plantes entières à Montpellier, en Corse, en Guadeloupe, en Guyane et à La Réunion.

Ces activités sont coûteuses, mais représentent un investissement essentiel pour l’avenir. En mobilisant la diversité disponible en relations étroites avec les différents acteurs – des paysans aux centres de recherche – ce sont les cultures et les variétés de demain que l’on prépare.

La diversité génomique, information clé pour les actions futures, est devenue un enjeu mondial. Si l’on sait révéler ce que certaines séquences portent comme potentiel biologique, il est possible de piloter leur transmission dans les descendances. Il est même imaginable de les retranscrire par édition du génome, afin de transmettre les attributs biologiques recherchés à des variétés existantes sans recourir aux croisements.

Cette voie d’amélioration génétique, pour peu que les savoir-faire biotechniques soient établis, semble sans limite, notamment en facilitant les brassages. Ainsi les questions de choix sociétaux et de propriété intellectuelle font irruption dans un champ de connaissances aujourd’hui en pleine réflexion.

Diffuser la connaissance

Cette exploration de la diversité génomique répond d’abord à un défi environnemental, le changement climatique, qui oblige à accélérer l’adaptation des plantes à des contextes spécifiques – les différentes zones de culture –, contrastés et très évolutifs, en interactions proches avec les producteurs.

Mais elle porte aussi un enjeu sociétal : il est indispensable d’assurer l’accès à l’information afin que tous les humains puissent se l’approprier, adapter leurs cultures et continuer à se nourrir de manière durable.

Nous travaillons donc à élargir l’accès aux données et aux outils d’analyse par le biais de plateformes informatiques hébergeant des bases de données génomiques dédiés par plante. Et nous participons à une plus grande équité de compétences en prodiguant des formations aux outils de génomique fonctionnelle et comparative, et à leurs usages, à des jeunes scientifiques en France et chez nos partenaires dans des pays du Sud.

Les auteurs (Jean Christophe Glaszmann, Claire Billot et Claire Lanaud) remercient leurs collègues, notamment Angélique D’hont, Patrick Ollitrault et Benoît Bertrand, ainsi que Francis Quétier du Génoscope, pour leurs contributions pionnières et déterminantes et leur rôle fondateur.

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation le 18 juin 2024.

La croissance du PIB vietnamien en deçà des objectifs fixés par le gouvernement

2 juillet 2024

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Le PIB du Vietnam devrait croître entre 5,85 % et 6,01 % cette année et pourrait ne pas atteindre l’objectif gouvernemental de 6-6,5 %, d’après l’institut vietnamien des recherches économiques (VEPR).

Après une expansion de 5,66% au premier trimestre 2024, la plus forte croissance au premier trimestre sur la période 2020-2024, l’économie vietnamienne devrait croître de 6 % au deuxième trimestre, selon le rapport économique annuel publié jeudi par l’Institut vietnamien de recherche économique et politique.

Un bilan mitigé par rapport à l’année dernière

L’Institut vietnamien de recherche économique et politique dépend de l’Université d’économie et de commerce de Hanoï. Cet organisme publie son

rapport annuel depuis 16 ans avec le soutien financier de la Fondation Friedrich Naumann d’Allemagne.

Les chercheurs notent que la reprise de divers secteurs économiques, en particulier la consommation, est restée lente et inégale cette année.

Au cours des cinq premiers mois de cette année, les ventes au détail et les revenus des services aux consommateurs ont augmenté de 5,2 %, un chiffre inférieur à l’augmentation de 9,3 % observée sur la même période l’an dernier.

Pendant ce temps, les exportations et les importations vietnamiennes ont montré une amélioration au premier semestre de 2024. La reprise de l’offre globale au premier semestre a soutenu la croissance du PIB, l’indice de la production industrielle ayant augmenté de 6,8 % entre janvier et mai.

Deux scénarios probables

Le rapport de l’Institut vietnamien de recherche économique et politique présente un scénario de base où la croissance du Vietnam atteint 5,85 %, ce qui est supérieur aux 5,05 % de l’année 2023. Ils supposent que le dong vietnamien se dépréciera de 5 à 6 % cette année, que le décaissement des investissements publics atteindra l’objectif annuel et que l’afflux d’investissements directs étrangers (IDE) ne connaîtra pas de changements radicaux au cours de la deuxième moitié de l’année 2024.

Dans le cadre d’un autre scénario, le rapport de l’institut prévoit une croissance du PIB vietnamien de 6,01 %. Cette croissance est conditionnée par une réduction de l’écart de taux d’intérêt entre le dong et les devises étrangères fortes, une composante d’exportation nette de 24 milliards de dollars, une meilleure croissance de l’investissement public et privé et une inflation contenue à 5 %.

Dans ces conditions, les auteurs du rapport estiment qu’un objectif de croissance de 6,5 %, fixé par le gouvernement, pourrait s’avérer irréalisable cette année, compte tenu des risques accrus liés au taux de change au cours du second semestre 2024, en raison des risques d’inflation et de la réduction des incitations à l’investissement dans le secteur privé.

L’industrie des semi-conducteurs dynamise l’immobilier industriel

2 juillet 2024

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Le développement de l’industrie des semi-conducteurs aura un impact direct sur le secteur de l’immobilier industriel

grâce à la demande accrue d’installations répondant aux exigences d’infrastructure et de services.

Selon Thomas Rooney, gestionnaire principal du département de location industrielle de Savills Việt Nam, les besoins d’investir dans la fabrication et l’assemblage de semi-conducteurs a conduit à une augmentation de la recherche d’usines et de parcs industriels répondant aux exigences d’infrastructures et de services de l’industrie des semi-conducteurs, dont une alimentation électrique stable, un accès Internet haut débit et des systèmes de traitement de l’eau efficaces.

Les locataires de l’immobilier industriel dans le Sud appartiennent aux industries de transformation des produits du caoutchouc, du plastique, de l’alimentation et des boissons, alors que ceux dans le Nord sont en majorité des entreprises opérant dans les filières à haute valeur ajoutée comme l’informatique, l’électronique et les produits électroniques.

Par conséquent, selon Thomas Rooney, lorsque la vague d’investissement dans l’industrie des semi-conducteurs se développera, elle créera une dynamique de développement accrue pour l’immobilier industriel dans les localités du Nord.

La production des semi-conducteurs se positionne comme une nouvelle force motrice pour faire du Việt Nam un pays prospère. Savills Việt Nam prévoit que d’ici à la fin 2024, l’industrie vietnamienne des semi-conducteurs pèsera plus de 6,16 milliards de dollars, faisant du Việt Nam l’un des centres de production importants de nombreuses entreprises mondiales de semi-conducteurs.

Certaines entreprises néerlandaises de semi-conducteurs ont également commencé à investir au Việt Nam. BE Semiconductor Industries N.V a reçu un certificat d’investissement dans le parc de haute technologie de Hô Chi Minh- Ville, avec un capital d’investissement de plus de 115 milliards de dôngs dans la première phase.

Récemment, Foxconn a annoncé le déploiement d’un projet de plus de 383 millions sur une superficie de 14,26 ha dans le parc industriel Nam Son – Hap Linh, d’une superficie de 14,26 ha.

Foxconn Singapore PTE LTD, une filiale de Foxconn Corporation dont le siège est à Singapour, a également créé Foxconn Precision Circuit Board Co., Ltd. pour déployer ce projet pour fabriquer, assembler et traiter des cartes de circuits imprimés PCB (cartes de circuits imprimés) avec une capacité totale de 2,79 millions de produits par an.

Les experts de Savills Việt Nam ont estimé que pour accueillir les flux de capitaux vers l’industrie des semi-conducteurs et l’immobilier industriel, les localités et les entreprises doivent perfectionner le système de mécanismes et de politiques, d’infrastructures et de ressources humaines afin de pouvoir répondre au mieux aux besoins de cette industrie spécifique.

L’industrie des semi-conducteurs nécessite d’énormes quantités d’électricité. Le Việt Nam doit donc accélérer ses projets d’infrastructures énergétiques à grande échelle, a déclaré Thomas Rooney.

À Hô Chi Minh-Ville, Hua Quôc Hung, chef du Comité de gestion de l’Autorité des zones franches (ZF) et des zones industrielles (ZI) de Hô Chi Minh-Ville (HEPZA), a fait savoir que la ville a établi l’état des lieux des ZI et des ZF pour entreprendre leur transformation en parcs éco-industriels et parcs industriels de haute technologie.

Pour attirer davantage de capitaux, HEPZA travaillera plus étroitement avec le Département municipal du plan et de l’Investissement pour proposer des critères d’investissement pour approbation par le Conseil populaire municipal, spécifiquement adaptés aux ZI et aux ZF.

Il entreprendra également un projet définissant les orientations de développement des ZI et des ZF pour la période 2023- 2030, avec une vision jusqu’en 2045.

Ouverture de la Foire commerciale et des produits OCOP de Hau Giang 2024

2 juillet 2024

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Dans l’après-midi du 1er juillet, dans la ville de Vi Thanh, la Foire commerciale et des produits OCOP (One Commune, One Product – A chaque commune son produit) de Hau Giang 2024, s’est ouverte.

La cérémonie d’ouverture a été organisée par le Service de l’Industrie et du Commerce de la province de Hau Giang.

La foire est l’une des activités répondant au marathon international « Mekong Delta Marathon » 2024 tenu dans cette province méridionale.

L’événement se déroule du 1er au 8 juillet, avec environ 300 stands d’entreprises de nombreuses villes et provinces, dont Ho Chi Minh-Ville, Quang Tri, Bac Giang, Binh Dinh, Lai Chau, Thai Nguyen, Long An, Binh Phuoc, Tay Ninh, Lao Cai, Lam Dong

Actuellement, la province de Hau Giang compte plus de 260 produits OCOP reconnus, dont 92 produits 4 étoiles et 174 produits 3 étoiles.

Genève, 1954 : une sortie honorable – épisode 1

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Le Vietnam vient de célébrer avec faste le 70ème anniversaire de la bataille de Điện Biên Phủ .

Il s’apprête maintenant à célébrer le 70ème anniversaire des accords de Genève, qui ont été signés le 20 juillet 1954, et qui marquent, pour la France, la fin de son aventure indochinoise, une aventure de presque un siècle, débutée en 1858.

Printemps 1954 donc…

Le 7 mai, l’armée française encaisse l’une des pires défaites de son histoire.

Dans la cuvette de Điện Biên Phủ, près de 10.000 hommes sont fait prisonniers par les soldats de la République Démocratique du Vietnam.

À 10.000 kilomètres de là, à Genève, des diplomates du monde entier sont réunis, justement pour décider du sort de l’Indochine.

Après avoir perdu sur le terrain militaire, la France s’apprête à livrer un ultime baroud d’honneur sur le terrain diplomatique. Cette France de la 4e République ne se fait plus aucune illusion sur ses chances de conserver une quelconque influence en Indochine. Tout au plus peut-elle essayer de trouver une « sortie honorable ».

C’est à Berlin que quelques mois plus tôt, germe l’idée d’une grande conférence internationale destinée à discuter des deux grandes guerres asiatiques du moment : la guerre de Corée (l’armistice de Panmunjeom a été signé le 27 juillet 1953) et la guerre d’Indochine.

Cette conférence de Berlin (25 janvier – 18 février) réunit quatre ministres des Affaires étrangères : John Foster Dulles

(États-Unis), Anthony Eden (Grande-Bretagne), Georges Bidault (France) et Vyacheslav Molotov (U.R.S.S).

Elle s’inscrit dans un contexte particulier, un contexte de détente ou de « dégel » américano-soviétique rendu possible par le décès de Staline en 1953. Elle n’aboutit à aucun résultat notoire, si ce n’est ce rendez-vous pris pour le printemps à Genève, en Suisse.

« Le problème du rétablissement de la paix en Indochine sera également discuté lors de la Conférence [sur la question coréenne] à laquelle seront invités des représentants des États-Unis, de la France, du Royaume-Uni, de l’Union des Républiques socialistes soviétiques et de la République populaire de Chine ainsi que d’autres États intéressés », peut-on lire dans la déclaration finale.

Sur les bords du lac Léman

Deux mois plus tard, le 26 avril, le gotha de la diplomatie internationale se retrouve donc sur les bords du lac Léman, au Palais des Nations de Genève.

Côté indochinois, les royaumes du Laos et du Cambodgeparticipent à la conférence, ainsi que le Vietnam, pour lequel il y a deux délégations : celle du Vietnam baodaïste et celle de la République Démocratique du Vietnam, celle-là même dont les soldats ont triomphé à Dien Bien Phu, et qui a dépêché pour la circonstance le très aristocratique Pham Van Dong.

Tous les regards sont tournés vers Điện Biên Phủ

Les premières journées de la conférence sont consacrées à la Corée. Aussi discute-t-on du drame qui est en train de se nouer des deux côtés du 38e parallèle, mais l’atmosphère est lourde, car au même moment, les troupes de l’Union française sont à l’agonie dans le camp retranché de Điện Biên Phủ , une agonie que l’on suit jour après jour en voulant croire à un miracle qui ne se produira pas

Il est convenu que les discussions sur la question indochinoise débuteront le 8 mai.

Côté français, on veut croire que la garnison de Điện Biên Phủ tiendra jusque-là : à défaut d’arracher la victoire, au moins pourrait-on décrocher une sorte de « match nul » qui permettrait d’entamer les négociations dans une posture pas trop mauvaise. On veut y croire et on y croit dur comme fer : on jette de jeunes soldats dans la fournaise, dans une sorte de geste aussi héroïque que désespéré.

Mais le 7 mai, le rideau tombe, brutalement.

En fin d’après-midi, la garnison reçoit l’ordre de cessez-le-feu. Les hommes de Ho Chi Minh tiennent la victoire. Un peu plus tard, à Paris, le chef du gouvernement, Joseph Laniel, annonce à la tribune de l’Assemblée que toute résistance a cessé dans le camp retranché de Điện Biên Phủ .

Tout le monde sent bien qu’à Điện Biên Phủ, ce n’est pas qu’une bataille, que la France a perdu.

À Genève, Georges Bidault se retrouve dans une position plus que délicate, d’autant plus délicate qu’à des milliers de kilomètres, les vaincus du camp retranché ont commencé une longue marche vers les camps de prisonniers, et que c’est aussi leur survie qui va se jouer au cours des négociations.

Le Vietnam, théâtre de la guerre froide

La France n’a pourtant plus de visée coloniale, ni sur le Vietnam, ni sur le Laos, ni sur le Cambodge.

En principe, tout du moins. Elle considère ces trois Etats comme des Etats indépendants « au sein de l’Union française ».

Mais c’est justement là que le bât blesse, notamment au Vietnam, où Hồ Chí Minh, le fondateur du Parti communiste indochinois, n’a pas attendu le bon vouloir des Français pour proclamer l’Indépendance et créer la République Démocratique du Vietnam. C’était le 2 septembre 1945 à Hanoï.

Cette République Démocratique du Vietnam est bien évidemment dans l’orbite de Moscou. Elle est en outre aidée et surtout armée par la République Populaire de Chine, ce qui, en pleine Guerre froide, ne trompe personne.

La France, elle, s’inscrit aussi dans cette logique de guerre larvée, en faisant de sa lutte contre les soldats de Hồ Chí Minh une croisade contre le communisme. Elle est soutenue par les États-Unis, où l’on craint que l’Asie du Sud-Est tombe elle aussi dans le giron soviético-chinois.

Mais les armes viennent de parler : la première et unique bataille rangée de la Guerre froide vient de se solder par une victoire des communistes.

La convention internationale d’agroforesterie Cuba 2024 s’est conclue à La Havane

5 juillet 2024

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La Havane, 5 juillet (RHC) Conférences principales, présentations de livres et récompenses étaient au centre de l’ordre du jour de la dernière session de la convention internationale d’agroforesterie Cuba 2024, qui a fermé ses portes ce 5 juillet au Palais des Conventions de La Havane après quatre jours intenses d’échanges. , débats et rencontres fructueuses entre universitaires, professionnels, hommes d’affaires, producteurs et étudiants dans le domaine des sciences agroforestières

Organisé par l’Institut de recherche agroforestière (INAF) et le Centre de recherche apicole, et parrainé par l’Agence italienne de coopération au développement, plus de 400 délégués cubains et étrangers ont participé à l’événement.

La Convention a également accueilli le VIIIe Congrès forestier cubain, le IVe Congrès international du café et du cacao, le VIIe Congrès cubain de l’apiculture et la VIIIe Rencontre internationale des jeunes chercheurs en agroforesterie, cette dernière à caractère compétitif.

Le rapport scientifique de la convention a été présenté par le Dr. C. Arleti Ajete Hernández, membre du comité organisateur, qui a déclaré que l’événement avait atteint avec succès ses objectifs.

D’après Maritza Gutiérrez

Sélection Gavroche Việt Nam (2)

8 juillet 2024

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Politique, Diplomatie

Du 3 au 5 juillet, le Vietnam a participé à une table ronde ministérielle ASEAN-Chine sur la construction et le logement en Malaisie. Le vice-ministre vietnamien de la Construction, Bui Xuan Dung, a souligné la nécessité d’une coopération régionale pour relever les défis de l’urbanisation durable, notamment le changement climatique et l’amélioration de la qualité de vie.

Il a également insisté sur l’importance du partage des connaissances et des expériences entre les pays de l’ASEAN et la Chine pour un développement urbain plus durable. En marge de la table ronde, M. Dung a rencontré son homologue malaisien et des entreprises de construction pour discuter des pratiques de gestion urbaine et de développement des infrastructures.

Le 4 juillet, une délégation japonaise composée de parlementaires s’est rendue dans la province de Nam Dinh pour explorer des opportunités de coopération dans les domaines de l’investissement, de la santé, de la culture et des échanges humains. La province a mis en avant ses infrastructures de transport améliorées, son système éducatif performant et ses efforts de simplification administrative pour attirer les investisseurs japonais.

La délégation a été particulièrement impressionnée par le niveau de formation de la main-d’œuvre et voit un fort potentiel de collaboration dans de nombreux secteurs. Cette visite pourrait déboucher sur l’arrivée prochaine de délégations d’entreprises japonaises intéressées par des investissements à Nam Dinh.

Pour célébrer son 35e anniversaire, l’Union des organisations d’amitié de Hô-Chi-Minh-Ville (HUFO) a inauguré le “Jardin des pins de l’amitié” dans la zone touristique de Suoi Tien.

Ce jardin de 10 000 m² regroupant plus de 700 pins symbolise la solidarité et la coopération entre les habitants de la ville et les organisations diplomatiques étrangères. Des plaques portant les noms de 25 consulats généraux et de 30 associations d’amitié partenaires de la HUFO ont été apposées sur 35 pins. L’événement s’est terminé par des échanges culturels et une découverte de la gastronomie.

Le 5 juillet, le Premier ministre vietnamien Pham Minh Chinh a reçu Hun Many à Hanoi. Les deux dirigeants se sont félicités de l’excellence des relations entre leurs pays, marquées par des rencontres fréquentes, une coopération bilatérale efficace et un commerce bilatéral atteignant 10 milliards de dollars en 2022.

M. Chinh a souligné l’importance de la mobilisation populaire et a proposé aux deux pays de continuer à partager leurs expériences et à mettre en œuvre des activités concrètes pour améliorer ce travail et exploiter le potentiel de la jeunesse. Il a également appelé au renforcement de la solidarité et de l’unité entre le Việt Nam, le Laos et le Cambodge, afin de maintenir la paix, la stabilité et la coopération dans la région.

Économie

Le PIB du Việt Nam a augmenté de 6,4 % au premier semestre 2024. Cette croissance est tirée par le secteur de l’industrie et de la construction (+7,5 % en glissement annuel), suivi par le secteur des services (+6,6 %) et de l’agriculture (+3,4 %). Les ventes au détail de marchandises et de services sont robustes (+8,6 %) malgré l’inflation (+4,1 %).

Les échanges commerciaux du Việt Nam s’élèvent à 368,5 milliards USD (+15,7 % en glissement annuel), avec un excédent commercial de 11,6 milliards USD, les exportations atteignant 190,1 milliards USD (+14,5 %) et les importations 178,5 milliards USD (+17 %).

Les entreprises étrangères représentent 72 % des exportations et 63 % des importations. Les exportations vietnamiennes vers les États-Unis, la Chine, l’UE et l’ASEAN ont respectivement augmenté de 22,1 %, 5,3 %, 14,1 % et 12,9 %.

L’Assemblée nationale du Việt Nam a adopté une loi révisée sur l’organisation des tribunaux populaires, permettant la création de tribunaux spécialisés, notamment en propriété intellectuelle (PI). Ces tribunaux traiteront les litiges complexes avec des juges experts en PI. Les premiers tribunaux seront situés à Hanoï, Da Nang et Hô-Chi-Minh-Ville et devraient être opérationnels après le 1er janvier 2025.

BlackRock, le géant américain de la gestion d’actifs, a annoncé en juin la liquidation de son fonds iShares Frontier & Select EM ETF.

Au premier trimestre 2024, les actions vietnamiennes représentaient 28,5 % de la valeur liquidative du fonds. La fermeture du fonds est prévue pour le 31 mars 2025. Selon la presse coréenne, SK Group aurait cédé 9 % de ses actions dans Masan Group et 6,1 % dans Vingroup, représentant respectivement 450 millions USD et 1 milliard USD d’investissements.

Masan a démenti l’information, affirmant que les deux groupes suivaient une feuille de route spécifique pour que SK Group réduise sa participation. Vingroup n’a pas encore communiqué à ce sujet.

Avec une croissance estimée de 7,4 % par an dans l’ASEAN et un marché estimé à 7,1 milliards USD d’ici 2026, le ministère de l’Information et de la Communication (MIC) souhaite que l’industrie du jeu vidéo atteigne 1 milliard USD de revenus annuels d’ici 2030. Cet objectif repose sur la part du jeu mobile sur le marché national et une main-d’œuvre très qualifiée. Cependant, la réglementation vietnamienne (censure, barrières aux investissements étrangers, renforcement du contrôle sur la distribution des jeux) et les enjeux de monétisation pourraient limiter cet objectif.

La ville d’Hô-Chi-Minh mettra fin à un contrat de construction routière en BOT (construction-exploitation-transfert) d’une valeur de 59 millions de dollars.

Le projet, d’une longueur de 2,7 km, est à l’arrêt depuis six ans et devait relier le boulevard Võ Van Kiet à l’autoroute Ho Chi Minh-Trung Luong. Les autorités reprochent à l’investisseur Yên Khanh Group et à HCM City BOT One Member Co Ltd d’avoir suspendu les travaux en juin 2018 et de ne pas disposer des fonds nécessaires pour poursuivre le projet.

Société

Avec l’approbation, le 4 juillet, d’un plan visant à atteindre un niveau d’émission zéro, Hanoï s’engage vers un système de transport public plus écologique avec un plan visant à utiliser des bus sans émission d’ici 2035.

Dans un premier temps, la ville combinera bus électriques et bus à gaz naturel (GNL ou GNC) entre 2026 et 2030. Les bus électriques circuleront en priorité dans le centre-ville et sur les nouvelles lignes.

Progressivement, la totalité des bus diesel sera remplacée par des véhicules propres pour atteindre l’objectif de zéro émission en 2035.

Pour promouvoir la langue vietnamienne à Taïwan, le Bureau économique et culturel du Việt Nam à Taipei a organisé une formation d’une semaine pour les enseignants de vietnamien et inauguré une bibliothèque vietnamienne à Taoyuan.

Cette initiative vise à renforcer la connaissance de la langue et de la culture vietnamienne auprès des communautés vietnamiennes de Taïwan et des amis internationaux.

Près de 40 enseignants ont bénéficié de la formation dispensée par des experts de l’Université d’éducation nationale de Hanoï. Un don de près de 500 livres vietnamiens permettra d’enrichir la bibliothèque et de stimuler l’apprentissage de la langue.

La ligne de métro Nhon-Ga Hanoi (stations S1 à S8) est presque prête pour une exploitation commerciale.

Les travaux de construction et d’installation des équipements sont terminés, et les stations ainsi que le dépôt ont passé les tests de sécurité incendie. La formation des opérateurs est achevée, et l’essai d’exploitation s’est déroulé avec succès.

Il ne reste plus que la certification finale de sécurité pour lancer officiellement la ligne et désengorger le trafic routier à l’ouest de Hanoï.

Un tronçon de 15,3 km de la rocade reliant Hô-Chi-Minh-Ville à la province de Bình Duong sera élargi pour un coût de 1,1 milliard de dollars américains. Cette section, ouverte en 2015, sera mise aux normes avec une route à six voies de 32 mètres de large.

Le vice-Premier ministre Tran Hong Ha a approuvé un financement public pour ces travaux, qui font partie d’un projet plus large de construction d’une rocade de 90 km reliant plusieurs provinces à Hô-Chi-Minh-Ville pour un coût total de 3,2 milliards de dollars.

Le 6 juillet, près de 2 000 jeunes volontaires de Hanoï ont lancé la campagne d’été verte 2024 dans 31 villes et provinces du

Việt Nam.

Plus de 16 000 participants, répartis en 339 équipes, seront mobilisés pour des actions de solidarité auprès des communautés locales, inspirées par le mouvement des « Trois Prêts » d’il y a 60 ans, symbole d’engagement de la jeunesse hanoïenne.

Les pailles naturelles du Việt Nam ont la cote à l’Euro 2024

8 juillet 2024

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L’Euro 2024 est un Euro vert car les organisateurs encouragent l’utilisation de produits naturels, multiplient les déplacements dans les transports en commun…

A l’Euro 2024, le Việt Nam dispose également d’un produit spécial à savoir des pailles naturelles.

Le restaurant Steak house de Hambourg a ainsi décidé d’utiliser des pailles naturelles du Việt Nam. Ces produits aux couleurs variées et respectueux de l’environnement ont reçu un accueil enthousiaste de la part des clients.

Un client, Manfed Glang a déclaré : « Je ne pense pas que ce soit à base de légumes. C’est très bon pour l’environnement, il n’a pas d’odeur lorsqu’on ajoute de l’eau. Je l’aime vraiment.« 

Pour créer ce produit en paille entièrement naturel, de nombreuses recherches ont été nécessaires ces 10 dernières années. De plus, pour entrer sur le marché européen, cette paille a dû répondre à des normes de qualité extrêmement strictes.

Selon David Duong, représentant de la société DT Handel, les pailles sont entièrement produites à partir de fruits et légumes, le liant est à base d’amidon, la couleur jaune vient du curcuma, la couleur violette de la betterave, sans usage de produits chimiques.

Récemment, à Internoga, le plus grand salon européen de produits pour l’hôtellerie-restauration, ces pailles naturelles ont suscité une grande attention de la part des clients et elles sont actuellement disponibles dans 4 pays européens et 5 asiatiques.

L’Euro 2024 est aussi l’occasion pour ce produit « made in Việt Nam » de continuer à se diffuser dans le monde entier.

Genève, 1954 : une sortie honorable – épisode 2

5 juillet 2024

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8 mai 1954.

Au Palais des Nations, à Genève, les diplomates s’apprêtent à discuter du sort de l’Indochine française.

La veille, le camp retranché de Điện Biên Phủ est tombé aux mains des soldats du Vietminh, autrement dit de la République Démocratique du Việt Nam, celle-là même qui a été proclamée le 2 septembre 1945 à Hanoï par Hồ Chí Minh. La France, qui voulait arriver à la table des négociations en ayant emporté une victoire décisive sur le terrain militaire, a été prise à son propre piège.

Cela fait huit ans, désormais, que la France se bat en Indochine et plus singulièrement au Việt Nam, où le Việt minh – en principe un conglomérat de nationalistes venus de tous bords mais qui est en réalité ultra-dominé par le parti communiste vietnamien – a pris le maquis dès 1946, près de la frontière avec la Chine.

Cette guerre va connaître un tournant décisif en 1949 avec l’arrivée au pouvoir en Chine de Mao Tsé-Toung.

Dès lors, le Việt minh se retrouve adossé à un « pays frère« , et ses guérilleros se transforment petit-à-petit en de véritables soldats, nantis d’un armement digne de ce nom et surtout animés d’une véritable foi en la victoire : les commissaires politiques y veillent.

Mais cela, les Français l’ignorent ou à tout le moins font semblant de l’ignorer.

La désastreuse évacuation de Cao Bang, en 1950, ne suffit pas à les convaincre que la partie est perdue. Ils en sont d’autant moins convaincus que le nouveau général en chef qui est envoyé en sauveur, le flamboyant Jean de Lattre de Tassigny, leur offre un sursis.

Non content de repousser les assauts du Việt minh et de galvaniser le corps expéditionnaire, le « roi Jean » part à Washington solliciter l’aide des États-Unis.

Son argument ? La guerre que mène la France en Indochine n’est pas une guerre de reconquête coloniale (la France a accordé une indépendance de principe au Việt Nam dès 1949), mais une croisade contre le communisme. Des propos qui font mouche auprès du président Eisenhower, lequel va donc accepter d’aider la France dans son effort de guerre, mettant ainsi le petit doigt dans un engrenage qui va se révéler fatal à son pays.

Mais pour l’heure, c’est à Genève que se joue le sort de l’Indochine.

Les débats qui s’engagent sur les rives du lac Léman ne relèvent pas de la décolonisation. Pas seulement, en tout cas. La France y a d’ailleurs veillé en négociant de nouveaux traités, plus égalitaires, avec les trois Etats associés de l’Indochine, à savoir les royaumes du Laos et du Cambodge et le Việt Nam baodaïste.

Mais en agissant ainsi, la France a feint d’ignorer l’existence du Pathet Lao, au Laos, et des Khmers Issarak, au Cambodge,

qui du reste, ne sont pas invités à Genève.

Elle ne peut ignorer, en revanche, la République Démocratique du Việt Nam, qui de fait, n’est pas une simple rébellion armée, mais bel et bien un État, reconnu comme tel par tous les pays qui constituent le bloc communiste de la Guerre froide.

La conférence elle-même est placée sous une présidence alternée : tantôt soviétique, tantôt britannique. La bipolarité est-ouest est ainsi respectée.

Négocier ou éviter la négociation ?

Les délégations communistes sont favorables à la négociation.

Dès le 2 mars, la République Populaire de Chine a prévenu l’U.R.S.S qu’elle souhaitait une partition du Việt Nam à hauteur du 16e parallèle. Molotov semble se ranger à cet avis, qu’il considère comme une solution de repli, à défaut d’une souveraineté Việt minh sur l’ensemble du territoire vietnamien, et à condition que cette partition soit suivie d’un référendum sur l’unification, après le retrait du corps expéditionnaire français.

Pour sa part, la République Démocratique du Việt Nam ne remet pas en cause le principe d’une paix négociée, pourvu qu’elle y soit pleinement impliquée.

Côté occidental, la situation est plus baroque.

Les États-Unis et les États associés d’Indochine souhaitent éviter la négociation.

John Foster Dulles, le secrétaire d’Etat américain, quitte d’ailleurs Genève le 3 mai, soit cinq jours avant l’ouverture des débats sur l’Indochine, dans l’espoir de les faire échouer. Il laisse à son sous-secrétaire d’Etat, Walter Bedell Smith, le soin de conduire la délégation américaine.

Cette attitude pour le moins surprenante découle notamment d’un refus de principe d’entériner le passage d’un nouveau territoire sous férule communiste.

Pour ce qui est des Etats associés, on est face à un refus catégorique de faire la moindre concession à des mouvements qui sont considérés comme de simples rébellions.

Dans le cas du Việt Nam, vient s’ajouter le fait que Bao Daï a extorqué au gouvernement Laniel, comme prix de sa participation à la conférence, l’engagement écrit que la France refuserait toute partition du pays.

Ces tiraillements au sein du camp occidental font l’affaire des communistes qui, comme à leur habitude, se montrent beaucoup plus disciplinés. Il faut dire que Zhou Enlai et Pham Van Dong se sont au préalable répartis les rôles, et ce dès le mois d’avril à Moscou, au cours d’une rencontre organisée autour de Khrouchtchev et Hồ Chí Minh.

Il a ainsi été convenu que la République Démocratique du Việt Nam et la République Populaire de Chine, en tant que puissance asiatiques directement concernées, présenteraient des éléments de règlement, tandis que l’U.R.S.S, jouerait les arbitres et négocierait auprès des occidentaux.

« Après la paix, les ingérences américaines en Indochine devront cesser et la République Démocratique du Việt Nam ménagera les intérêts économiques et culturels de la France sur son futur territoire », proposent les négociateurs Việt minh.

Quid de la France ?

La France se présente à Genève sous les traits de Georges Bidault, son ministre des Affaires étrangères depuis juin 1953.

Georges Bidault n’est pas un inconnu pour le Việt minh, et a fortiori pas pour Pham Van Dong qui avait déjà eu maille à partir avec lui en 1946, à Fontainebleau, lorsqu’il était venu tenter la négociation de la dernière chance avec Hồ Chí Minh.

Georges Bidault s’était alors montré particulièrement intransigeant.

Intransigeant il était, intransigeant il est resté. A Genève, il refuse purement et simplement de rencontrer Pham Van Dong. Il refuse également d’entendre parler de partition du Việt Nam.

Sa position est en fait dictée par le secret espoir de voir les Américains voler au secours de la France, sur le plan militaire au besoin.

Déjà pour Điện Biên Phủ, il en a été question. Et à Genève, John Foster Dulles continue à agiter la menace d’une intervention militaire pour faire pression sur les délégations communistes, et ce contre l’avis de la Grande-Bretagne et de son Premier ministre d’alors, qui n’est autre que Winston Churchill. Le vieux lion tient d’autant plus à minimiser les risques d’embrasement que son pays est une cible plus accessible à l’aviation soviétique que les Etats-Unis.

A Paris, la classe politique est ébranlée. Joseph Laniel, le chef du gouvernement, est, comme à son habitude, tiraillé entre une gauche qui réclame un cessez-le-feu en Indochine et une droite qui ne veut pas en entendre parler.

Aussi tente-t-il de louvoyer et de ménager la chèvre et le chou.

Mais les députés français sont las de ces éternels atermoiements et ils veulent en finir avec cette question indochinoise qui les empoisonne. Aussi finissent-ils par renverser le gouvernement Laniel le 12 juin.

Quelques jours plus tard, le 19, ils portent à la tête du gouvernement le seul homme politique français qui a toujours été partisan de négociations directes avec le Việt minh : le radical Pierre Mendès-France. Exit Georges Bidault.

Le Việt Nam et la Chine coopèrent contre la traite des êtres humains

12 juillet 2024

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Le Département de police criminelle du ministère de la Sécurité publique et son homologue du ministère chinois de la Sécurité publique ont tenu le 11 juillet dans la ville de Hue, province de Thua Thien-Hue (Centre), une conférence pour lancer une campagne contre la traite des êtres humains.

Selon des informations présentées lors de la conférence, de décembre 2020 au début 2024, le Việt Nam a découvert et mené des enquêtes sur plus de 100 affaires de traite d’êtres humains vers la Chine, avec près de 200 victimes.

Au cours du premier semestre 2024, la police criminelle a traduit en justice neuf nouvelles affaires impliquant 20 personnes.

Selon les prévisions, dans les temps à venir, la situation restera compliquée avec des risques croissants. Par conséquent, les polices du Việt Nam et de la Chine continueront de travailler en étroite collaboration, de mettre en œuvre de nombreuses solutions synchrones et drastiques, de mener efficacement la campagne de lutte contre la traite des êtres humains dans chaque pays.

Clin d’œil équitable pour l’été

14 juillet 2024

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C’est en février 2016, lors des retrouvailles de deux amis d’enfance, Ronan et Kevin, que naît l’idée d’une basket d’inspiration vietnamienne unique, fabriquée de manière solidaire et traditionnelle.

Leur manière à eux de prouver que l’on peut produire au Việt Nam, de manière responsable, dans le respect des droits de l’Homme et du Travail. C’est également un hommage que rend Ronan au pays qui l’a toujours accueilli.

Pour que le projet prenne vie, Ronan retourne dans son pays de cœur, le Việt Nam, pour aller à la rencontre d’artisanes qui font perdurer leur savoir-faire ancestral. Il noue également des premiers liens avec les partenaires locaux.

L’idée est lancée !

Depuis 2017, ils sont engagés auprès des minorités ethniques pour faire de l’artisanat ancestral la mode responsable de demain.

Leurs engagements :

Équitable : Ils préservent le savoir-faire traditionnel de 40 artisanes vietnamiennes issues de minorités ethniques.

Solidaire : En 6 ans, ils ont financé la construction de 6 écoles dans les villages marginalisés du Nord Việt Nam et la scolarisation de 400 élèves.

Éco-responsable : Soucieux de l’impact écologique de notre production, ils privilégient un sourcing de matières premières locales, véganes et issues du recyclage.

Plus d’infos sur leur site en cliquant sur Source

dienhai.nguyen@free.fr

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