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Revue de presse Vietnam / du 15 au 31-07-2024

Sélectionnée par Michel Pédoussaut Sélection Gavroche Việt Nam (1) 15 juillet 2024 Source France À l’occasion de la fête nationale française, Hô-Chi-Minh-Ville a organisé une rencontre conviviale pour souligner la longue amitié et la coopération fructueuse entre la France et

Sélectionnée par Michel Pédoussaut

Sélection Gavroche Việt Nam (1)

15 juillet 2024

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France

À l’occasion de la fête nationale française, Hô-Chi-Minh-Ville a organisé une rencontre conviviale pour souligner la longue amitié et la coopération fructueuse entre la France et le Việt Nam.

Les intervenants ont mis en avant les 51 années de relations diplomatiques, les nombreux projets communs dans divers domaines (santé, éducation, patrimoine…) et les liens étroits entre les villes jumelles de Hô-Chi-Minh-Ville et Lyon.

La France se réjouit de l’enthousiasme des Vietnamiens pour sa langue et sa culture, et souhaite poursuivre les échanges dans tous les secteurs. La présence active de la communauté française à Hô-Chi-Minh-Ville contribue également au dynamisme du développement économique du Việt Nam.

Politique, Diplomatie

L’Assemblée nationale du Việt Nam a déclaré lors de la réunion de clôture du Comité permanent de l’Assemblée nationale à Hanoï le 11 juillet, prévoit d’approuver 11 projets de loi et de se prononcer sur 12 autres lors de sa huitième session à Hanoï plus tard cette année.

L’assemblée examinera également des questions socio-économiques, l’allocation du budget de l’État et d’autres sujets importants. Étant donné la charge de travail importante, la session de fin d’année se déroulera en deux phases séparées par une pause de neuf jours.

Les principaux journaux et médias laotiens saluent la relation bilatérale avec le Việt Nam et se félicitent de la visite d’État du président To Lam dans ce pays voisin du 11 au 12 juillet.

Ils ont souligné l’importance de ce premier voyage à l’étranger de M. Lam depuis son entrée en fonction en juin, et louent la coopération fructueuse entre les deux pays dans de nombreux domaines, notamment la politique, la sécurité, l’économie, le commerce, l’éducation et la culture. Ils insistent également sur la coordination étroite entre le Việt Nam et le Laos sur les questions régionales et internationales d’intérêt mutuel.

L’équipage du porte-étendard de la 7e flotte américaine, l’USS Blue Ridge, et du garde-côte américain USCGC Waesche a participé à de nombreuses activités culturelles et communautaires lors d’une escale dans la province de Khanh Hoa du 8 au 11 juillet.

Ils ont notamment rendu visite à un orphelinat, participé à des échanges culturels à l’Université et ont offert une performance musicale pour les habitants de Nha Trang. Ces actions visent à renforcer les liens d’amitié entre les peuples vietnamien et américain.

Le Việt Nam a participé à la 14e conférence annuelle sur la mer de l’Est (aussi appelée mer de Chine méridionale) organisée par le Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS) basé à Washington DC.

La conférence a rassemblé des universitaires, des diplomates et des chercheurs du monde entier pour discuter de la situation récente en mer de l’Est, des défis et de la coopération pour maintenir la paix et la stabilité dans la région. Le Việt Nam a souligné l’importance du respect du droit international et de la promotion de la coopération pour assurer la paix à long terme en mer de l’Est.

Le Việt Nam et l’Australie ont réaffirmé leur engagement conjoint en matière d’égalité des sexes lors d’une réunion de travail entre les ambassadeurs des deux pays. Le Việt Nam a salué la collaboration fructueuse avec l’Australie et s’est félicité de la réélection d’une candidate australienne au Comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes.

L’ambassadrice australienne pour l’égalité des sexes a, quant à elle, exprimé son souhait de partager l’expérience de son pays et a souligné le rôle important que joue le Việt Nam dans la promotion de l’égalité des sexes à l’échelle internationale.

Économie

Selon le ministère du Plan et de l’Investissement (MPI), deux scénarios se dessinent pour la croissance en 2024. Le premier scénario prévoit une croissance de 6,5%, conforme à l’objectif fixé par l’Assemblée nationale.

Le second, plus optimiste, envisage une croissance de 7%, soutenue par une reprise rapide des investissements privés et publics, une forte dynamique des IDE, des exportations robustes, ainsi qu’une amélioration notable du tourisme et de la consommation.

Le MPI souligne l’importance cruciale d’améliorer l’environnement juridique, de promouvoir l’investissement, la consommation, les exportations, ainsi que la transition numérique et écologique. L’économie a déjà enregistré une croissance de 6,9% au premier semestre, laissant entrevoir la possibilité de dépasser l’objectif annuel de 6,5%.

Selon un rapport publié par la société britannique Henley & Partners, entre 2013 et 2023, le nombre de millionnaires vietnamiens a doublé pour atteindre 19 400, représentant le taux de croissance le plus rapide au monde, surpassant celui de la Chine (92%), de l’Inde (85%) et des États-Unis (62%).

Le pays compte également 58 « centimillionnaires » (ayant un patrimoine de 100 M USD ou plus) et six milliardaires.

Le rapport prévoit également que la richesse du Việt Nam augmentera de 125% au cours des 10 prochaines années, le taux de croissance le plus élevé à l’échelle mondiale.

Les banques commerciales rencontrent des difficultés à vendre les garanties immobilières des emprunteurs défaillants en raison du ralentissement du marché immobilier.

Des biens variés, tels que des propriétés à Hanoi et Nha Trang, ainsi que des hôtels et resorts à Hoi An, Danang et Phu Quoc, sont proposés aux enchères à des prix réduits, mais peinent à trouver preneur en raison des risques juridiques potentiels avec les propriétaires et des prix élevés fixés par les banques pour recouvrer leurs prêts.

Le secteur bancaire, où 70% des garanties reposent sur des biens immobiliers, est confronté à une augmentation des créances douteuses, exacerbée par des scandales financiers récents, notamment l’affaire impliquant le groupe Van Thinh Phat.

Société

Le Việt Nam s’est engagé à garantir un accès égal aux services de santé pour toutes les femmes enceintes et en travail. Lors d’une réunion tenue à Hanoi le 11 juillet à l’occasion de la Journée mondiale de la population, le ministère de la Santé et l’UNFPA ont souligné l’importance d’investir dans la santé reproductive pour réduire la mortalité maternelle et infantile et favoriser un développement durable.

Le Việt Nam a accompli des progrès considérables au cours des 30 dernières années, réduisant de manière significative la mortalité maternelle et infantile et améliorant l’espérance de vie.

Le président vietnamien, en visite d’État au Cambodge, a rencontré la présidente de l’Association d’amitié CambodgeViệt Nam. Ils ont salué la solidité des relations entre les deux pays et convenu de la nécessité de renforcer les liens entre les peuples, notamment par le biais d’échanges entre jeunes et d’initiatives d’amitié.

Le président vietnamien a également demandé un meilleur soutien aux Vietnamiens vivant au Cambodge et aux entrepreneurs vietnamiens.

Un atelier intitulé “Technologies du futur pour le Net Zéro 2050 : Royaume-Uni et Việt Nam” a réuni à l’Imperial College de Londres des universitaires et des chercheurs des deux pays.

Cet événement visait à explorer le potentiel des nouvelles technologies pour accélérer la transition vers une énergie propre et à faciliter la collaboration pour relever les défis du Net Zéro au Việt Nam et au Royaume-Uni.

L’atelier a permis aux scientifiques vietnamiens de se familiariser avec les nouvelles technologies britanniques dans le domaine du Net Zéro et leurs possibilités d’application au Việt Nam, ainsi qu’avec l’expérience en matière de politiques, de gouvernance et d’innovation dans la transition énergétique.

Le Việt Nam a commencé la construction d’un centre de traitement et de réhabilitation pour les personnes dépendantes aux drogues dans la province de Vientiane au Laos. Ce centre, d’une capacité de 500 patients, est un symbole de la solidarité et de la coopération étroite entre les deux pays. Il permettra d’améliorer la lutte contre la drogue au Laos.

Le premier satellite radar du Vietnam sera mis en orbite au début 2025

15 juillet 2024

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Le premier satellite radar du Vietnam LOTUSat-1 vient d’être achevé . Son lancement est prévu pour le début de l’année prochaine, a annoncé le Professeur Trân Tuân Anh, vice-président de l’Académie des sciences et technologies du Vietnam, lors d’une conférence de presse tenue le 12 juillet à Hanoi.

Selon le Docteur Xuân Huy, vice-directeur général du Centre spatial du Vietnam, le gouvernement japonais s’attend à ce que le satellite soit lancé vers février 2025. Après trois mois d’essais en orbite, vers juin 2025, le satellite LOTUSat-1 sera remis au Centre spatial du Vietnam pour être utilisé pendant cinq ans.

Ce satellite d’observation de la Terre, pesant environ 570 kg, est capable de prendre des images à haute résolution dans toutes les conditions météorologiques grâce à la technologie de radar à synthèse d’ouverture (SAR).

Les données d’image du satellite contribueront à fournir des informations précises pour réduire les impacts des catastrophes naturelles et du changement climatique, gérer les ressources naturelles et surveiller l’environnement.

Comme le satellite peut prendre des images dans toutes les conditions météorologiques, il est adapté à un pays comme le Vietnam, qui connaît des conditions météorologiques souvent nuageuses et brumeuses. Ainsi, le Centre spatial du Vietnam espère que les données de ce satellite pourront apporter une contribution significative au pays.

Dans le projet du satellite LOTUSat-1, un volet important concerne les équipements terrestres, y compris la station terrestre (antenne de 9,3 m), le centre de commande et de contrôle des satellites, et le centre d’application des données satellites.

Ces équipements ont été installés au Centre spatial du Vietnam à Hoa Lac depuis mai 2024, et le système devrait être livré en septembre 2024.

En plus du développement du satellite, le Centre spatial du Vietnam organise également des cours de transfert de technologie pour le traitement des images radar satellitaires afin de préparer la technologie et les ressources humaines pour les ministères et les unités en vue d’une exploitation efficace des données une fois le satellite en orbite.

Le projet de développement du satellite LOTUSat-1 a été lancé en 2021.

Auparavant, en 2019, le Centre spatial du Vietnam et le groupe Sumitomo (Japon) avaient signé le contrat « Satellite LOTUSat-1, équipements et formation de personnel » dans le cadre du projet du Centre spatial du Vietnam.

La loi foncière 2024

16 juillet 2024

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Faits marquants de la loi foncière 2024

Le 25 janvier 2024, l’Association immobilière de Hô Chi Minh-Ville (HoREA) vient d’envoyer un document à la Commission permanente de l’Assemblée nationale exprimant son appréciation pour le vote de l’Assemblée nationale en faveur de l’adoption de la loi foncière 2024, perfectionnant ainsi l’institution et synchronisant les lois pour améliorer l’efficacité et l’efficacité de la gestion et de l’utilisation des terres, ce qui incitera notre pays à devenir un pays développé à revenu élevé d’ici 2045.

L’État est chargé de délivrer des « livres rouges » aux utilisateurs des terres

Selon M. Le Hoang Chau, président de HoREA, la loi foncière 2024 a été approuvée pour entrer en vigueur le 1er janvier 2025 et comporte 9 « points forts » en suspens.

Premièrement, la loi foncière de 2024 autorise l’élargissement de « la limite de transfert des droits d’utilisation des terres agricoles pour les particuliers à un maximum de 15 fois la limite d’attribution de terres agricoles individuelles pour chaque type de terre » dans la clause 1, article 177 et la loi foncière de 2024.

Les réglementations sur la « concentration des terres agricoles « et « l’accumulation de terres agricoles » aux articles 192 et 193 créent les conditions permettant à l’agriculture de se développer rapidement, durablement et efficacement, garantissant fermement la sécurité alimentaire nationale….

En conséquence, la loi foncière 2024 créera les conditions d’une utilisation plus efficace des terres agricoles afin que le secteur agricole se développe de plus en plus, que les agriculteurs deviennent de plus en plus riches et que le visage des zones rurales devienne de plus en plus innovant, ce qui aura un impact positif pour les deux. l’économie et le marché immobilier dans le processus d’urbanisation et de développement des zones résidentielles rurales, augmentant le besoin de création de logements pour les populations rurales, en particulier les agriculteurs milliardaires.

Deuxièmement, à la clause 9 de l’article 138 de la loi foncière 2024, le règlement est « l’État est chargé de délivrer les certificats de droits d’usage des sols et de propriété des biens attachés aux terrains pour les cas enregistrés et répondant aux conditions prescrites dans le présent article ».

Il s’agit d’une réglementation innovante sur la responsabilité de l’État de délivrer des certificats de droits d’utilisation des terres à tous les utilisateurs des terres sur demande (avec demande) ou même dans les cas où les utilisateurs des terres n’en font pas la demande (pas de demande).

« Il s’agit d’un changement très important et très fondamental dans la gestion de l’État. La loi foncière 2024 garantit non seulement les droits et intérêts légaux et légitimes des utilisateurs des terres, mais démontre également pleinement la responsabilité de l’État envers les utilisateurs des terres et améliore la qualité de la gestion des logements de l’eau à la terre« , a souligné M. Le Hoang Chau.

Troisième point marquant, la loi foncière 2024 (article 79) stipule spécifiquement 31 cas dans lesquels l’État « récupère des terres pour le développement socio-économique dans l’intérêt national et public » et à la clause 32, l’article 79 réglemente également : « En cas de récupération des terres pour mettre en œuvre des projets ou des travaux d’intérêt national ou public qui ne rentrent pas dans les cas prévus aux alinéas 1 à 31 du présent article, l’Assemblée nationale modifie et complète les cas suivants. »

Les cas de récupération des terres du présent article garantissent l’ouverture, la transparence, la facilité de surveillance et surmonter la situation de certains cas locaux de récupération généralisée des terres, comme cela s’est produit auparavant.

Dans le même temps, le chapitre VII de la loi foncière de 2024 contient des réglementations strictes sur « l’indemnisation, le soutien et la réinstallation lorsque l’État récupère des terres » afin de garantir les droits et intérêts légaux et légitimes des propriétaires fonciers.

Point culminant suivant, la loi foncière 2024 a supprimé le cadre des prix des terrains et a stipulé une liste de prix des terrains à l’article 159. En conséquence, la liste de prix des terrains est élaborée chaque année et la première liste de prix des terrains est annoncée et appliquée à partir du 1er janvier 2026. Ajustée, à partir du 1er janvier de l’année suivante, la liste des prix des terrains se rapprochera du prix du marché, mais cette réglementation augmentera également la pression du travail sur les localités.

Dans le même temps, la clause 5, l’article 158 et l’article 160 de la loi foncière 2024 stipulent 4 méthodes d’évaluation des terrains, notamment la méthode de comparaison, la méthode des revenus, la méthode du surplus, la méthode du coefficient d’ajustement du prix des terrains pour déterminer les prix spécifiques des terrains et dans les cas où cela est nécessaire. Afin de prévoir d’autres méthodes d’évaluation foncière qui n’ont pas été prescrites, le Gouvernement proposera et recevra l’accord de la Commission permanente de l’Assemblée nationale pour assurer le bon déroulement des travaux.

Cinquième point marquant, la loi foncière 2024 a ajouté un chapitre VIII relatif à « l’aménagement, la gestion et l’exploitation des fonds fonciers ».

Si les principes de développement, de gestion et d’exploitation des fonds fonciers sont mis en œuvre, l’Organisation nationale de développement des fonds fonciers deviendra le plus grand fournisseur de fonds fonciers sur le marché foncier primaire pour les investissements de développement socio-économique et grâce à la mise en œuvre d’enchères de droits d’utilisation des terres et les appels d’offres pour des projets utilisant des terres, la totalité de la différence de loyer des terres sera collectée dans le budget de l’État pour servir les intérêts publics et recevoir le soutien et le consensus des personnes dont les terres sont récupérées et de la société.

Garantir les intérêts légitimes des personnes dont les terres sont récupérées

Sixièmement, le chapitre IX de la loi foncière de 2024 stipule spécifiquement « l’attribution et la location de terres par le biais d’enchères de droits d’utilisation des terres » (article 125) pour les terres propres créées par l’État, ou « l’attribution de terres, la location de terres par appel d’offres pour sélectionner des investisseurs voulant mettre en œuvre des projets d’investissement utilisant des terrains » (article 126) non encore défrichés, assurant la synchronisation et la cohérence avec les dispositions du chapitre VIII, relatif à l’aménagement, à la gestion et à l’exploitation des fonds fonciers.

L' »attribution des terres et la location des terres par vente aux enchères des droits d’usage des terres » assurent la synchronisation et la cohérence avec les dispositions du chapitre VIII sur l’aménagement, la gestion et l’exploitation des fonds fonciers.

L’article 126 précise notamment le mécanisme de mise en œuvre des « appels d’offres pour sélectionner les investisseurs » pour les terrains non encore défrichés et stipule que « l’investisseur retenu est chargé d’avancer les capitaux pour procéder à l’indemnisation, à l’accompagnement et à la réinstallation à la demande des organismes publics compétents ».

Ces contenus garantissent que les intérêts légitimes et légitimes des utilisateurs des terres dont les terres sont récupérées sont compensés au prix correct du marché et sont réinstallés avec la priorité donnée à la réinstallation sur place.

Il existe également une situation où les investisseurs sont « soutenus » par quelqu’un pour « acheter des terres bon marché  » aux gens.

Dans le même temps, afin de garantir les intérêts juridiques et légitimes des investisseurs qui connaissent clairement les coûts et les délais nécessaires pour obtenir une compensation pour le défrichement du terrain et se voir attribuer des terrains pour mettre en œuvre le projet, cette situation ne se produit plus.

Le « mendiant » se cache derrière le « propriétaire foncier« , causant des difficultés aux investisseurs.

En outre, la totalité de la « différence de loyer foncier » collectée dans le budget de l’État pour servir les intérêts publics recevra le soutien et le consensus des personnes dont les terres seront récupérées et de la société.

Dans le 7ème point fort, l’association a commenté que l’article 127 de la loi foncière 2024 stipule de manière très libérale « l’utilisation des terres pour mettre en œuvre des projets de développement socio-économique à travers des accords sur l’obtention de droits d’utilisation des terres » ou « avoir des droits d’utilisation des terres » pour la plupart des personnes socio- économiques, les projets de développement économique, y compris les projets de logements sociaux, à l’exception de certaines restrictions pour les projets de logements commerciaux conformément au point b alinéa 1 de l’article 127.

Huitièmement, l’HoREA salue vivement l’article 8 de la loi foncière 30, qui stipule que les utilisateurs des terres ont le « droit de choisir la forme de paiement du loyer foncier », soit « payer le loyer foncier annuellement« , soit « payer le loyer foncier une fois pour toute la période de location« . « .

Le point b, clause 2024, de l’article 1 de la loi foncière de 34 permet également aux organisations qui louent des terrains auprès de l’État de percevoir un loyer foncier annuel pour avoir le droit « d’hypothéquer les biens qui leur appartiennent et qui sont attachés au terrain ».

Cela « encouragera » les utilisateurs des terres à choisir la méthode selon laquelle « l’État loue les terres avec paiement annuel » conformément à la politique de la résolution 18-NQ/TW, car les investisseurs ont le droit d' »hypothéquer » les actifs qui leur appartiennent et qui sont attachés à la terre. auprès des établissements de crédit » pour avoir un accès plus favorable au crédit.

En particulier, selon le représentant de HOREA, le 9ème point marquant est que l’Assemblée nationale permet l’application immédiate de certaines réglementations de la loi foncière 2024, telles que les réglementations sur l’évaluation des terrains ou les réglementations sur l’utilisation des terres pour mettre en œuvre des projets de réhabilitation pour éliminer les problèmes pratiques.

En particulier, cela doit permettre l’application immédiate des réglementations sur l’évaluation des terres qui créera les conditions permettant au gouvernement d’élaborer et de promulguer un « décret réglementant les prix des terrains » pour la mise en œuvre de la loi foncière de 2024, au lieu de promulguer le « décret modifiant et complétant un certain nombre d’articles du décret n° 44. 2014/XNUMX/ND-CP réglementant les prix des terrains ».

Les décrets de la loi foncière 2024 entreront en vigueur immédiatement

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Il est prévu que le 1er août, une série de lois, dont la loi foncière 2024, la loi sur le logement 2024 et la loi sur les affaires immobilières 2024, entreront en vigueur. Selon M. Nguyen Dac Nhan, directeur adjoint du Département des terres (ministère des Ressources naturelles et de l’Environnement), les dirigeants du ministère ont également mis en œuvre de manière très drastique les instructions du gouvernement pour élaborer des documents réglementaires détaillés ainsi que des instructions de mise en œuvre de la loi foncière 2024 dans un délai de 5 mois. plus tôt que prévu.

Lorsque le ministère des Ressources naturelles et de l’Environnement présente la loi au gouvernement afin que celui-ci puisse soumettre la loi foncière à l’Assemblée nationale, dans laquelle les projets de documents d’application sont prêts, il suffit qu’elle soit annoncée par le président de l’Assemblée nationale pour pouvoir être mise en pratique.

Le Comité permanent du gouvernement s’est également réuni fin mai et a convenu de promulguer ces décrets selon un processus abrégé. Car selon l’ancienne réglementation, après signature, le décret prendra effet au bout de 5 jours.

Mais ces décrets entreront en vigueur immédiatement, tout comme la loi foncière de 45. Les localités ont également signalé des progrès dans leur mise en œuvre, notamment la résolution du Conseil populaire provincial et la décision du président du Comité populaire provincial de promulguer un mécanisme politique spécifique à la loi.

Le ministère des Ressources naturelles et de l’Environnement dispose également d’un plan de propagande spécifique tel que l’organisation de séminaires, de formations et l’élaboration de matériel de propagande pour chaque groupe cible tel que les entreprises, les minorités ethniques, etc.

M. Hoang Hai, directeur du Département du logement et de la gestion du marché immobilier (ministère de la Construction) a affirmé :

« Le pays n’a jamais eu le consensus des agences centrales et locales comme aujourd’hui. Cela montre la détermination à éliminer les difficultés dans le but de soutenir les entreprises, de créer les conditions nécessaires à la mise en œuvre des projets, de promouvoir les flux de capitaux et le développement sain et transparent du marché.

L’État modifie de manière synchrone 4 lois liées au développement du logement, au marché immobilier, au foncier et au crédit, démontrant la détermination et la synchronisation de la loi.« 

En ce qui concerne la loi sur les activités immobilières, un nouveau point important est que les personnes exerçant dans de petites entreprises ne sont pas couvertes par la loi. En outre, la loi fait également preuve de cohérence et complète et clarifie des concepts juridiques importants.

En particulier, stipuler clairement les projets de construction mis en œuvre dans les domaines de l’immobilier, du tourisme, des centres de villégiature, des soins de santé, des sports et de la culture pour un comportement approprié. En outre, clarifier également les condotels, officestels… afin de créer une base juridique plus solide pour l’investissement et le commerce de produits.

Cette loi accroît également l’ouverture et la transparence des informations sur les projets, aidant les acheteurs à avoir un meilleur accès à des informations claires, améliorant la protection des acheteurs et réduisant le risque de litiges.

La nouvelle loi exige également que les projets mis en œuvre doivent divulguer des informations, ce qui n’était pas le cas auparavant.

Parallèlement à cela, il est clair que les actes interdits sont également plus strictement réglementés, notamment l’expansion des droits immobiliers des Vietnamiens résidant à l’étranger.

La Loi foncière de 2024 expliquée à la communauté vietnamienne à l’étranger

16 juillet 2024

Hanoi (VNA) – Le Comité d’Etat chargé des Vietnamiens résidant à l’étranger du ministère des Affaires étrangères, en coordination avec le Barreau de Hanoi a organisé vendredi 27 juin une conférence pour vulgariser les réglementations et les lois concernant la Loi foncière de 2024 auprès des Vietnamiens d’outre-mer.

L’événement a été connecté en ligne aux ambassades et consulats généraux des pays européens, ainsi qu’à certaines agences à Hô Chi Minh-Ville et Hai Phong.

Le vice-président du Comité d’Etat chargé des Vietnamiens résidant à l’étranger, Nguyên Manh Dông, a déclaré que cette activité visait à mettre en œuvre les directives du Parti ainsi que les politiques et lois de l’État liées aux Vietnamiens d’outre-mer en fournissant des informations juridiques, en particulier les lois récemment adoptées qui concernent directement les Vietnamiens d’outre-mer.

A cette occasion, des réglementations légales sur les conditions de possession de maisons et de terrains au Royaume-Uni ont également été diffusées pour fournir aux expatriés vietnamiens les informations nécessaires en cas de déménagement, évitant ainsi les risques.

Nguyên Manh Dông a indiqué que le comité souhaite continuer à recevoir des contributions des Vietnamiens d’outre- mer dans la mise en œuvre de la Loi foncière de 2024 en particulier et des réglementations légales en général.

« Le comité continuera à se coordonner avec le Barreau de Hanoi et les agences compétentes pour introduire les politiques et les lois du Việt Nam et de plusieurs autres pays dans les domaines qui intéressent les expatriés vietnamiens ou qui sont directement liés à leur vie, » a-t-il ajouté.

En vertu de la Loi foncière de 2024, les Vietnamiens d’outre-mer ont les mêmes droits et obligations d’utiliser la terre et le même accès à la terre que les citoyens vietnamiens dans le pays, et les citoyens vietnamiens et ceux d’origine vietnamienne résidant à l’étranger peuvent posséder des droits d’utilisation des terrains dans leur pays.

Genève, 1954 : une sortie honorable – épisode 3

17 juillet 2024

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Juin 1954

Au palais des Nations, à Genève, c’est l’impasse.

Le bloc communiste (U.R.S.S, République Populaire de Chine, république Démocratique du Việt Nam…) est tout à fait disposé à chercher une solution négociée au conflit indochinois, mais jusqu’à présent, il se heurte à une mauvaise volonté affichée, tout aussi bien de la part des États-Unis et du Việt Nam baodaïste que de celle de la France.

Juin 1954 à Paris, les lignes bougent.

Le gouvernement Laniel tombe le 12, victime de ses éternels atermoiements. Conséquence directe : l’intransigeant

Georges Bidault, qui était jusque-là le négociateur en chef de la France à Genève, est obligé de céder la place.

Et ce n’est pas à n’importe qui qu’il la cède. Pierre Mendès-France est l’un des rares hommes politiques d’envergure de la IV ème République à avoir toujours réclamé des négociations directes avec le Việt minh.

Investi à la tête du gouvernement le 18, il s’octroie le portefeuille des Affaires étrangères et part pour Genève, tambour battant. Il se donne jusqu’au 20 juillet, pour parvenir à un accord, faute de quoi il enverra le contingent en Indochine… Le ton est donné…

Une fois sur place, il commence par rencontrer Pham Van Dong, à qui il serre volontiers la main : cette fois, la situation semble débloquée.

Pierre Mendès-France n’hésite pas à s’engager dans des négociations plus ou moins secrètes avec le Việt minh. Le 23 juin, il rencontre Zhou Enlai à l’ambassade de France, à Berne.

Ce dernier lui expose la position chinoise : cessez-le-feu immédiat et reconnaissance de deux régimes politiques distincts, pour le Việt Nam.

Le chef du gouvernement français rentre alors à Paris où il rencontre ses principaux conseillers pour l’Indochine, à savoir le général Ely et Jean Chauvel, lequel évoque une possible partition du Việt Nam à hauteur du 16ème ou du 17ème parallèle…

La question n’est plus taboue : le nouveau gouvernement français ne s’estime pas tenu de respecter les engagements pris

– imprudemment – par le cabinet de Joseph Laniel : les baodaïstes n’ont plus qu’à se le tenir pour dit.

Un Việt Nam ou deux Việt Nam : telle est la question

Mais justement, dans le Việt Nam baodaïste aussi, les lignes commencent à bouger.

Le 16 juin, Bao Daï a nommé un nouveau Premier ministre en la personne de Ngo Dinh Diem, un nationaliste convaincu, très anti-français et farouchement opposé à toute idée de partition, qui va très vite se révéler être l’homme de paille des Américains.

Quant à la position de ce Việt Nam-là, elle se résume à un cessez-le-feu sans ligne de démarcation et à une sorte de mise sous tutelle des Nations Unies devant préluder à des élections générales.

De son côté, la République Démocratique du Việt Nam essaie tant bien que mal d’avancer ses pions.

Le 28 juin, Ta Quang Buu, qui est l’un de ses négociateurs, suggère une ligne de partage au 13eme parallèle… Mais pour le coup, ce sont les Chinois qui le ramènent à des ambitions plus modestes : Pékin veut bien d’un pays frère à sa frontière sud, mais ce frère-là doit être un petit frère, surtout pas un frère jumeau !

Le spectre d’une intervention américaine

Les Chinois ont une autre raison de pousser la République Démocratique du Việt Nam à faire de larges concessions : si le bloc communiste se montre trop exigeant, les Américains risquent d’intervenir militairement sur le terrain, redoutent-ils. Leur analyse semble du reste partagée par Hồ Chí Minh lui-même, qui, début juillet, réunit le Comité centradu Parti communiste vietnamien auprès duquel il insiste sur la nécessité d’un règlement politique rapide pour couper l’herbe sous les pieds des Américains.

« Avant, notre devise était « la guerre de résistance jusqu’à la victoire ». Maintenant, au vu de la nouvelle situation, nous devons défendre une nouvelle approche fondée sur la paix, l’unification, l’indépendance et la démocratie« , déclare-t-il à l’assemblée.

Le 10 juillet, les discussions commencent à s’accélérer, à Genève. Autour de la table des négociations, chacun commence à comprendre que la partition devient inévitable, la seule question étant de savoir va se situer la ligne de démarcation.

A partir de là, deux délégations vont commencer à prendre leur distance avec les négociations en cours : la délégation américaine, qui campe sur des positions de principe, et la délégation du Việt Nam baodaïste qui ne veut pas entendre parler de partition, même provisoire.

Car dans l’esprit des négociateurs de Genève, cette partition doit être provisoire et suivie d’élections générales. Sauf que là encore, c’est la cacophonie.

Pham Van Dong, lui, suggère des élections placées sous la supervision de « commissions locales ».

Les États-Unis, la Grande Bretagne et les trois Etats associés de l’Indochine suggèrent quant à eux une supervision de l’ONU.

L’U.R.S.S, enfin, propose une commission mixte, composée d’un nombre égal de communistes et de non-communistes…

Pierre Mendès-France gagne son pari

Cela étant, les diplomates sont d’accord sur l’essentiel : il y aura deux Việt Nam, un Việt Nam communiste au nord et un Việt Nam non-communiste au sud, et les Vietnamiens seront ensuite appelés à se prononcer sur le régime qu’ils souhaitent voir s’instaurer dans un Việt Nam réunifié.

Le 20 juillet au soir, le Palais des Nations est en effervescence.

Le 20 juillet, c’est la date-butoir qu’a fixé Pierre Mendès-France pour parvenir à un accord. Va-t-il y parvenir avant minuit ? Oui

C’est en tout cas ce que retiendra la version officielle, qui pour se faire, se réfèrera à la grande horloge de la salle des conférences, laquelle a été opportunément arrêtée, le temps que se règlent les ultimes détails !

Que n’aurait-on pas fait pour permettre au chef du gouvernement français de gagner son pari…

Accord conclu, donc.

Il est convenu que les hostilités vont cesser au Việt Nam, et que la France va en retirer ses troupes dans un délai de trois mois. Il est convenu aussi que le Việt Nam va être – provisoirement – séparé en deux, avec, au nord du 17ème parallèle la République Démocratique du Việt Nam (capitale : Hanoï) et au sud la République du Việt Nam (capitale : Saïgon).

Il est convenu, enfin que des élections générales auront lieu en 1956, soit deux ans après le cessez-le-feu.

Sur la base d’une proposition de Zhou Enlai, une commission Internationale de Contrôle (CCI) réunissant l’Inde, le Canada et la Pologne est créée. C’est cette commission qui va être chargée de la supervision des élections à venir.

Mais c’est là que déjà, le bât blesse. Le Việt minh considère que cette commission doit se contenter de superviser et de contrôler la mise en œuvre de l’Accord de cessation des hostilités.

Mais il y a plus grave encore, les Etats-Unis et le désormais Sud-Việt Nam refusent de signer la déclaration finale…

La raison et la paix l’ont emporté

Pour la France, en tout cas, cet accord acte bel et bien la fin de presque un siècle de présence en Indochine (le Laos et le Cambodge accèdent eux-aussi à une pleine indépendance).

C’est le général Henri Delteil qui le ratifie au nom de la France.

Pour la République Démocratique du Việt Nam, c’est Ta Quang Buu qui est chargé d’apposer sa signature…

Pierre Mendès-France sort donc victorieux de l’épreuve diplomatique, même si les milieux d’extrême droite commencent aussitôt à l’affubler du surnom de » bradeur de Genève« .

Dès le 21 juillet, il fait une déclaration restée fameuse:

« La raison et la paix l’ont emporté. Après des journées et des nuits de dures négociations, chargées tantôt d’anxiété et tantôt d’espoir, le cessez-le-feu a été signé.

J’en exposerai demain le contenu à l’Assemblée nationale. Dès maintenant, vous en connaissez les clauses essentielles.

Il en est qui sont cruelles, mais nous devons à nos soldats qui ont tenu là-bas, dans des situations souvent tragiques, d’avoir conclu à des conditions qui permettront à la France de continuer, dans la paix, à jouer son rôle en Extrême-Orient.

En mon âme et conscience, j’ai la certitude que ces conditions sont les meilleures que nous pouvions espérer dans l’état présent des choses. Songeons ensemble à ceux qui, hélas ne reviendront pas, à ceux qui sont restés meurtris dans leur chair et dans leur cœur.

Que notre pensée se tourne aussi vers ceux qui ont un être aimé, exposé sur le front ou prisonnier, dont les angoisses vont cesser, et vers les familles qui ont pu redouter pendant ces dernières semaines que leurs fils ne doivent partir à leur tour. C’est tout ce que je voulais vous dire ce soir. Je n’ai pas besoin d’exprimer les sentiments que j’éprouve car ce sont les vôtres », dit-il à la nation. Pham Van Dong, lui, n’est pas en reste. Dans le discours qu’il prononce à lors de la séance finale de la conférence, il se montre magnanime.

« En particulier avec la France, qui est un pays connu par ses grandes traditions de liberté, la République Démocratique du Việt Nam souhaite ardemment nouer des rapports de confiance et d’amitié très indispensables au rétablissement de la paix en Indochine et au règlement de toutes les questions qui y sont liées », dit-il alors.

Les cent jours de Hanoï

Dans le nord du Việt Nam, les Français ont cent jours pour plier bagages. Aussi se hâtent-ils de liquider ce qui peut l’être et d’organiser un repli à la va-vite.

Mais ces cent jours correspondent aussi au délai qui a été imparti à la population pour éventuellement passer de l’un ou l’autre côté de la future ligne de démarcation.

Dans la partie nord, c’est l’exode massif. Beaucoup de paysans, catholiques pour la plupart d’entre eux, veulent absolument passer sous le 17ème paralèle : la perspective de vivre sous un régime communiste les effraie au point qu’ils abandonnent tout, y compris les tombes de leurs ancêtres.

Beaucoup d’entre eux choisissent de prendre la mer. Ils fuient dans de frêles embarcations. On ne les appelle pas encore boat people, mais ils sont bien les premiers, et leur sort est tout aussi tragique.

Les Français font ce qu’ils peuvent pour les sauver et les aider dans leur exode, mais bien souvent c’est peine perdue.

Les soldats français, eux, ont encore une dernière formalité à accomplir : l’échange des prisonniers de guerre, qui, comme le veut la formule consacrée, ont bénéficié de la « clémence de l’Oncle Ho ».

Sur les 10.000 de Điện Biên Phủ, il n’en reviendra que 3.000.

Mais la France n’en a cure. Elle a définitivement tourné la page de l’Indochine, de cette « sale guerre » qui n’a que trop duré. Lorsque le 10 octobre, les hommes de Hồ Chí Minh prennent définitivement possession de Hanoï, les Français regardent déjà ailleurs, vers cette Algérie où des troubles ont commencé à éclater.

Les troupes françaises, elles, se sont repliées vers le Sud-Việt Nam, d’où elles seront définitivement chassées en 1956. Certains détachements restent encore dans le Nord, dans ce qu’on appellera le « réduit de Haïphong », qui sera définitivement évacué au printemps 1955.

A Saïgon, c’est désormais le règne des Américains bien tranquilles…

Le président vietnamien To Lam devient le gardien du Parti communiste tandis que le chef de l’État Trong se concentre sur la santé

18 juillet 2024

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HANOI, Việt Nam (AP) — Le président vietnamien To Lam est devenu jeudi le président intérimaire du Parti communiste en raison de la mauvaise santé du chef du parti Nguyen Phu Trong, a indiqué le parti dans un communiqué.

Nguyen Phu Trong, élu pour un troisième mandat de secrétaire général en 2021, domine la politique vietnamienne depuis qu’il est devenu chef du parti en 2011. C’est un idéologue qui considère la corruption comme la menace la plus grave à laquelle le parti est confronté.

En tant que plus haut responsable de la sécurité du Việt Nam, Lam a dirigé la vaste campagne anti-corruption de Trong jusqu’en mai, date à laquelle il est devenu président après la démission de son prédécesseur, qui a démissionné après avoir été pris par la campagne.

Lam est largement considéré comme le meilleur candidat pour remplacer Trong lorsque le mandat de ce dernier prendra fin en 2026. Il a passé plus de quatre décennies au ministère de la Sécurité publique avant de devenir ministre en 2016 et a été une figure clé dans la mise en œuvre des mesures de lutte contre la corruption.

Le Politburo du parti a désormais demandé à Lam de « présider les travaux du Comité central du Parti, du Politburo et du Secrétariat », selon un communiqué du bureau central du parti.

Parce que la mort de Nguyen Phu Trong ouvre une phase d’instabilité au Vietnam

19 juillet 2024

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Nguyên Phu Trong est mort.

Ancien président du Việt Nam et chef du Parti communiste vietnamien depuis 2011, il avait 80 ans, dont la majeure partie a été consacrée à la politique. Il était l’homme le plus influent du pays, protagoniste entre autres de la croissance économique qui a conduit Hanoï à être le centre d’une série d’intérêts liés aux projets de remodelage des routes géoéconomiques mondiales.

Depuis quelques temps au centre de l’Indo Pacifique, à travers ce que Fabrizio Figiaconi (Csds) l’a défini comme une « diplomatie du bambou sous stéroïdes », le pays d’Asie du Sud-Est est désormais une puissance moyenne et c’est pour cette raison que certains chocs internes ont un intérêt international.

La mort du secrétaire d’État Nguyen aura “des implications majeures pour la Chine, les Etats-Unis, la mondialisation et l’équilibre des pouvoirs en Asie”, commente Isaac Stone Fish, PDG de Strategy Risks, une société qui conseille les gouvernements et les particuliers sur les risques géopolitiques et la dynamique du monde.

Connu pour la campagne anti-corruption « fournaise ardente » – dans le cadre de laquelle, depuis 2016, plus de 139 000 membres du parti ont été punis pour corruption, une répression si étendue qu’elle a été critiquée pour ses impacts socioculturels négatifs.

Son absence crée un vide du pouvoir. Au point qu’il est possible que la succession – non définie, momentanément entre les mains du président Lam après l’annonce hier du retrait du leader en raison de la détérioration irréversible de son état de santé, pourrait engendrer une période d’instabilité. Une phase qui, à son tour, pourrait avoir des effets sur les investissements internationaux dans le pays, qui, selon le Bureau du Statisticien général, ont augmenté de 4,5% l’année dernière, suivant une tendance également déclenchée grâce à Nguyen.

Des investissements qui attirent à la fois les Occidentaux et les Chinois, ou les Russes et les Indiens, car le Việt Nam a démontré qu’il était capable de parler à tout le monde et de jouer un rôle géostratégique singulier qui lui permet néanmoins d’avoir un multi-alignement complet.

« Il existe de grandes opportunités pour nos entreprises. Nous voulons renforcer la coopération économique avec un pays avec lequel nous entretenons des relations amicales fortes”, a déclaré il y a quelques jours le ministre des Affaires étrangères et vice-Premier ministre, Antonio Tajani après avoir également accueilli à Hanoï la réunion ministérielle du Commerce du G7, nouvelle démonstration de la centralité acquise par le pays.

Une centralité diplomatique et pratique également acquise grâce à la capacité de Nguyen à créer des relations avec, au cours des dernières années, Joe Biden comme avec Xi Jinping et Vladimir Poutine. Des activités qui, désormais, dans la phase de succession, pourraient être remises en question et modifiées par ceux qui entendent positionner Hanoï davantage en fonction d’intérêts pratiques ou idéologiques, et faire l’objet de campagnes d’ingérence extérieure.

Le Việt Nam est considéré comme une destination idéale pour délocaliser des usines internationales depuis la Chine et, dans la mesure où le gouvernement de Hanoï parvient à envoyer des signaux de stabilité, cela pourrait changer.

Dans le même temps, le système de gouvernement du Việt Nam est probablement le système au monde le plus similaire à celui de la Chine : « Observer la façon dont le Việt Nam gère cette période nous permettra de comprendre ce qui pourrait arriver en Chine si Xi Jinping, 71 ans, venait à mourir subitement ou s’il perdait son pouvoir », dit Stone Fish (accédant indirectement aux rumeurs sur le dirigeant chinois victime d’un accident vasculaire cérébral lors des réunions du Troisième Plénum ces derniers jours).

Impact du vietnamien en tant que langue étrangère

20 juillet 2024

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Le 20 juillet, au Centre culturel du Việt Nam (19 Rue Albert, 75013 Paris), se sont tenues une réunion et une cérémonie de lancement de la Journée d’honneur de la langue vietnamienne en France, présidée par Lê Thi Thu Hang, vice-ministre des Affaires étrangères et présidente du Comité d’État pour les Vietnamiens d’outre-mer.

Il serait pertinent d’analyser l’impact du vietnamien en tant que langue étrangère. Le vietnamien (Tiếng Việt), langue officielle du Việt Nam, fait partie du groupe việt- muong de la branche môn-khmer des langues austroasiatiques.

Environ 86 millions de personnes au Việt Nam parlent le vietnamien, en faisant la langue la plus parlée. De plus, environ 3 millions de Vietnamiens résidant à l’étranger (notamment en Australie, en Amérique du Nord, en Europe et en Asie) utilisent également cette langue.

Sous la domination chinoise (du IIe siècle avant J.-C. au Xe siècle après J.-C.), les Vietnamiens utilisaient principalement des idéogrammes chinois. Plus tard, l’écriture vietnamienne chu nôm a émergé, utilisant des caractères chinois modifiés pour représenter les sons vietnamiens. Au XVIIe siècle, les missionnaires français ont développé l’écriture chu quôc ngu, basée sur l’alphabet latin, qui est aujourd’hui l’écriture officielle du Việt Nam.

Bien que le français ait largement disparu du Việt Nam, un petit pourcentage de la population reste francophone (environ 0,2% à 0,5 %). La Francophonie continue de jouer un rôle diplomatique dans le pays.

Le 8 septembre 2022 a été décrété la Journée de la langue vietnamienne pour promouvoir son apprentissage et sa pratique au sein de la diaspora vietnamienne.

Au plan linguistique

Le vietnamien est une langue isolante où les phrases sont formées de mots invariables ; il n’y a pas de conjugaison des verbes, ni d’accord en genre et en nombre des adjectifs.

Les catégories grammaticales telles que le temps, le mode, l’opposition masculin/féminin, singulier/pluriel sont exprimées par des moyens lexicaux (mots ou groupes de mots).

Les rapports grammaticaux sont marqués par l’ordre des mots et/ou la prosodie. Un mot peut être, dans le discours, un nom, un adjectif, un adverbe ou un verbe, uniquement en fonction de sa distribution dans l’énoncé, sans aucune marque formelle.

Bien que la morpho-syntaxe française n’influe pas sur le vietnamien, l’impact français est notable dans le domaine lexicographique. Le vocabulaire français enrichit le vietnamien avec des termes relatifs à la vie matérielle moderne, industrialisée, et au style de vie occidental. Toutefois, en raison des grandes différences entre le français, une langue polysyllabique sans ton, et le vietnamien, une langue monosyllabique tonale, les emprunts au français subissent des

modifications phonétiques et graphiques pour s’intégrer correctement.

Dans la vie quotidienne au Việt Nam, on trouve des emprunts français principalement dans les domaines techniques ou de transport : ghi-đông (guidon), gác-đờ-bu (garde-boue), phanh (frein), cờ-lê (clé), tuốc-nơ-vít (tournevis), vít (vis), bu- lông (boulon), ti-vi (télévision), tê-lê-phôn (téléphone), ga-ra (garage), xe mô-tô (moto), xe vét-pa (scooter) ainsi que des termes désignant des personnes ou des fonctionnaires : đầm (dame), sen đầm (gendarme), ou des objets de la vie quotidienne et de la nourriture : xà phòng ou xà bông (savon), (seau), bánh mi (pain de mie), cà-phê (café), pa-tê ou ba- (pâté), su hào (chou rave), súp lơ (chou-fleur), cà rốt (carotte), etc.

Certains mots comme « dame« , « gendarme« , « commissaire » ne sont plus couramment utilisés de nos jours et sont compris principalement par une minorité de personnes âgées ayant vécu à l’époque de la colonisation.

Au point de vue syntaxe

En vietnamien, en raison de l’influence du verbe « être« , on utilise plus fréquemment les termes « là, nên, phải, làm« .

Le terme « nêu » (si) qui existait dans la langue vietnamienne était peu employé. Son usage est devenu plus répandu avec le développement du langage politique et scientifique, ainsi qu’avec l’adoption de la pensée analytique française.

Perspectives

En somme, le vietnamien est une langue riche en histoire et en diversité, avec une influence culturelle et linguistique significative. Son impact est indéniable.

Le soutien gouvernemental aux activités d’enseignement de la langue vietnamienne à l’étranger serait bénéfique pour son enseignement en France et en Europe. En France, plusieurs groupes organisent l’apprentissage de la langue et de la culture vietnamiennes, mais le personnel enseignant est principalement composé de parents et de bénévoles.

Il serait souhaitable que le Comité d’État pour les Vietnamiens d’outre-mer soutienne l’introduction et l’utilisation de livres vietnamiens dans ces groupes d’apprentissage de la langue vietnamienne, notamment en France.

D’après Nguyên Dac Nhu Mai APFSV/CVN

La République de Corée promeut la coopération avec le Việt Nam dans l’agriculture intelligente

20 juillet 2024

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Le ministère sud-coréen de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales (MAFRA) a annoncé que son secteur de l’agriculture intelligente prenait de l’ampleur en pénétrant le marché vietnamien, en tirant parti des technologies de pointe pour se développer en Asie du Sud-Est.

Lors d’une conférence de presse à Sejong le 18 juillet, le MAFRA a indiqué que 15 entreprises sud-coréennes spécialisées dans l’agriculture intelligente participaient à la Semaine du partenariat renforcé Việt NamRépublique de Corée 2024 à Chi Minh-Ville.

Alors que les entreprises ont mené 105 rencontres commerciales avec des partenaires vietnamiens, les deux parties ont signé huit protocoles d’accord d’une valeur de 2,69 millions de dollars. À travers cet événement, des responsables agricoles et des entrepreneurs vietnamiens ont exprimé un intérêt pour les fermes intelligentes (smart farming) de la République de Corée et les technologies pertinentes.

AVALVE, une entreprise sud-coréenne de l’agriculture intelligente, a attiré une attention particulière avec sa présentation sur ses réalisations au Việt Nam et les perspectives de renforcement de la coopération Việt NamRépublique de Corée dans le domaine de l’agriculture intelligente.

En novembre 2022, AVALVE avait signé un protocole d’accord avec le Centre national de test des engrais du Việt Nam pour piloter un projet d’agriculture verticale de plants de ginseng dans ce pays d’Asie du Sud-Est en février 2023.

Faisant du Việt Nam une plaque tournante d’exportation clé en Asie du Sud-Est pour promouvoir et exporter les produits et technologies de l’agriculture intelligente sud-coréenne, le MAFRA gère une ferme intelligente pilote à Hanoï depuis 2022. Ce modèle comprend des fermes à structure en acier équipées de systèmes de contrôle de l’environnement.

Lee Sang Min, chef du Bureau des politiques d’innovation agroalimentaire du MAFRA, a déclaré que le ministère sud- coréen continuerait à élaborer des politiques soutenant l’entrée des entreprises sud-coréennes sur le marché et les exportations de fermes intelligentes vers l’Asie du Sud-Est.

La Semaine du partenariat renforcé Việt NamRépublique de Corée vise à renforcer la coopération entre les deux pays dans les domaines de l’industrie intelligente, de la durabilité environnementale, de l’énergie propre et de l’agriculture intelligente, jetant ainsi les bases de leur future collaboration économique.

De l’eau douce à l’eau salée : les fascinantes stratégies d’adaptation de la crevette blanche

21 juillet 2024

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Alors que bon nombre de poissons d’eau douce meurent dans l’eau de mer et beaucoup d’organismes marins périssent dans l’eau des rivières, la crevette blanche parvient elle à naviguer entre eau douce et eau salée sans risquer sa survie.

Comment fait-elle ? La réponse réside en un seul mot : osmorégulation

L’eau est essentielle à la vie sur Terre. Elle existe sous des formes plus ou moins salées. Une diversité qui s’explique par différents facteurs comme les apports d’eau douce ou bien l’évaporation.

Dans les rivières, la salinité est faible, proche de zéro. En revanche, dans les océans, la salinité de l’eau de mer est en moyenne de 35 g/l, comme en Manche, mais elle peut s’étendre jusqu’à des salinités extrêmes comme en mer Morte à 277 g/l, soit presque 8 fois plus.

Cette différence de salinité a des conséquences importantes pour les organismes qui peuplent ces milieux. En effet, beaucoup d’organismes aquatiques ne peuvent changer de milieu et de salinité sans risquer leur survie. C’est le cas de bon nombre de poissons d’eau douce, qui mourraient rapidement dans l’océan, et inversement.

Mais il existe des exceptions : certains organismes sont capables de s’adapter à des changements de salinité parfois très importants.

C’est le cas des bars par exemple mais pas seulement. Dans certains estuaires, où l’eau de mer se mélange à l’eau douce des fleuves, on trouve aussi des crevettes particulières, les crevettes blanches. Elles ont développé des stratégies pour vivre dans ce gradient de salinité fluctuant et saisonnier.

Comment font-elles pour s’adapter aux variations de salinité ? Comment leurs larves se développent-elles dans ces conditions ? Plongeons dans les eaux troubles de ces estuaires pour tâcher d’y voir plus clair.

Les estuaires : des milieux de transition entre eau douce et eau salée

Les estuaires sont des zones de transition où les fleuves se jettent dans la mer. C’est ici que l’eau douce et l’eau salée se mélangent, créant un milieu aussi variable qu’unique.

Un gradient de salinité se forme et se déplace en fonction des marées et des saisons. On y trouve de nombreuses espèces

animales et végétales qui s’adaptent aux grandes variations de salinité. En plus de cela, à l’interface entre l’eau douce et l’eau salée se forme un bouchon vaseux, une zone dans laquelle les sédiments se déposent et se déplacent au gré des marées et du fleuve.

Les estuaires offrent ainsi une mosaïque d’habitats qui changent selon le niveau de l’eau.

Quand la marée est basse, on voit apparaître la slikke, une zone vaseuse qui est recouverte par l’eau à chaque marée.

Elle peut sembler déserte, mais elle abrite une multitude d’organismes, comme des vers, des crabes ou encore des colonies de bactéries.

Quand la marée est haute, elle peut recouvrir également le schorre, une zone plus élevée, exposée aux embruns et souvent recouverte de plantes résistantes aux variations de salinité.

Les estuaires sont de ce fait des habitats uniques pour de nombreuses espèces. On peut trouver par exemple dans leurs roseaux, certains oiseaux menacés d’extinction, comme le butor étoilé en baie de Seine. Certaines espèces y vivent pour se reproduire, comme les soles, d’autres y passeront toute leur vie, comme les crevettes blanches.

L’adaptabilité de la crevette blanche

La crevette blanche ou Palaemon longirostris est un décapode, c’est-à-dire qu’elle possède dix pattes, comme les crabes ou bien les homards. On la trouve dans les grands estuaires de la côte Atlantique.

En France, on peut notamment l’observer dans la Loire, en Gironde et dans la Seine. Elle vit environ deux ans et elle effectuerait l’ensemble de son cycle de vie dans l’estuaire.

En milieu tempéré, les femelles portent des œufs de mars à juillet avec un pic durant le mois de mai. Mais ce qui rend cette crevette remarquable, c’est sa capacité à s’adapter à des variations importantes de salinité, allant de 0 à 40 g/l.

La plupart des autres espèces animales ne supportent pas de tels écarts.

Alors comment font-elles ? Leurs secrets résident dans un processus biologique appelé « osmorégulation« .

L’osmorégulation est la capacité des organismes vivants à maintenir un équilibre entre la quantité d’eau et la quantité de sels dissous dans leur milieu interne. Chez les crustacés adultes, l’osmorégulation est assurée par des organes spécialisés et des cellules transporteuses d’ions souvent associés aux organes respiratoires ou à d’autres parties du corps lorsque les branchies sont absentes.

Pour comprendre ce phénomène d’osmorégulation, il faut d’abord parler d’osmose. Ce phénomène biologique permet à notre corps d’absorber l’eau grâce au passage de molécules d’eau à travers les membranes cellulaires. Ces membranes sont dites semi-perméables, car elles laissent passer l’eau, mais pas les sels. L’osmose se produit lorsque deux solutions de concentrations différentes en sels sont séparées par cette membrane.

L’eau va alors se déplacer de la solution la moins concentrée à la plus concentrée, jusqu’à ce que les deux solutions aient la même concentration en sels. Ce mouvement d’eau peut entraîner des conséquences importantes sur les cellules des organismes vivants. Par exemple, si vous buvez trop d’eau, vous diminuez la concentration en sels autour de vos cellules. L’eau va alors entrer dans vos cellules (plus concentrées en sels) et les faire gonfler jusqu’à la rupture des membranes. À l’inverse, si vous buvez de l’eau de mer, vous augmentez la concentration en sels autour de vos cellules. L’eau va alors sortir des cellules (moins concentrées en sels) et les faire rétrécir, vos cellules se déshydratent.

Les adultes de la crevette ne sont pas les seuls à présenter des stratégies pour surmonter les variations de salinité. Ces capacités doivent être acquises dès l’état larvaire, car les crevettes devront naviguer entre eau douce et eau salée dès leurs éclosions.

Pour se développer, les larves ont besoin d’énergie. Cette énergie est fournie en partie par la mère et par l’alimentation des larves. Pour ne pas gaspiller cette précieuse énergie, les larves doivent se développer dans un milieu présentant de faibles variations de salinité. Seulement, dans les estuaires, les variations de salinité sont monnaie courante. Bien que nos connaissances restent limitées sur les larves de la crevette blanche, différentes stratégies écologiques en plus de l’osmorégulation ont été mises en évidence chez d’autres espèces similaires vivant en estuaires.

Parmi ces stratégies, on trouve par exemple le transport des larves le long du fleuve.

À l’éclosion, les larves peuvent être émises dans une eau à faible salinité. Elles vont ensuite se laisser porter par les courants de marée et du fleuve pour se retrouver dans une salinité plus élevée et surtout plus stable pour assurer leurs bons développements. Cet export des larves le long du gradient de salinité peut permettre de minimiser l’énergie allouée à l’osmorégulation. Elles peuvent aussi effectuer des migrations verticales en plongeant dans la colonne d’eau.

Une autre de ces stratégies repose sur la migration des femelles portant les œufs vers l’estuaire aval. Elles vont relâcher les larves dans une eau de plus forte salinité, plus stable que l’environnement des adultes. Ces stratégies permettent aux larves de se développer dans des conditions optimales, en limitant les dépenses énergétiques liées à l’osmorégulation, et d’optimiser leurs croissances. De plus, cela laisse le temps aux larves de mettre en place les processus physiologiques pour l’osmorégulation et de faire face aux variations de salinité.

Les défis et menaces des estuaires pour un avenir durable

Si la crevette blanche semble ainsi une championne de l’adaptation, des menaces d’origine humaine pèsent cependant sur les populations. Par exemple, en Gironde, une étude menée sur près de 30 ans, a démontré une diminution de l’abondance de cette crevette depuis les années 1980 et un décalage des populations vers l’amont de l’estuaire. Ce décalage serait en partie dû aux activités humaines, entraînant des intrusions marines, menant à des augmentations de la salinité, déplaçant les populations.

Les crevettes blanches ne sont pas les seules espèces à être menacées.

Les estuaires sont des milieux fragiles, menacés par le changement climatique et les activités humaines.

Parmi les menaces qui pèsent sur ces milieux, la pollution est un enjeu majeur. Par exemple, certains métaux peuvent influer sur les capacités osmorégulatrices. En effet, les contaminants peuvent s’accumuler dans les sédiments, qui à leurs tours peuvent être remués par les tempêtes ou les dragages et remobiliser les polluants.

De plus, l’artificialisation et l’extension des ports, réduisent aussi l’espace naturel des estuaires.

Il est donc important de préserver ces milieux, qui sont à la fois des sources rares de biodiversité, mais aussi des environnements d’une grande importance économique et écologique.

D’après Jason Jeanne, Doctorant en écotoxicologie, Université Le Havre Normandie

Au Cambodge, le grand flou autour d’un futur canal à 1,7 milliard de dollars

21 juillet 2024

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Un canal pour « respirer » :

Le Cambodge se prépare à célébrer le lancement d’un chantier colossal pour relier le Mékong au golfe de Thaïlande, mais l’impact du projet, présenté comme un catalyseur pour l’économie, inquiète riverains et analystes, faute de transparence.

« On ne sait pas ce que pense le gouvernement, parce qu’on ne nous a rien dit. (…) On n’est pas seulement surpris, mais aussi effrayé », concède auprès de l’AFP Lim Tong Eng, 74 ans.

L’agriculteur à la retraite regarde impuissant les excavatrices qui ont commencé à creuser le futur canal Funan Techo, soulevant de terre de la poussière qui retombe en partie dans son jardin.

Dans la province de Kandal (sud-est du Cambodge)), à environ une heure de route de la capitale Phnom Penh, les travaux ont démarré en amont de la cérémonie officielle de pose de la première pierre, le 5 août.

La date correspond à l’anniversaire de Hun Sen, l’ancien homme fort du royaume d’Asie du Sud-Est qu’il a dirigé d’une main de fer durant plus de 30 ans, avant de laisser les rênes à son fils, Hun Manet, l’an dernier.

Le canal Funan Techo, estimé à 1,7 milliard de dollars, s’insère dans sa stratégie de développement d’infrastructures à tout-va, souvent avec un appui chinois, pour moderniser l’un des pays les plus pauvres d’Asie du Sud-Est, qui se relève de décennies de guerre civile.

Le futur tracé doit permettre aux navires naviguant sur le Mékong de rejoindre le golfe de Thaïlande en évitant de passer par le Việt Nam, où se trouve l’embouchure du plus long fleuve d’Asie du Sud-Est.

Doutes du Việt Nam –

Hun Sen a loué les « avantages énormes » de l’infrastructure, comparé à un « nez pour respirer« , qui limitera la dépendance du Cambodge envers son voisin vietnamien, bien plus influent, et créera des dizaines de milliers d’emplois.

Mais les bénéfices économiques vantés se heurtent à un flot d’incertitudes sur l’usage du canal, son financement et son impact sur le débit du Mékong.

Les autorités cambodgiennes ont suggéré que China Road and Bridge Corporation (CRBC) paierait pour une partie de l’infrastructure, or l’entreprise chinoise n’a pas encore officialisé sa participation.

CRBC n’a pas répondu à une demande de commentaire de l’AFP.

Bien que le Cambodge soit un allié de la Chine, Hun Sen a réfuté que le projet entrait dans le cadre des « Nouvelles routes de la soie » promu par Pékin.

Des questions subsistent aussi autour du coût du chantier.

Il y a « beaucoup d’inconnues et d’incertitudes au sujet des vrais bénéfices et coûts économiques« , explique Vannarith Chheang, analyste politique et président de l’Angkor Social Innovation Park.

Des experts soulignent la menace supplémentaire que représente le canal pour le débit du Mékong, déjà soumis à la pression de la pollution, du minage de sable, du changement climatique et d’infrastructures mal conçues.

Le Việt Nam réclame des précisions dans le cadre d’accords signés avec la Thaïlande, le Cambodge et le Laos pour gérer conjointement le fleuve vital à leur agriculture et alimentation.

Le Comité du Mékong (MRC), géré par ces pays, a indiqué qu’il n’avait reçu « aucun document sur le débit du fleuve » et qu’il « attendait » des informations supplémentaires demandées à Phnom Penh.

« Héritage »

Une étude commandée par l’Etat cambodgien a estimé que l’impact du canal allait être minime sur le débit du fleuve en saison sèche, selon un responsable gouvernemental, mais le document n’a pas été rendu public.

L’irrigation, l’un des bénéfices mis en avant par les autorités, suscite d’autres doutes, puisqu’un projet de la sorte « nécessite un accord entre les quatre pays membres » du MRC, souligne Brian Eyler, expert Mékong au groupe de réflexion Stimson Center.

« Il est possible que les impacts environnementaux et sociaux pour le Cambodge et le Việt Nam soient potentiellement faibles », poursuit-il. « Mais aujourd’hui, on n’en sait pas assez sur le projet pour le savoir. »

Phnom Penh a aussi nié des allégations sur l’utilisation du canal par l’armée chinoise, et des analystes ont assuré que les routes maritimes et terrestres existantes restent plus simples à emprunter.

Le cœur du canal, estime Vannarith Chheang, se trouve dans sa valeur politique.

« C’est un projet comme un héritage, avec une signification historique et politique« , estime l’expert.

« Le gouvernement le fera et le finira par tous les moyens, à tout prix… Ils doivent prouver quelque chose ».

D’après AFP

L’Allemagne, deuxième partenaire commercial du Việt Nam au sein de l’UE

21 juillet 2024

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L’Allemagne est le deuxième partenaire commercial du Việt Nam dans l’Union européenne, représentant 17 % du chiffre d’affaires total entre le Việt Nam et ce bloc au premier semestre 2024.

Selon le Département général des douanes, au cours des six premiers mois de 2024, les échanges commerciaux entre l’Allemagne et le Việt Nam ont atteint plus de 5,5 milliards de dollars, en hausse de 1,7% en glissement annuel.

Sur ce montant, les exportations du Việt Nam vers l’Allemagne ont atteint 3,8 milliards de dollars en hausse de 3% en glissement annuel et les importations, 1,7 milliard de dollars, en baisse de 1,2%.

Le Việt Nam a enregistré un excédent commercial de 2,06 milliards de dollars avec ce pays, + 7% en rythme annuel.

L’Allemagne est ainsi le deuxième partenaire commercial du Việt Nam dans l’Union européenne (après les Pays-Bas avec 6,5 milliards de dollars), représentant 17 % du chiffre d’affaires total entre le Việt Nam et ce bloc au premier semestre 2024.

Dans le contexte où l’Allemagne réduit ses importations à l’échelle mondiale, la bonne croissance de ses importations en provenance du Việt Nam est considérée comme un signal positif. Au cours des 5 premiers mois de 2024, le chiffre d’affaires des exportations allemandes vers le monde a atteint 670,8 milliards d’euros, en baisse de 0,5 % sur un an; les importations, 554,3 milliards de dollars, en baisse de 5,6%.

Sélection Gavroche Việt Nam (2)

22 juillet 2024

Source

Économie

La Saigon Commercial Bank (SCB) a fermé 64 agences depuis juin 2023. Cette décision fait suite à la mise sous contrôle spécifique de la banque en octobre 2022, après l’arrestation de Truong Thi My Lan, présidente du groupe Van Thinh Phat. Ce scandale est considéré comme le plus important incident financier au Việt Nam.

La société ferroviaire vietnamienne (VNR) prévoit d’investir environ 50,7 millions de dollars pour la sécurisation urgente des infrastructures ferroviaires à risque élevé. Ce budget comprend 19,6 millions de dollars pour le renforcement de 12 tunnels critiques, 27,5 millions de dollars pour la consolidation de 94 ponts, et 3,7 millions de dollars pour la réhabilitation de 14 autres ouvrages. Ces projets essentiels seront intégrés au plan d’investissement public à moyen terme pour la période 2026-2030 ou viendront compléter le financement annuel destiné à la maintenance et aux réparations. La VNR a indiqué que sur l’ensemble du réseau, 12 tunnels sont en état critique sur un total de 39. Ces tunnels, situés sur la ligne Hanoï / Hô-Chi-Minh-Ville, ont été construits et mis en service entre 1926 et 1936, sans avoir jamais été réparés, renforcés ou rénovés depuis leur construction.

Société

Le concours Net Zero Challenge 2024 a été lancé à Hô-Chi-Minh-Ville le 16 juillet. Ouvert aux startups, équipes de recherche et organisations à but non lucratif vietnamiennes et étrangères, il vise à trouver des solutions technologiques au changement climatique. Avec un prix de 15 milliards de dongs, le concours récompense les projets innovants dans les domaines des énergies renouvelables, de l’agriculture durable, de l’économie circulaire et de la gestion des déchets. Les meilleures solutions seront testées et présentées aux investisseurs, décideurs politiques et alliances climatiques.

Le Việt Nam participe à la 34ème édition du Salon du livre de Hong Kong, qui se déroule du 17 au 23 juillet.

Avec 30 autres pays et territoires, le Việt Nam présente ses œuvres littéraires adaptées au cinéma et traduites en plusieurs langues. Le stand vietnamien met également en avant la culture, les arts, le tourisme et la gastronomie du pays.

Le Consulat général du Việt Nam souhaite ainsi promouvoir l’image du pays auprès des visiteurs locaux et internationaux, conformément à la politique de diplomatie culturelle du Parti et de l’État.

Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural vietnamien fait face à une épidémie de peste porcine africaine (PPA) qui sévit dans 44 provinces et villes du pays depuis le début de l’année.

Plus de 660 foyers de PPA ont été identifiés, entraînant l’abattage de plus de 42 400 porcs.

Les provinces de Bac Kan et Lang Son sont particulièrement touchées. Le ministère met en garde contre le risque d’une propagation à grande échelle de l’épidémie, ce qui pourrait avoir des répercussions significatives sur l’approvisionnement alimentaire, les prix et l’environnement.

Un groupe d’étudiants de l’Université nationale du Việt Nam à Hô-Chi-Minh-Ville a développé une pellicule alimentaire innovante fabriquée à partir de sous-produits agricoles, qui change de couleur lorsque les aliments se gâtent.

En utilisant des pelures de fruit du dragon et de fruit de la passion, ces étudiants ont créé une pellicule capable de détecter la détérioration des aliments en fonction des variations du pH de l’environnement.

En plus de ses propriétés indicatrices, cette pellicule alimentaire écologique possède des caractéristiques antibactériennes

et antioxydantes, contribuant ainsi à prolonger la durée de conservation des produits alimentaires.

Les créateurs espèrent que leur invention aidera à réduire les déchets plastiques et à protéger l’environnement, tout en ayant un potentiel commercial significatif.

Les prix du poivre ont connu une hausse dans la province de Dong Nai, incitant les agriculteurs à relancer la culture de cette épice. Le prix du poivre atteint désormais jusqu’à 200 000 dongs par kilogramme, tandis que le coût des plants a augmenté de 8 000 à 10 000 dongs pour atteindre 20 000 à 25 000 dongs au cours du mois écoulé.

En réponse à cette tendance, les agriculteurs réaménagent leurs plantations et étendent leurs cultures de poivre dans l’espoir de réaliser des bénéfices substantiels.

Electricité d’origine solaire dans le monde

23 juillet 2024

Information transmise par Michel HoTa Khanh

Dans le graphique ci-contre on peut noter qu’en 2023 :

  • L’apport très important de cette électricité en Chine (454TWh) avec une avance qui ne fera que s’accentuer dans les années à venir avec les projets en cours dans ce pays.
  • L’importance relative de cette électricité en Allemagne (61TWh), malgré un ensoleillement relativement faible et une occupation des sols importante.
  • L’importance relative de cette électricité au Việt Nam (35

TWh) – 8ème au classement mondial– grâce principalement à l’installation de panneaux PV sur les toitures des bâtiments des particuliers, ces derniers ayant été incités par des prix d’achats de courant subventionnés très avantageux. Pour des raisons de saturation liées au réseau de transport et au manque de STEP – l’ensoleillement n’étant fort que dans la partie sud du pays – le gouvernement a maintenant demandé à EVN de ne plus signer de nouveaux contrats de fourniture d’électricité solaire avec des particuliers.

  • La part relativement faible de cette électricité en France (20 TWh), pour différentes raisons mais probablement aussi à cause de la part importante prise par le nucléaire.

Une exposition pour commémorer l’accord de Genève de 1954 à Hanoï

24 juillet 2024

Source

Le 15 juillet à Hanoï, s’est ouverte une exposition intitulée « L’Accord de Genève sur la cessation des hostilités au Việt Nam – Une étape historique de la diplomatie révolutionnaire du Việt Nam » au Musée national d’histoire du Việt Nam.

Dans son discours d’ouverture, le ministre des Affaires étrangères Bui Thanh Son a déclaré que la signature de l’accord il y a 70 ans avait ouvert une nouvelle stratégie diplomatique pour le Việt Nam, souhaitant réaliser pleinement ses objectifs de paix en s’appuyant sur les concepts d’indépendance nationale, d’unité territoriale et de construction du socialisme.

Le ministre affirme que les Accords de Genève et la victoire de Điện Biên Phủ « ont résonné sur les cinq continents et secoué le monde« , inspirant et encourageant les mouvements de libération nationale pour l’indépendance, la liberté, la paix, la démocratie, le progrès et la justice sociale.

Cet événement, selon le ministre, marque le début de l’effondrement du colonialisme dans le monde entier.

Il poursuit en déclarant que la commémoration du 70e anniversaire de la signature de l’accord est une occasion de comprendre profondément les leçons de l’histoire et du passé, et de construire ensemble un présent et un avenir meilleurs.

Diplomatie vietnamienne et indépendance des nations

Ayant enduré de nombreuses luttes contre les agressions étrangères, le Việt Nam attache une grande importance à la paix et à l’indépendance. Le pays a à cœur le principe du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » et cherche à faire respecter celui-ci à l’international.

Ce type de commémoration vient renforcer ces engagements, la réactivation de cette mémoire ayant pour but de rappeler aux Vietnamiens et au monde l’importance d’un tel droit pour la paix dans le monde.

Le pays s’appuie sur le respect des principes fondamentaux de la Charte des Nations Unies et du droit international pour contribuer à la paix mondiale. Selon la diplomatie vietnamienne, on ne peut pas séparer le concept d’indépendance nationale de la paix mondiale.

Le ministre Son affirme aussi que cette démarche est associée à une volonté constante de développer la démocratie, de promouvoir la coopération entre nations et le progrès social.

Il a affirmé que le secteur diplomatique joue un rôle pionnier dans le maintien d’un environnement pacifique et stable propice au développement rapide et durable des pays.

Une exposition aux rôles multiples

Avec environ 120 photos, documents et artefacts liés à l’Accord de Genève présentés au public pour la première fois, l’exposition, qui durera jusqu’au 5 septembre, décrit les processus de négociation, de signature et de mise en œuvre de l’accord.

Celle-ci a un double rôle, pédagogique et mémoriel.

D’une part, elle cherche à approfondir la compréhension des Vietnamiens et des autres peuples et à faire réaliser l’importance de ces accords pour le Việt Nam, la France et le monde.

D’autre part, elle vise à entretenir la mémoire de la guerre et appelle à l’introspection sur le passé pour une meilleure vision du futur.

À cette occasion, le ministère des Affaires étrangères et la maison d’édition de l’Agence vietnamienne d’information ont présenté un livre photo sur les Accords de Genève de 1954. Il comprend plus de 250 photos provenant de l’Agence, du ministère des Affaires étrangères, des archives du Bureau du Comité central du Parti, du Musée national d’histoire du Việt Nam, du Centre des archives nationales et de la collection de la famille de Ta Quang Buu, qui a participé aux négociations à la Conférence de Genève.

D’après Mathieu Belluteau

 

Un livre bilingue rend hommage aux trésors nationaux

24 juillet 2024

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La maison d’édition politique nationale Su That (Vérité), en coordination avec le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme, a publié un livre vietnamien- anglais présentant les trésors nationaux.

Le livre s’intitule Mille ans de civilisation nationale du Vietnam (Mille ans de civilisation nationale vietnamienne). Au 18 janvier 2024, le Vietnam compte 294 artefacts et groupes d’objets reconnus comme trésors nationaux.

Ces trésors nationaux représentent l’histoire, la culture et la science du pays. Ils sont conservés dans de nombreuses provinces et grandes villes du pays selon des méthodes spécifiques, en fonction de leurs matériaux et de leur âge.

Ces derniers temps, une attention particulière a été accordée à la présentation et à la promotion de ces trésors sous diverses formes, depuis l’organisation d’expositions à l’intérieur et à l’extérieur du pays, jusqu’à leur présentation via des sites Web, des réseaux sociaux et des plateformes numériques, ainsi que la publication de collections de timbres thématiques.

Ce livre bilingue vise à aider le public à avoir un aperçu de tous les trésors nationaux du Vietnam, diffusant ainsi largement leurs valeurs particulières.

Le livre emmène ses lecteurs dans un voyage chronologique à travers les trésors nationaux, de la période avant J.-C. à la guerre révolutionnaire, marquée par le grand tournant de la Victoire du Printemps en 1975.

Il montre des images des trésors et des informations pertinentes de la manière la plus concise mais suffisante pour que les lecteurs acquièrent une compréhension fondamentale et complète de leurs origines, de leurs époques, de leurs caractéristiques et de leurs valeurs uniques et exemplaires.

Cours de français en ligne pour les athlètes vietnamiens participant aux JO

25 juillet 2024

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Afin de soutenir les sportifs vietnamiens participant aux Jeux olympiques (JO) de Paris 2024, le Département de français de l’Université de Hanoï, avec le soutien de l’ambassade de France au Việt Nam, a conçu pendant des mois des cours de français disponibles en ligne.

Disponible sur la plateforme de formation à distance de l’Université de Hanoï (UH), le cours de français en ligne est ouvert non seulement aux sportifs vietnamiens participant aux JO de Paris 2024, mais aussi à toute personne souhaitant aller en France.

Cette formation gratuite vise à fournir aux sportifs les connaissances de base de la langue et de la culture françaises, ainsi que le vocabulaire lié aux JO, afin qu’ils se sentent à l’aise pendant leur séjour en France.

Trois modules de formation

Ce cours s’organise en trois modules :

  • La France et sa culture (présentation du pays, transports, numéros d’urgence),
  • le français pour les athlètes (saluer, se présenter, dire sa nationalité, compter, demander le chemin, commander au restaurant, etc.), et les Jeux Olympiques (les sports, les sites des jeux).

La méthodologie d’apprentissage flexible, avec un accès à la plateforme 24 heures sur 24, permet à chacun de progresser à son propre rythme. Le vietnamien est utilisé comme langue d’enseignement pour faciliter l’auto-apprentissage des débutants.

Ce cours représente une occasion unique de promouvoir le français et la France auprès du public vietnamien, notamment des athlètes de haut niveau représentant le Việt Nam lors du plus grand événement sportif mondial.

L’Université de Hanoï a créé des comptes pour 15 sportifs et 5 encadrants faisant partie de la délégation vietnamienne participant aux JO 2024. Ces inscrits pourront accéder au cours jusqu’à fin 2024.

L’Autorité des sports du Việt Nam a hautement apprécié la qualité des vidéos, la clarté des leçons et la méthode d’enseignement des professeurs.

Le Việt Nam présente une proposition importante sur le Traité de non-prolifération nucléaire

25 juillet 2024

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Le chef adjoint de la délégation permanente du Việt Nam à Genève, Cung Duc Han, a affirmé la politique constante du Việt Nam de soutenir l’anti-prolifération vers un désarmement complet et radical des armes nucléaires, lors de la deuxième session du Comité préparatoire pour la Conférence d’examen de 2026 des Parties au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) qui a lieu du 22 juillet au 2 août 2024 à Genève.

Il a souligné que le Việt Nam soutient le rôle clé du TNP dans les efforts de désarmement et de prévention de la prolifération des armes nucléaires, garantissant le droit d’utiliser l’énergie nucléaire à des fins pacifiques.

« Le Việt Nam appelle les pays membres à poursuivre leurs efforts pour renforcer la mise en œuvre et l’universalité du TNP, mettre en œuvre de manière équilibrée et globale les trois piliers du TNP et de réels progrès doivent être réalisés dans le domaine du désarmement, » a-t-il souligné, ajoutant que « le Việt Nam met l’accent sur les efforts visant à assurer la sécurité des pays dépourvus d’armes nucléaires, notamment en créant des zones exemptes d’armes nucléaires et invite les puissances nucléaires à adhérer au Protocole au Traité sur la zone exempte d’armes nucléaires en Asie du Sud-Est (SEANWFZ)« .

En plus de proposer des mesures visant à promouvoir la mise en œuvre efficace du TNP, le Việt Nam affirme l’importance des traités internationaux pertinents sur la non-prolifération et le désarmement des armes nucléaires et exhorte les pays à adhérer et à ratifier le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires et à promouvoir conjointement l’entrée en vigueur prochaine du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires.

En outre, Cung Duc Han a également informé des contributions positives et responsables du Việt Nam à la lutte contre la prolifération, au désarmement nucléaire et à la garantie de la sécurité et de la sûreté nucléaires ces derniers temps et affirmé que le Việt Nam était prêt à se coordonner avec les pays membres pour continuer à apporter des contributions positives lors de la réunion de préparation à la Conférence d’examen du TNP en 2026.-

Promouvoir les valeurs culturelles traditionnelles des groupes ethniques dans le Nord-Est

26 juillet 2024

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Le 11ème Festival de la culture, des sports et du tourisme pour les groupes ethniques de la région Nord-Est du Việt Nam se tiendra du 2 au 4 novembre prochain dans la province de Lang Son, avec un programme riche en activités.

Le ministère vietnamien de la Culture, des Sports et du Tourisme vient de publier le plan d’organisation du 11ème Festival de la culture, des sports et du tourisme pour les groupes ethniques de la région Nord-Est du Việt Nam.

Ce festival sera un événement culturel à l’échelle nationale, qui visera à honorer les belles valeurs traditionnelles des groupes ethniques du nord-est dans la culture unifiée et diversifiée des 54 ethnies sœurs du Việt Nam.

L’événement permettra de présenter et de promouvoir auprès des amis nationaux et internationaux le potentiel et les atouts de la région Nord-Est en matière de culture, de sports et de tourisme. Cela créera un nouvel élan au développement culturel et socio-économique de cette région, contribuant ainsi à améliorer les conditions de vie des habitants tant sur les aspects matériels que spirituels.

Il s’agira également d’une bonne occasion pour sensibiliser la population à l’importance de préserver et de valoriser les valeurs du patrimoine culturel, ainsi que de consolider la force du bloc de grande unité nationale afin de répondre aux exigences du développement durable du pays dans la nouvelle conjoncture.

Le festival s’inscrira dans le cadre des célébrations du 193ème anniversaire de la fondation de la province de Lang Son (4 novembre 1831 – 4 novembre 2024) et du 115ème anniversaire de la naissance du héros national Hoang Van Thu (4 novembre 1909 – 4 novembre 2024).

La région du nord-est du Việt Nam abrite de différentes minorités ethniques comme Tày, Nùng, H’Mông, Dao, Sán Dìu, Lô Lô, Bố Y, Phù Lá, La Chí, Pu Péo, ou encore Cờ Lao, etc.

Elles ont une identité culturelle unique qui s’exprime à travers des coutumes, des pratiques, des rituels, des chants et des danses folkloriques et des fêtes traditionnelles.

Un programme riche en activités

Selon le comité d’organisation, le festival se déroulera pendant trois jours, du 2 au 4 novembre dans la ville de Lang Son, avec la participation de huit provinces du Nord-Est que sont : Bac Giang, Bac Kan, Cao Bang, Ha Giang, Tuyen Quang, Vinh Phuc, Thai Nguyen et Lang Son.

Placé sous les auspices du ministère vietnamien de la Culture, des Sports et du Tourisme et du Comité populaire de la province de Lang Son, l’événement deviendra un lieu de rencontre et d’échange d’expériences entre les artistes, les sportifs et les habitants issus d’ethnies minoritaires du Nord-Est.

Il permettra également aux autorités des provinces du Nord-Est de discuter des mesures destinées à préserver et à promouvoir l’identité culturelle des communautés ethniques, ainsi qu’à mieux exploiter les atouts et potentiels locaux pour répondre aux nouvelles exigences du processus d’intégration et de développement du pays.

Cette année, le festival prendra pour thème « Culture du Nord-Est — identité, intégration et rayonnement ».

Dans le cadre du festival, auront lieu un large éventail d’activités culturelles, sportives et touristiques : des spectacles artistiques, des performances culturelles, des programmes de promotion touristique, un espace d’exposition pour présenter la gastronomie de la région Nord-Est, ou encore une foire commerciale mettant en vedette les produits culturels et touristiques locaux, etc.

Les rituels culturels pratiqués par les ethnies de la région, ainsi que leurs costumes traditionnels seront également présentés aux visiteurs.

Les visiteurs auront l’occasion de déguster les spécialités culinaires des provinces du Nord-Est et de participer aux jeux folkloriques (tir à la corde, poussée du bâton, lancer de balles d’étoffe, marche sur échasses, etc.).

Sont aussi prévus un colloque scientifique sur le thème « Tourisme culturel dans le Nord-Est – inspiration et développement  » et un concours sur les compétences de guide touristique

Une exposition sur les particularités culturelles des groupes ethniques du nord- est du pays, avec des images, des artefacts, des costumes, des instruments de musique et des produits culturels typiques, une exposition de photos sur le thème « Grande famille d’ethnies du Nord-Est – préserver et promouvoir l’identité culturelle nationale » et un espace de promotion culturelle et touristique pour la province de Lang Son seront également organisés.

Par le biais du festival, le comité d’organisation souhaite faire connaître aux entreprises et aux touristes nationaux et étrangers le potentiel et les avantages des provinces du Nord-Est, attirer davantage d’investissements dans le secteur touristique et créer une force motrice au développement culturel et socio-économique de la région.

Cela contribuera à faire du Việt Nam un point lumineux sur la carte touristique et culturelle mondiale.

Stratégie de promotion de l’économie bleue dans le Sud

29 juillet 2024

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La région Sud représente près de la moitié des 28 provinces et villes côtières du pays. Elle propose de nombreuses solutions pour un développement durable de l’économie maritime.

L’essor de l’économie bleue est l’un des plans de développement socio-économique mentionnés dans la Résolution N°01 du gouvernement sur les principales tâches et solutions de mise en œuvre du Plan de développement économique – prévisions budgétaires de la société et de l’État pour 2024.

L’économie maritime est un atout pour le Vietnam, doté d’un littoral de plus de 3.200 km et de plus de 3.000 grandes et petites îles.

Parmi les 28 provinces et villes côtières du pays, la région Sud en représente près de la moitié, avec de nombreux atouts tels que la pêche de fruits de mer, le tourisme, les ports maritimes, l’aquaculture, l’exploitation gazo-pétrolière…

Produits aquatiques, secteur clé

Le 22 octobre 2018, le Comité central du Parti communiste du Vietnam a adopté la Résolution N°36 définissant la « Stratégie de développement durable de l’économie maritime du Vietnam d’ici 2030, avec vision à l’horizon 2045« .

Ce texte établit des objectifs généraux et spécifiques pour renforcer le statut du Vietnam en tant que pays maritime, favorisant un développement et une prospérité durables tout en assurant la sécurité et la sûreté de son économie maritime.

Il vise à ce que d’ici 2030, les secteurs économiques exclusivement maritimes contribuent à hauteur de 10% du PIB national, tandis que l’économie des 28 villes et provinces côtières représente entre 65% et 70% du PIB du pays.

De plus, ce secteur devra évoluer durablement en conformité avec les normes internationales tout en renforçant le contrôle de l’exploitation des ressources marines pour garantir la résilience de l’écosystème marin.

Les provinces littorales clés telles que Bà Ria-Vung Tàu et Kiên Giang ont été reconnues par le gouvernement pour être devenues des centres économiques maritimes du pays au cours des trois dernières années.

Plus récemment, le Premier ministre a approuvé la décision N°1289 sur la planification de Kiên Giang pour la période 2021-2030, avec vision jusqu’en 2050. Cette localité deviendra un centre économique maritime fort du pays.

Selon Lê Quôc Anh, vice-président du Comité populaire provincial, la localité possède plus de 140 grandes et petites îles, avec une pêcherie de plus de 63.200 km².

La province occupe une position clé dans le secteur de la pêche tant dans le Sud que dans l’ensemble du pays, et présente un fort potentiel de développement économique dans ce domaine. Avec une vaste étendue de pêcheries et de nombreuses espèces aquatiques précieuses, Kiên Giang a identifié l’économie maritime comme un secteur stratégique, en se concentrant particulièrement sur le développement efficace et durable de l’aquaculture marine.

Ces dernières années, Kiên Giang s’est concentrée sur la planification et la mise en œuvre de projets aquacoles durables autour des îles et des zones côtières, tout en veillant à la protection des

ressources aquatiques. En outre, la province a restructuré la profession de pêche posant ainsi les bases pour la mise en œuvre future de politiques visant à ajuster et à transformer les métiers des pêcheurs.

D’après Pham Viêt Thanh, secrétaire du Comité provincial du Parti, le port en eau profonde de la localité, Cái Mép-Thi Vai, est l’un des 20 les plus grands du monde.

Cái Mép-Thi Vai est un port de transbordement international, contribuant à transporter les marchandises vietnamiennes vers le marché mondial et vice-versa.

Ce port a une capacité de réception de navires de plus de 200.000 tonnes, permettant au développement du transport maritime dans la région Sud en particulier et de la logistique vietnamienne en général.

Actuellement, 22 projets sont en activité dans le système portuaire de Cái Mép-Thi Vai pour une longueur totale d’appontement atteignant 9.947 m. En outre, la province abrite sept projets de ports à conteneurs opérationnels, avec un débit total de 6,8 millions de TEU (TEU équivalent 20 pieds) par an.

Selon un représentant du Comité populaire de Bà Ria-Vung Tàu, la province a également développé un système de parcs industriels associés aux ports maritimes. À ce jour, elle dénombre 15 parcs industriels d’une superficie totale d’environ

8.510 ha.

Sélection Gavroche 2

30 juillet 2024

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Économie

Le nouveau plan d’action pour accélérer l’industrialisation et la modernisation, qui vise une vision à long terme jusqu’en 2045, prévoit une croissance annuelle du PIB de 7 %, un revenu par habitant de 7 500 USD, et une réduction de la main- d’œuvre agricole à moins de 20 %.

Le Việt Nam aspire à devenir l’une des trois principales puissances industrielles de l’ASEAN, avec l’industrie représentant plus de 40 % du PIB national.

Au second semestre 2024, les entreprises immobilières doivent faire face à des échéances de dettes totalisant près de 2,3 milliards USD. En juin et juillet, plusieurs sociétés immobilières, dont Novaland, Gia Duc Real Estate, Vinh Xuan Real Estate, et Ngoc Minh Real Estate, ont annoncé des retards de paiement du principal et des intérêts, ainsi que le report de certaines échéances.

En tout, environ 5,5 milliards USD d’obligations d’entreprises arriveront à échéance au second semestre 2024, dont 2,3 milliards USD pour le secteur immobilier, exerçant une pression significative sur ces entreprises. Bien que l’émission d’obligations immobilières ait augmenté en 2024 par rapport à fin 2023, leur part dans le total des émissions a diminué, passant de 55 % au premier semestre 2023 à 25 % au premier semestre 2024.

Selon les experts, l’entrée en vigueur en août 2024 de trois nouvelles lois relatives au secteur immobilier devrait faciliter l’accès au financement pour les projets immobiliers, apportant ainsi un soulagement potentiel aux entreprises du secteur.

La proposition, soumise au Gouvernement en juin, visant une réduction de 50% des frais d’immatriculation durant la période du 1er août 2024 au 31 janvier 2025 était destinée à soutenir la demande et à promouvoir la consommation intérieure.

Le retrait serait dû aux préoccupations, soulevées par le ministère vietnamien de l’Industrie et du Commerce, de risque de litige en raison de la violation des engagements internationaux pris par le Việt Nam en matière de commerce. La réduction de 50% de ces frais avait été appliquée sur une période de six mois en 2020, 2021 et 2023.

La Confédération générale du travail du Việt Nam (VGCL) et la Chambre nationale de l’alliance du Cambodge (NACC) ont partagé leur expérience en matière de développement des organisations syndicales lors d’une conférence à Hô-Chi- Minh-Ville du 22 au 26 juillet.

Cette rencontre annuelle vise à renforcer l’amitié et la solidarité entre les deux nations tout en améliorant les opérations des deux syndicats pour mieux prendre soin des travailleurs et protéger leurs droits légitimes. Au cours de la conférence, les représentants des deux organisations discuteront de divers sujets, tels que l’amitié durable et la coopération globale entre les deux nations, les résolutions adoptées par la VGCL et la Fédération du travail de Hô-Chi-Minh-Ville, les facteurs affectant la motivation des responsables syndicaux, et ont partagé leur expérience en matière d’inspection financière et patrimoniale.

Le Việt Nam et l’Algérie souhaitent renforcer leurs projets intergouvernementaux et leur coopération dans plusieurs domaines, selon une réunion tenue à Hanoï le 26 juillet entre le ministre vietnamien de la Construction Nguyen Thanh Nghi et le ministre algérien des Anciens combattants et ayants droit Laid Rebigua, venu assister au deuil national du secrétaire général du Parti communiste vietnamien Nguyen Phu Trong.

Le ministre vietnamien a souligné les liens étroits entre les deux nations et a noté que le Việt Nam et l’Algérie partagent une solide amitié traditionnelle et une coopération dans le commerce, la diplomatie, l’agriculture, l’industrie et la construction.

La Bourse d’Hô-Chi-Minh-Ville a annoncé le retrait obligatoire de l’action HNG après trois années consécutives de pertes subies par la société sous la direction du milliardaire Tran Ba Duong.

HNG a accumulé des pertes importantes et réduit considérablement ses capitaux propres. Malgré cela, la société a lancé un ambitieux projet agricole au Laos, visant une production massive de fruits et d’élevage bovin. Ce projet, d’un montant de 18 090 milliards de VND, devrait générer des revenus importants selon HNG. Cependant, la prise de contrôle de Thaco sur les projets laotiens et sa volonté de restructurer HAGL Agrico laissent planer des incertitudes sur l’avenir de HNG.

Société

Le programme Heartbeat Việt Nam a sauvé 11 000 enfants vietnamiens atteints de malformations cardiaques congénitales

(MCC) au cours des 18 dernières années.

Grâce à des chirurgies et des traitements financés par le programme, des milliers d’enfants issus de familles défavorisées ont pu être sauvés. En plus des interventions chirurgicales, Heartbeat Việt Nam offre un soutien continu aux enfants et à leurs familles, notamment des soins de suivi, des aides financières et des bourses d’études.

Le programme organise également des cliniques mobiles dans les zones rurales pour dépister les MCC et assurer un accès équitable aux soins.

dienhai.nguyen@free.fr

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